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RIN1013 TN2

Étude de cas : RIN1013 TN2. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Juillet 2020  •  Étude de cas  •  3 649 Mots (15 Pages)  •  1 355 Vues

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Questions de compréhension

1. Qu’est-ce qui contribue à la surcharge quantitative du travail (sur les plans physiques et psychologiques) dans l’organisation du travail? (2 points)

La surcharge quantitative du travail se produit lorsque l’on impose aux travailleurs un flux constant d’objets ou de clients à traiter ou lorsque l’on ajuste de façon serrée l’effectif à la demande afin d’éliminer les temps morts et maximiser le temps travaillé. À cause de ces contraintes, le travailleur ressent une fatigue accrue qui augmente le risque de stress puis de maladie. Ainsi, les travailleurs deviennent fatigués physiquement et mentalement.

On dit donc qu’il y a surcharge lorsque l’employé doit accomplir trop de tâches à la fois ou effectuer des tâches dans une période insuffisante. Pour éviter une surcharge, il faut que la charge de travail soit proportionnelle aux capacités et au potentiel d’adaptation du travailleur.

Il faut distinguer la surcharge quantitative, qui se rapporte à la quantité de travail, de la surcharge qualitative, qui se rapporte aux exigences intellectuelles du travailleur par rapport à sa formation, à l’information qu’il détient pour faire le travail.

2. Quels sont les facteurs de risque pour la santé chez les travailleurs par quarts (de soir ou de nuit)? (1 point)

Les travailleurs par quart souffrent généralement de problèmes de sommeil, suivis de problèmes digestifs, hormonaux et circulatoires et de problèmes d’humeur qui en découlent, puis de problèmes psychologiques liés aux effets néfastes des horaires sur la vie sociale et familiale et au niveau croissant de détresse psychologique. Ces effets augmentent avec l’âge, car le corps perd progressivement ses capacités d’adaptation.

Il a été démontré que l’organisme est conçu afin de suivre le rythme circadien. En fait, le système circadien peut se synchroniser complètement au travail de nuit si le travailleur garde le même rythme pendant trois à quatre semaines. Cependant, ce rythme est bouleversé par une seule journée d’activités diurnes. Ainsi, il faudrait que le travailleur de nuit continue à vivre de nuit même lors de ses journées de congé afin d’éviter les problèmes de santé reliés au travail de nuit, ce qui est pratiquement impossible dans notre société.

3. Selon le texte 6, quelles sont les caractéristiques sociodémographiques des bourreaux de travail? (2 points)

Selon l’idée populaire, les bourreaux de travail sont des hommes d’âge moyen qui occupent un emploi de col blanc. Un grand nombre de ces personnes sont décrites comme ayant une personnalité de type A (négligent leur santé et leurs relations interpersonnelles au profit de leur poursuite de l’excellence).

Cependant, dans le texte 6, les données ont été recueillies auprès de personnes se considérant elles-mêmes, pour une raison ou pour une autre, comme étant des bourreaux de travail, sans explications supplémentaires exigées.

Ainsi, selon les données du texte 6, plus de 1 Canadien sur 4 déclare être un bourreau de travail. De plus, il semble que l’âge ne soit pas un facteur qui influe sur le taux de travail. Aussi, les Canadiens vivant seuls (23 %) et les Canadiens mariés sans enfants (25 %) sont moins susceptibles de se déclarer bourreaux de travail que ceux faisant partie d’une famille monoparentale (35 %) ou biparentale (34 %) ayant des enfants de 5 à 14 ans.

De façon surprenante, 22% des Canadiens n’ayant aucun revenu, et 23 % des Canadiens dont le revenu personnel est inférieur à 10 000 $, se considèrent comme des bourreaux de travail. Comparativement, 36 % des personnes ayant un revenu de 60 000 $ et plus se considèrent ainsi.

Finalement, plus de la moitié des personnes qui travaillent plus de 60 heures par semaine se considèrent des bourreaux de travail.

Selon l’étude, ces personnes se considérant comme des bourreaux de travail sont plus inquiètes et moins susceptibles de se sentir heureuses ou satisfaites face à la vie que d’autres Canadiens. Cependant, ces personnes sont tout aussi susceptibles que les autres adultes d’aimer leur emploi et d’être satisfaits de leur situation financière et de leur estime de soi.

4. Selon le texte 8, pour chacun des enjeux contemporains du vieillissement au travail, indiquez quels mécanismes d’exclusion ils peuvent engendrer. Comptez au moins une page pour répondre. (2 points)

Les enjeux contemporains du vieillissement au travail sont en lien avec la polyvalence et la variété des tâches, les horaires de travail, les contraintes de temps, les aspects collectifs du travail, l’apprentissage et la formation professionnelle, et la précarité d’emploi.

Du côté de la polyvalence et la variété des tâches, le développement de formes flexibles d’organisation rend de plus en plus fréquentes les situations où un même employé doit effectuer plusieurs tâches différentes, voire occuper plusieurs postes de travail, au cours d’une période de quelques semaines, quelques jours, ou quelques heures. Les travailleurs vieillissants ont la réputation d’éprouver des difficultés spécifiques lors des changements dans le travail. Ainsi, il existe deux facettes au mode d’exclusion pour cet enjeu : les troubles de santé pouvant résulter de ce mode de travail pour les travailleurs vieillissants peuvent résulter en une perte d’emploi dans les années suivantes, puis, lors d’une diminution d’effectif, il sera plus tentant pour l’employeur de garder les effectifs qui sont disponibles pour la réalisation de plusieurs tâches, plutôt que les travailleurs âgés qui n’ont pas cette capacité.

Ensuite, les horaires de travail sont de plus en plus atypiques considérant les transformations du travail visant l’augmentation de la flexibilité fonctionnelle. On demande parfois du travail de fin de semaine, de soir ou de nuit, posté, sur appel, en horaires variables à court préavis, brisés, etc. Avec l’âge et la durée d’exposition, les capacités d’ajustement à ces types de travail diminuent; les travailleurs vieillissants y ont une tolérance de moins en moins grande. Ces horaires atypiques sont très exigeants pour tous et entraînent des problèmes de santé chez les travailleurs plus âgés, les forçant à prendre un poste de jour régulier, ce qui n’élimine pourtant pas les problèmes de santé déjà apparents.

Puis, les contraintes de temps, associées à l’augmentation des cadences imposées par le procès de production, conduisent fréquemment à une intensification du travail. Plusieurs travaux démontrent une augmentation

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