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Le mal logement

Dissertation : Le mal logement. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Juillet 2017  •  Dissertation  •  2 609 Mots (11 Pages)  •  1 971 Vues

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        4 millions de personnes sont concernées par le mal-logement en France, selon la fondation Abbé Pierre. On observe une augmentation du phénomène de mal logement en France du fait de la montée de la pauvreté. En 2013 on recensait 3,5 millions de mal logé. Etre en situation de mal-logement signifie dans un premier temps vivre dans un habitat de très mauvaise qualité, 2,4 millions de personnes sont concernées. Dans un second être mal logé, c’est manquer d’espace. Dans un troisième temps être mal logé c’est ne pas disposer de logement à soi, vivre à la rue ou hébergé par un ami, un membre de sa famille ou une association. Ces personnes vivent donc dans des conditions difficiles, et les conséquences sont lourdes. Les pouvoirs publics tentent de trouver des solutions, ainsi que les travailleurs sociaux. Quelles sont les conséquences du mal logement sur les individus et comment les pouvoirs publics tentent de traiter ces situations ? Quel est l’intérêt de l’auto-réhabilitation ? Premièrement nous allons traiter la partie sur les conséquences du mal logement et les réponses des pouvoirs publics. Deuxièmement, nous parlerons des côtés problématiques et des côtés positifs du projet d’auto réhabilitation, et des solutions pour améliorer la situation de mal logement en France.

  1. Conséquences du mal logement en France et comment les pouvoirs publics tentent de traiter les situations.

Les individus en situations de mal logement vivent dans des conditions difficiles, souvent par manque d’espace, des logements défectueux, ou encore des personnes sans domicile fixe, les conséquences doivent être difficile financièrement moralement et physiquement. Ces individus font face à d’énorme barrière, les pouvoirs publics tentent de venir en aide à ses personnes en apportant des lois, de l’argent et des logements.

  1. Conséquence du mal logement

En 2014, l’INSEE compte 693 978 personnes privées de domicile personnel. C’est à dire les personnes sans domicile, les personnes en résidences sociales, les personnes en chambre d’hôtel, des personnes habitant dans des logements de fortunes (cabane, caravane…) et enfin des personnes vivant chez des connaissances à lui. Ses personnes sont donc contraintes de vivre sans adresse fixe, sans aucune identité. On surnomme ses personnes de sans abri, une personne est qualifiée de « sans-domicile » un jour donné si la nuit précédente elle a eu recours à un service d'hébergement ou si elle a dormi dans un lieu non prévu pour l'habitation (rue, abri de fortune). En 2015, 497 sans domiciles sont morts. Les conditions de vie de ses personnes sont très difficiles et épuisant moralement car dormir dehors ou dormir sans pouvoir avoir recours à l’eau, l’électricité, cela veut dire vivre sans pouvoir manger, ni boire. Il est certainement difficile pour eux d’avoir un bon état de santé, et une bonne hygiène de vie. De plus, ses personnes ne connaissent pas de stabilité de vie, ils vivent au jour le jour, sans savoir où dormir. Ce sont souvent les plus précaires, ils disposent donc de peu de ressource pour subvenir à leur besoin primaire. Ils sont en marge de la société de consommation.

Le mal logement ne signifie pas seulement ne pas disposer d’habitat, cela signifie aussi de vivre dans des conditions difficiles.

