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A une heure du matin // Spleen de Paris Lecture analytique

Commentaire de texte : A une heure du matin // Spleen de Paris Lecture analytique. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Juin 2019  •  Commentaire de texte  •  421 Mots (2 Pages)  •  2 436 Vues

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A UNE HEURE DU MATIN Trame de lecture analytique

Spleen de Paris (1867 posthume), écrit après les FM (1857)

Introduction sur Baudelaire, sa place dans la Littérature, la place du Spleen de Paris en Prose après les Fleurs du Mal en vers. La situation particulière de ce poème qui fait partie des « doublets » (comme l'invitation au Voyage, la Chevelure...).

Projet de lecture/ problématique : La poésie est-elle une rédemption à la solitude et au désespoir du poète ?

Lecture à voix haute du poème et annonce du plan.

Plan :

-

-Les deux premiers paragraphes : situent le temps et l'espace. A une heure du matin (titre), seul chez soi (double tour à la serrure). Silence du milieu de la nuit accentue la solitude physique

-

Paragraphe central : développe la solitude morale du poète face à la masse des imbéciles et des importuns que l'homme de lettres doit rencontrer pour gagner sa vie. RV inutiles et vains, conversations dérisoires. Effet des dialogues et propos rapportés. Diminuent ou renforcent le sentiment de solitude ? Noter les verbes à l'infinitif : impression de « notes » rapides comme dans un journal, pas de verbes conjugués comme dans un récit. Impression de mécontentement qui se retourne contre le poète lui-même. Relever l'expression « tuer le temps ». C'est bien le problème de CBaudelaire, sauf que c'est l'inverse : il a l'impression de perdre sa vie à la gagner. Le temps est son principal ennemi (nombreux poèmes dans ce sens dans les Fdum).

-

Dernier paragraphe : prière à Dieu pour devenir ou rester un bon poète ou pas inférieur à ceux qu'il

méprise (cités dans le paragraphe central).

Globalement : noter les signes de lassitude, les points d'exclamation, les termes familiers comme « ouf! « Enfin ! ». La solitude est marquée par le contraste entre 1) la solitude choisie voulue du Premier paraphraphe 2) L'isolement consterné face à la bêtise des gens de lettres rencontrés dans le 2e paragraphe. 3) La prière à Dieu, seul au milieu de la nuit à pouvoir dialoguer avec le Poète (il n'y a plus de muse, enfant capricieuse mais présente dans Recueillement). Le seul personnage féminin est une « sauteuse » (une ballerine ?) qui ne sait même pas orthographier le nom de la déesse de l'amour (Venustre pour Vénus). S'interroger sur cette singulière prière : ne pas être pire que les autres. Humour noir ou désespoir ? Espérance modeste ? Il faudra construire l'explication là-dessus.

Ne pas oublier une conclusion,

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