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La Mort dans la relation de soin.

Dissertation : La Mort dans la relation de soin.. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Décembre 2018  •  Dissertation  •  3 156 Mots (13 Pages)  •  1 643 Vues

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                                                                                                                                    [pic 1]

REPUPLIQUE DU BENIN

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Ministère De l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

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UNIVERSITE DE PARAKOU

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FACULTE DE MEDECINE

Première année

Exposé de PSYCHOLOGIE Médicale

Thème

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Groupe 8

RESPONSABLE DU GROUPE                           SOUS LA DIRECTION DE

AGASSOU Audrey                                                       Pr. Prosper GANDAHO

                                                                                       Pr. Francis T. TOGNON

                                                                                        Pr. Anselme DJIDONOU

ANNEE ACADEMIQUE : 2017-2018

SOMMAIRE

Introduction

  1. Définitions
  1. La mort
  2. La maladie
  3. Relation soignant/soigné
  1. Les types de morts
  2. Le patient en fin de vie
  1. Les étapes de la mort
  2. Les émotions du patient
  3. Les mécanismes de défense du patient
  1. Le soignant et ces émotions
  1. Le soignant
  2. Les émotions
  3. Les mécanismes de défense

Conclusion

Bibliographie

 

Introduction

   L’homme naît, vie et meurt. Tout individu atteint d’une altération psychique ou organique fait recours à un soignant, pour qu’il soigne sont mal. Malheureusement, il est à constater que dans ce processus de rétablissement, la mort s’en suit dans certain cas. La mort est donc un tabou, que le médecin ne cesse de transcender au cours de son exercice. IL s’agira pour nous de définir la mort et de décrire sa place dans la relation de soins.

  1. Définition
  1. La mort

   Dans les dictionnaires courants, la mort est définie comme « l’arrêt complet et définitif des fonctions respiratoires et circulatoires, c'est-à-dire des fonctions vitales de l’homme ». Pour l’anthropologie, une autre vision de la mort impose l’idée d’un processus commencé bien avant que l’événement ne survienne. En l’occurrence la maladie ou bien un accident : « La vie est un équilibre fragile entre la naissance et la mort des cellules du corps, un lent processus de vieillissement qui aboutit inexorablement à la mort de l’individu ». L’être humain est capable d’anticiper l’idée qu’il doit mourir un jour et peut en faire l’objet de discussions avec autrui et de réflexion à travers des écrits, tout en se trouvant dans un état de bien-être physique et psychologique.

  1. La maladie

  Selon le dictionnaire, le petit Larousse de la médecine la maladie est définie comme une : « Altération de la santé d’un être vivant. Toute maladie se définit par une cause, des symptômes, des signes cliniques, une évolution, un pronostic et un traitement ». La maladie crée une différence entre le malade et une personne en bonne santé : « La maladie stigmatise l’individu en ce sens qu’elle vient modifier la relation entre la personne malade et les autres, entre les soignants et les soignés ». De plus, la visibilité de la maladie sur le corps annonce parfois la mort prochaine : « Le malade glisse progressivement du statut de malade à celui de mourant puis de mort, parfois même avant l’heure ».

  1. Relation soignant/soigné : une relation particulière.

   Tout être humain a besoin d’attention, de tendresse. Surtout d’un regard, d’une émotion, d’une parole, d’un sourire qui témoigne de l’attention portée à l’autre. Dans la relation soignant/soigné, deux personnes se rencontrent, chacun avec sa propre histoire, sa personnalité, sa vie. « Lien existant entre deux personnes de statut différent, la personne soignée et le professionnel de santé. Cette relation nécessite : un engagement personnel du soignant, le malade étant accepté sans jugement de valeur, tel qu’il est, avec un autre mode de raisonnement, d’autres réactions et d’autres sentiments et un minimum de disponibilité. »

  1. Les types de mort

  1. La mort biologique

   En biologie, la mort d'un être vivant est « l'arrêt irréversible des fonctions vitales : assimilation de nutriments, respiration, fonctionnement du système nerveux central. Elle est suivie de la décomposition de l'organisme mort sous l'action de bactéries ou de nécrophages. »

  1. La mort clinique

   C'est « la constatation par un médecin des premiers signes d'apparition de la mort ». Il constate la disparition du regard qui devient fixe ainsi que la dilatation des pupilles. On peut parler de « mort respiratoire que le médecin cherchait aux siècles derniers en mettant un miroir sur la bouche du patient pour voir s'il y avait ou non formation de buée ».

  1. La mort administrative

Il existe une définition officielle de la mort en France. C’est la constatation des quatre signes fondamentaux :

  • Abolition contrôlée de la respiration spontanée
  • Abolition de toute activité des nerfs crâniens
  • Perte totale de l'état de conscience, à l'exception des réflexes du tronc et des membres
  • Un électroencéphalogramme plat pendant trois minutes ».

  1. La belle mort

   La belle mort est décrite par Catherine MERCADIER comme une mort qui « raccourcit au maximum la trajectoire du mourir et protège l’entourage du spectacle d’une lente agonie ». Elle est énoncée comme la mort dite « idéale » à l’hôpital.

  1. La bonne mort

   La bonne mort, est décrite comme « une mort préparée ». Cette mort-là n’est décrite que par les situations provenant des services de soins palliatifs. Les patients se préparent à leur mort de façon « sereine » et ne subissent pas d’acharnement thérapeutique mais au contraire dispose de temps pour leurs familles, pour tout ce qu’ils souhaitent entreprendre avant de mourir. Les soignants appréhendent les situations de fin de vie et la mort de façon beaucoup plus sereine quand ils peuvent réaliser un véritable accompagnement, et voir mourir la personne avec dignité, apaisée et surtout sans aucun acharnement thérapeutique. « Belle mort » et « bonne mort » relèvent « d’un nouveau savoir-mourir » qui affecte de façon moindre les soignants ».

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