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Analyse linéaire "À une passante" de Baudelaire

Commentaire de texte : Analyse linéaire "À une passante" de Baudelaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Mai 2022  •  Commentaire de texte  •  953 Mots (4 Pages)  •  599 Vues

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À une passante

Publication des Fleurs du Mal en 1857.

Dans ce recueil, 18 poèmes sont consacrés à la ville de Paris. Ils sont regroupés dans la section « Tableaux Parisiens », ajoutée en 1861.

Poète fasciné par Paris, source d’inspiration infinie.

Cette grande ville finit par le renvoyer à la solitude et au spleen.

Dans le sonnet À une passante, Baudelaire revisite le topos de la rencontre amoureuse.

C’est le récit d’un coup de foudre particulièrement fugitif qui va illustrer le Spleen et l’Idéal du poète.

Comment le poète, à travers ce sonnet, représente-t-il son Spleen et son Idéal par une rencontre fugitive ?

1er mouvement : Le récit d’une rencontre fugitive (l.1 à 8)

Premier vers consacré à la description de Paris

Allitération en [r] et [s] : « la rue assourdissante autour de moi hurlait » —> vacarme insupportable

Cadre urbain qui confirme le tableau parisien

« La rue » : métonymie des passants et des véhicules qui se trouvent dans la rue

Personnification de la rue par le verbe de parole « hurlait » qui peint une rue bruyante, hostile

« Autour de moi » —> apparition du poète avec un effet d’oppression

Communication impossible —> environnement non propice à une rencontre amoureuse

Apparition de la femme au vers 2 sous forme d’énumération avec un rythme croissant (démarche de la passante et progression vers le poète) —> première impression par la silhouette et le mouvement

Adjectifs qualificatifs mettent en évidence sa grâce : « longue, mince »

« Douleur majestueuse » —> oxymore qui révèle que Baudelaire est attiré par cette femme parce que ce qui émane d’elle, ce mélange de beauté et des souffrance, fait écho aux deux sentiments qui l’animent : le Spleen et l’Idéal.

Le lecteur, comme le poète, aperçoit d’abord une silhouette qui se précise petit à petit

L’objet poétique apparaît au vers 3 : « une femme » —> caractère indéfini

Rencontre fugitive par le verbe « passa » (passé simple) qui fait écho au titre

Hypallage : « fastueuse » a été associé à « une main » ce qui crée une unité d’image —> mouvement très dansant de cette femme

Lexique de la mort : rime entre « majestueuse » et « fastueuse » en « tueuse »

L’enjambement au vers 4 permet lee déploiement de cette vision

Son élégance est notable : la toilette de la passante paraît danser, impression renforcée par le rythme du vers puisqu’il est construit sur quatre temps de trois syllabes

« Sa jambe de statue » au vers 5 —> perfection formelle

La description de cette femme se fait sur un quatrain mais décalé de la structure du poème : il débute au vers 2 et se termine au vers 5 —> surgissement, apparition dans la ville

« Moi, je » au vers 6, met en valeur le poète

Verbe à l’imparfait + adjectif « crispé » —> opposition avec la femme

« Extravagant » —> il se compare à un fou + « buvais » —> assoiffé de cette femme = forme d’ivresse

Sonorité râpeuse : « crispé », « extravagant »

« Ciel livide » au vers 7 est en opposition avec « ouragan »

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