Analyse Linéaire du Chapitre II partie 2 du rouge et le Noir de Stendhal

Le Rouge et le Noir de Stendhal

Analyse Linéaire du Chapitre II partie 2

Introduction

Stendhal nom de plume d’Henri Beyle est un écrivain du 19e siècle faisant parti du romantisme. Il est notamment connu pour son œuvre le Rouge et le Noir publiée en 1830 durant une période de trouble encore secouée par les révolutions, engendrant un système politique instable. Dans cet extrait on assiste à la première rencontre entre Julien et Mathilde. Lui étant fasciné par tous ce qui l’entoure cette rencontre avec une fille de marquis de la haute société semble bien décevante.

Problématique :

En quoi la première rencontre entre Julien et Mathilde s’avère-t-elle plus que décevante ?

Mouvements :

• Le premier regard de Julien sur Mathilde
• Les yeux de Mathilde
• Une séduction inattendue

1.Le premier regard de Julien sur Mathilde

Nous sommes dans le cadre d’un repas et avec le pronom indéfini « on » dés la première phrase on remarque que Julien se mélange, s’insère dans cette classe de la société qui n’est pas la sienne de façon si parfaite que l’on ne fait plus la distinction entre lui et le reste de la table.

Point de vue interne de Julien : « entendit ; aperçut ; regardant ; pensa ». On lit son ressenti par rapport à son nouvel environnement. Il observe de façon vif en analysant tous les détails, que se soit le ton sévère de la marquise (qu’il quantifie « un mot sévère », « élevant un peu la voix ») ou la jeune femme devant lui.

La personne devant lui est qualifié de façon méliorative en premier lieu avec des périphrases « extrêmement blonde » et « fort bien faite ».

Il y a une mise en opposition des deux personnages « vis-à-vis de lui ».

Dés le premier regard « elle ne lui plut point ». Ce qui est la réaction inverse de se que l’on attendait. Mais en se penchant plus sur elle avec attention il remarqua qu’elle avait des yeux magnifiques. Comme dans les premières lignes le compliment à un contre balancement car même s’ils semblent incroyablement beaux, Julien pense qu’ils « annonçaient une grande fraicheur d’âme ».

Julien utilise ses yeux pour analyser, contempler, comprendre et c’est aussi à l’aide de ceux si qu’il estime son opposant, en appliquant l’expression les yeux sont le reflet de l’âme.

2. Les yeux de Mathilde

Après avoir étudié l’aspect physique Julien s’intéresse au caractère de Mathilde. Il se sert donc des yeux de la personne pour la définir, et grâce à une métonymie des yeux nous révèle son observation : Mathilde semble s’ennuyer. La conjonction « mais », trahis une certaine hypocrisie car même rongé d’ennui elle reste imposante, à cause de son éducation qui lui oblige de se tenir, se mettre en scène.

Mme de Rênal est toujours dans les pensées de Julien, car celui-ci compare les deux femmes sans motif ni logique particulière de façon désordonnée et tel un souvenir lointain qu’il regrette presque. Mais exprime une fois de plus l’opposition car même si les yeux de Mme de Rênal sont magnifique Julien trouve ceux de Mathilde bien supérieur malgré son âme froide et ennuyée.

En les comparant, Julien ne remarquât pas le caractère impétueux de Mathilde et préfère se souvenir de celui passionné de Mme de Rênal.

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