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Sociologie politique

Discours : Sociologie politique. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Octobre 2021  •  Discours  •  1 016 Mots (5 Pages)  •  330 Vues

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Lors des élections législatives de 1978 en France, 80% des ouvriers auront un vote de gauche (PCF ou PS), ainsi en analysant ce résultat, de nombreux chercheurs en sociologie électorale et politologues se sont accordés sur l’existence d’un vote de classe, qui sera à cette période à son apogée. Le vote est un acte individuel mais aussi un comportement social qui obéit, selon Daniel Gaxie, à une logique dispositionnelle (l’électeur pense politiquement en fonction des attitudes et croyances, des dispositions, qu’il a intériorisées au cours de sa socialisation) et à une logique transactionnelle (voter c’est répondre à une question et une offre électorale donnée dans un contexte politique particulier). Cette idée du vote comme comportement sociale qui répond à une logique dispositionnelle rejoint l’idée de Paul Lazarsfeld et de sa célèbre phrase « on pense politiquement comme on est socialement ». En ce sens, il parait logique de constater un vote de classe, c’est à dire d’individus regroupés et votant pour une offre électorale dont les valeurs sont relativement proche de celles que partagent ces individus eux-mêmes socialement proche. Cela dit, l’offre électorale, les électeurs et plus largement la société́ ne sont pas des choses inamovibles, bien au contraire. Une étude réalisé par le CEVIPOF peu avant l’élection présidentielle française de 2017, démontre que 44% des ouvriers voulant voter se diraient prêts à le faire pour l’extreme droite. De ce fait, il est plausible d’envisager que le vote ouvrier, ne soit pas le même que dans les années 1980 et plus largement que le vote de classe lui même ne soit pas autant visible, qu’il se soit transformé ou qu’il ait disparu. Cette opposition du vote ouvrier d’une période à l’autre nous interroge sur les transformations qu’ont pu connaitre la société et le paysage politique français, elle nous interroge aussi et surtout sur le vote de classe, concrètement on peut se demander si le vote de classe existe encore de nos jours ?

Il s’agira de voir en premier lieu ce qu’est une classe sociale et comment les individus se retrouvent socialement constitués, pour ensuite voir si, suite aux transformations sociétales et électorales, le vote de classe subsiste de nos jours.

I) La classe sociale et la socialisation primaire

A) Le concept de classe sociale : Karl Marx, classe en soi ( appartenance objective, appartenir à une classe par traits communs : salaire, niveau de vie etc.) classe pour soi (s’identifier à la classe sociale, l’accepter, la revendiquer).

B) Analyse sociologique et psycho-sociologique du vote : modèle de Columbia « on pense politiquement comme on est socialement » (Paul Lazarsfeld), —> déterminisme social qui impact le choix de vote, de ce fait le choix de vote n’est pas un choix individuel ). Modèle de Michigan, identification partisane, l’électeur vote en fonction d’un lien affectif à l’un ou l’autre coté du clivage gauche/droite—> identification partisane = perception de la politique).

C) Les variables explicatifs du vote : ( Guy Michelet et Michel Simon ) —> configurations idéologico-symboliques : classe sociale et appartenance au catholicisme.

Transition partie 2 : Tertiarisation de la société, baisse du taux d’ouvriers, recul de la religion, émergence de nouveaux partis hors systèmes traditionnels etc. autant d’éléments qui questionnent sur les interprétations

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