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Analyse + extrait: A Une Passante de Baudelaire.

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Par   •  30 Novembre 2013  •  546 Mots (3 Pages)  •  2 493 Vues

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A une passante

La rue assourdissante autour de moi hurlait.

Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,

Une femme passa, d’une main fastueuse

Soulevant, balançant le feston et l’ourlet;

Agile et noble, avec sa jambe de statue.

Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,

Dans son œil, ciel livide où germe l’ouragan,

La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.

Un éclair… puis la nuit! - Fugitive beauté

Dont le regard m’a fait soudainement renaître,

Ne te verrai-je plus que dans l’éternité?

Ailleurs, bien loin d’ici! trop tard! jamais peut-être!

Car j’ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,

O toi que j’eusse aimée, ô toi qui le savais!

Analyse :

C’est un sonnet : Une suite de deux quatrains suivis de deux tercets.

Dans chaque vers se trouve 12 pieds, ce sont donc des alexandrin.

Les rimes sont en ABBA dans les quatrains puis en CDC, CDD dans les tercets.

Il y a plus de rimes masculines que de rimes féminines.

Il y a 1 rime riche et le reste de pauvres.

A une passante est un sonnet qui provient du recueil « Les Fleurs du mal » dans la section « Tableaux parisiens » publié en 1857.

Il nous parle d’abord de l’apparition de cette femme, de ses pensées pour elle dans la seconde puis l’espoir de la revoir et dans la dernière, la conception de ne plus revoir cette passante.

Dans son poème, Baudelaire nous raconte sa rencontre avec une passante et le coup de foudre qu’il éprouve pour elle. Il commence par décrire le décore (« autour de moi ») puis parler du brouhaha de la rue par une personnification ou en citant « assourdissante » et « hurlait » dans la même phrase.

Le vers 2 admet l’apparition de ce qu’on devine être une personne et le vers 3 et 4 confirme cette hypothèse. Ensuite, le poète ramène l’attention sur lui, il reste spectateur à la scène. Il se trouve crispé, paralysé ce qui diffère de l’attitude de la passante qui est majestueuse, fastueuse et marche avec agilité. Les vers 7 et 8 parlent de regard de Baudelaire sur la passante, cette description continue dans les vers suivants où on apprend qu’il la considère séduisante, une fugitive beauté. La douceur qui le fascine et le plaisir qui tue se contredisent clairement.

Dans la strophe suivante, il utilise le terme « un éclaire… puis la nuit ! », je devine que l’éclaire représente la rencontre avec la passante et que la nuit signifie la peur de ne plus la recroiser.

Puis brutal changement, le poète qui ne faisait que voir cette beauté de passage espère la revoir,

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