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Essays Anglais, myths and heroes

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Par   •  22 Avril 2020  •  Dissertation  •  1 864 Mots (8 Pages)  •  501 Vues

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« La sociologie compréhensive (telle que nous la concevons) considère l’individu isolé et son activité comme étant son unité de base, je dirai : son ‘atome’ » écrivait Max Weber dans ses Essais sur la Théorie de la Science (1904). Dès la naissance des sciences sociales dans le monde, deux tendances agonistes ont vu le jour : l’individualisme méthodologique de Max Weber, et le holisme méthodologique de Émile Durkheim. Ces deux modes de pensées ont longtemps été disputés, confrontés et défendus.

En effet, dans le monde à partir du XIXème siècle soit lorsque la sociologie a commencé à prendre forme, une position face à face judicieuse entre l’holisme (mode de pensée qui permet d'expliquer des faits sociaux élémentaires par d'autres faits sociaux et dans lequel le milieu influence l’individu) et l’individualisme (notion qui défend l'idée que les éléments fondant l'histoire de l'humanité sont à attribuer à des actions individuelles et dans lequel l’individu influence le milieu) s’est formée.

Alors, l’opposition entre holisme et individualisme méthodologique est-elle pertinente ? Le sociologue est-il toujours objectif ? Est-ce l’individu qui influence le milieu ou le milieu qui influence l’individu ? L’action sociale est-elle toujours dirigée ou influencée par autrui ? Est-il possible de ne pas confronter holisme et individualisme ? Est-ce possible de clarifier cela ? L’opposition entre holisme et individualisme méthodologique est pertinente, cependant, elle ne l’est pas toujours.

L’opposition entre l’holisme et l’individualisme méthodologique est pertinente. En effet, ces deux types de pensée définissent différemment le social (S1) et ont également des méthodes et techniques de la sociologie différentes (S2).

Pour définir le social, les holistes et les individualistes ont procédé différemment. Effectivement, des holistes méthodologiques comme Karl Marx (sociologue allemand né en 1818 et décédé en 1883) et Émile Durkheim ( sociologue français considéré comme le père de la sociologie né en 1858 et décédé en 1917) définissent le social comme étant l’ensemble des règles, des normes, et des structures qui s’imposent à un individu dans une société donnée. Dans ce cas, l’individu dépend d’une société et sa conduite est dictée par la société dans laquelle il se trouve et il existe une conscience collective. En revanche, les individualistes méthodologiques comme Max Weber (économiste et sociologue allemand aussi considéré comme un père de la sociologie, né en 1864 et mort en 1920) définit le social comme tout comportement doté de sens et trouvé vers autrui. Cela découle du néo-kantisme et signifie que l’homme ne peut appréhender le réel tel qu’il est mais tel que l’esprit peut le concevoir. Aussi, la sociologie du fait social a été étudié par ces différents auteurs et il en ressort à nouveau des résultats différents. En effet, Durkheim analyse la sociologie du fait sociale dans Les règles de la méthode sociologique (1895) et explique qu’il s’agit d’une démarche calquée sur celles des sciences exactes. La sociologie étudie les faits sociaux comme des « choses ». Le sociologue est dans la position de l’observateur extérieur qui détermine les lois, sur le modèle de la physique, en étudiant des régularités. Weber lui, étudie la sociologie de l’action sociale et explique que l’action humaine est sociale lorsqu'elle est dirigée ou influencée par autrui. Le sociologue doit alors chercher à comprendre les motivations de l'action des individus. Il doit y avoir une intentionnalité de la part d’un individu et pas seulement une relation simple de cause à effet. Par exemple, il y a une différence entre des individus qui ouvrent un parapluie quand il commence à pleuvoir (relation de cause à effet) ou la collision entre deux cyclistes (geste non-intentionnel). Pour le deuxième exemple, le fait ne deviendrait social que s’il y avait manœuvre d’évitement ou échange d’injures. C’est ce que qui est appelé l’approche compréhensive. La démarche compréhensive sert à comprendre le sens visé par l’acteur lors de ses actions sociales. Il s’agit alors d’adopter une vision emphatique afin de trouver ce sens subjectif immédiat : un motif accordé par l’individu à son action. On accorde à l’individu une grande autonomie et on ne cherche pas encore à interpréter ou déchiffrer son action. De ce fait, il est clairement possible de différencier le holisme et l’individualisme méthodologique car les holistes montrent que l’individu a un impact dans le milieu alors que les individualistes montrent le contraire soit que c’est le milieu qui impact l’individu.

Aussi, entre le holisme et l’individualisme méthodologique, il existe des méthodes et des techniques de la sociologie qui sont différentes. En effet, selon Durkheim, il faut considérer les faits sociaux comme des choses. Il y a donc une certaine objectivité de la part du sociologue. La cause d’un fait social doit être expliquée par rapport à un autre fait social et c’est la méthode comparative qui doit être utilisée pour déterminer les causes sociales des fiats sociaux. Par exemple, Durkheim en comparant des statistiques sur le suicide dans différents pays européens dans son livre Le suicide datant de 1897, a pu démontrer que sa fréquence était liée au degré d’intégration de l’individu dans la vie sociale et familiale. Il va montrer les transformations des liens de solidarité entre l’individu et la société. Il distingue d’abord dans les sociétés traditionnelles, la solidarité organique et dans les sociétés modernes la solidarité mécanique. En revanche, pour Weber, une loi sociologique doit répondre à une double adéquation : une adéquation causale (vérifiée par des régularités statistiques) et une adéquation significative (action qui a un sens). Cette méthode a été mise en place dans son ouvrage intitulé L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme datant de 1904-1905. Il divise son analyse en quatre étapes : La position du problème à partir de données statistiques mettant en évidence une corrélation entre capitalisme et protestantisme, la construction d'un idéal-type, l'éthique protestante, c'est-à-dire un modèle de vision du monde et de conduite des protestants puritains, la construction d'un second idéal-type,

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