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F.W TAYLOR, « Principes d’organisation scientifique des usines »

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Par   •  20 Janvier 2018  •  Fiche de lecture  •  670 Mots (3 Pages)  •  1 125 Vues

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Sociologie des organisations

Résumé des lectures

F.W TAYLOR, « Principes d’organisation scientifique des usines »

Le but d’une organisation est d’assurer à l’employeur est à l’employé la prospérité maxima. Ce qui signifie pour le patron : Le développement intégral de chaque branche de telle sorte que la prospérité soit permanente et des gros dividendes pour la compagnie et lui-même

Et pour l’employé : un salaire plus élevé et les moyens d’atteindre son rendement maximum

L’organisation actuelle des entreprises est faite de telle sorte que la guerre prédomine et que les membres considèrent impossible d’organiser leurs relations mutuelles. Or, la prospérité de l’employeur ne peut durer que si elle est accompagnée de celle de l’employé et inversement.

L’auteur part du constat suivant : l’ouvrier s’arrange pour faire délibérément le moins de travail possible et pour faire croire à son patron que sa cadence est en fait rapide. Il y a donc une limitation systématique de la production. La disparition de cette flânerie provoquerait un tel abaissement du prix de revient qu’il y aurait un élargissement des marchés intérieurs/extérieurs ainsi qu’une amélioration des conditions salariales, de travail et d’habitation des ouvriers. Malgré les effets bénéfiques d’une accélération de la cadence de production, les ouvriers persistent à flâner pour les trois raisons suivantes :

1.L’erreur existant chez les ouvriers, ceux-ci pensent qu’une augmentation du rendement provoquerait le licenciement de nombreux travailleurs.

Cette idée se révélerait infondée, même fausse puisque chaque innovation ou perfectionnement dans la production a amené à l’augmentation du besoin de main-d’œuvre (Exemple du soulier)

Il faut donc éduquer les ouvriers afin qu’ils cessent de penser ainsi et de freiner leur production

2. L’ignorance des employeurs quant au temps véritablement nécessaire pour accomplir une tâche, fait qu’il est dans l’intérêt de l’ouvrier de flâner.

Il y a la flânerie naturelle (tendance des ouvriers à prendre leurs aises) et la flânerie systématique (l’ouvrier est poussé à ralentir sa production par les autres ouvriers et par le patron)

Le patron doit faire des analyses précises du temps nécessaire à chaque tâche et l’imposer aux ouvriers

3. l’effort ouvrier est mal utilisé

Il faut remplacer les gestes maladroits et inutiles par le geste le plus rapide. Ce geste rapide est trouvé par des analyses complète de toutes les méthodes possibles pour faire la tâche.

L’organisation scientifique moderne du travail propose une coopération intime entre la direction et les ouvriers. Cette science se décompose en 4 points :

  1. Développer pour chaque élément du travail de l’ouvrier, une science remplaçant les anciennes méthodes
  2. Spécialiser, former et entraîner l’ouvrier au lieu de le laisser choisir comment accomplir sa tâche
  3. Contrôler le travail de chacun afin de s’assurer qu’il soit exécuté selon les principes posés
  4. Partager la responsabilité et la tâche entre la direction et l’ouvrier : la direction est chargée de préparer la tâche (spécifier ce qu’il faut faire, comment et en combien de temps) et l’ouvrier est chargé d’exécuter. S’il parvient à le faire selon les prescriptions données, son salaire est majoré.  

L’organisation scientifique moderne du travail s’oppose donc au système « d’initiative et stimulant » dans lequel l’employé donne sa meilleure initiative et reçoit en retour, un stimulant spécial de l’employeur.

Benjamin CORIAT

Le chronomètre est entré dans l’atelier et a engendré de nombreuses révolutions. D’abord, il a brisé la maîtrise ouvrière en substituant aux secrets du métier un geste parcellaire répété. Ce faisant, il a exproprié le savoir ouvrier pour le donner aux directions d’entreprises. Le chronomètre est donc un instrument politique de domination sur le travail.  Il a brisé les résistances ouvrières les plus avancées, car avant, l’ouvrier de métier pouvait marchander son savoir et imposer sa cadence. A présent, le savoir est banalisé de telle sorte qu’il puisse être accompli par l’ouvrier-masse. Tout est agencé pour permettre l’essor de la production de masse.

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