        D’après l’INSEE, 10 millions de personnes sont touchées, de près ou de loin, par la crise du logement. Occuper un titre de logement ne signifie pas que la qualité de celui-ci est satisfaisante. Ainsi en 2014, 2 778 000 personnes vivent dans des logement défectueux, privation de confort, des logements surpeuplés, des personnes vivant en précarité énergétique. Cela représente, une grande partie de la population en France. On parle de privation de confort lorsque le bâtiment habité tombe en ruine, lorsque ce dernier présente des bactéries qui peut amener à des maladies respiratoires ou encore lorsque des personnes vivent sous un toit mais sont privées du confort sanitaire de base. Elles ne disposent pas d’eau courante, de douche ou de WC intérieurs, de coin cuisine, ou de moyen de chauffage. 2 millions de personnes sont concernés par ce problème. Autre source d’inconfort : le manque de place. Une résidence doit comporter nécessairement une pièce de séjour pour le ménage, une chambre pour chaque couple d’adultes, une chambre pour chaque adulte célibataire, une chambre pour deux jeunes enfants, une chambre par grand enfant ou une chambre pour deux grands enfants du même sexe. S'il manque deux pièces ou plus, l’habitat est considéré en état de surpeuplement accentué. 93.400 personnes connaissent une telle situation en France. S’ajoute à ce phénomène les dépenses liées au logement qui ne cesse de s’accroitre, les familles aux revenus modestes connaissent ce qu’on appelle « l’effort financier excessif » et « le froid à domicile ».  

Les ménages français consacrent en moyenne 22% de leur budget à leur logement. Une situation difficile à tenir pour les 1,4 million de propriétaires qui vivent sous le seuil de pauvreté et qui redoutent le moindre pépin. 5 millions de personnes rencontrent ce qu’on appelle la précarité énergétique, c’est une personne qui éprouve dans son logement des difficultés particulières à disposer de la fourniture d’énergie nécessaire à la satisfaction de ses besoins élémentaires en raison de l’inadaptation de ses ressources ou de ses conditions d’habitat. Si certains la jugent restrictive car elle ne traite que du logement (et pas du transport par exemple), cette définition a le mérite de bien faire le lien entre deux aspects, les ressources et les conditions d’habitat. Ceci montre la précarité du pays ainsi que les difficultés financières que rencontre le public. On remarque aussi que les loyers augmentent plus vite que les revenus entre 2002 et 2013, les locataires ont vu leurs revenus croître de 1,15% par an en moyenne en HLM et 1,01% dans le privé. Dans le même temps, les dépenses de logement ont bondi de 5,56% en HLM et 3% dans le privé. Ainsi un million de ménage à faible ressources déclaraient avoir des difficultés à régler leurs dépenses de logement.

        En France, le mal logement est partout autour de nous, les ménages sont souvent précaire mais pas seulement. Les difficultés à payer le loyer ou les factures d’énergies touchent de plus en plus les ménages modestes. Il y a donc de plus en plus de personne touché par la crise du logement. Les pouvoirs publics ont donc besoins de donner des réponses à ses personnes qui vivent dans des conditions de vie difficile.

 

  1. Solutions des pouvoirs publics

Pour être loué, un logement doit être conforme aux normes de décence. Il ne doit pas présenter de risques pour la sécurité ou la santé des locataires. Le bailleur est tenu de remettre au locataire un logement décent, ne laissant pas apparaître de risques manifestes pouvant porter atteinte à la sécurité physique ou à la santé et doté des éléments de confort le rendant conforme à l’usage d’habitation. Le logement doit disposer au moins d’une pièce principale ayant soit une surface habitable au moins égale à 9 m2 et une hauteur sous plafond au moins égale à 2,20 m, soit un volume habitable au moins égal à 20 m3. Le bailleur doit fournir un logement en bon état d’usage et de réparation, ainsi que les équipements mentionnés au contrat de location en bon état de fonctionnement. Le bailleur doit assurer au locataire un usage paisible du logement. Le bailleur doit le garantir des vices ou défauts de nature à y faire obstacle, à l’exception de ceux qui relevés dans l’état des lieux auraient fait l’objet d’une clause expresse de travaux. Le bailleur est tenu d’entretenir les locaux en état de servir à l’usage prévu par le contrat, et d’y faire toutes les réparations, autres que les réparations locatives, nécessaires au maintien en état et à l’entretien normal des locaux loués. Les pouvoirs publics s’efforcent de venir en aide aux ménages en appliquant des lois, des réglementations mais pas seulement, ils construisent des parcs sociaux afin d’aider les ménages les plus pauvres.

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