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Projet de soin

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Par   •  19 Février 2019  •  Étude de cas  •  1 733 Mots (7 Pages)  •  528 Vues

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Projet de soins

Présentation du service :

Nous sommes dans un service de psychiatrie en USAO (Unité de Soins en Accueil Ouvert) pour lequel il y a en général 3 infirmiers par poste. On y accueille des patients non stabilisés pour qui il y a eu un changement de traitements, pour une rechute ou une première décompensation. Il y a actuellement 9 patients.

Ce projet de soins est réalisé sur la deuxième semaine de stage.

Recueil de données :

Ce recueil de données concerne une femme de 25 ans, née le 10/07/1993, à Ambilly.

Elle est entrée le 19 Septembre 2018 vers 11h en USAO, après son hospitalisation au CHR de Lille en service orthopédique. Son médecin de ville est le Dr Annabelle Causin.

Madame M, célibataire titulaire d’un BTS esthétique et cosmétique travaillant dans un SPA jusqu’en 2016, puis dans un laboratoire de cosmétique pendant 1 an. Elle est actuellement en arrêt de travail.

Madame M à un frère et une sœur, un père militaire en retraite et une mère couturière. En dehors de l’hospitalisation la patiente vie chez ses parents.

Jusqu’à cette hospitalisation aucun contact avec la psychiatrie.

Elle est EPC porteur.

En 2017, ayant vu un medium et lui aurait prédit un mariage avec un homme.

Madame M entame des recherches sur internet et trouve une célébrité qui correspond au descriptif. Quelques temps après, elle pense qu’il y a un complot et que des cameras l’observent en permanence.

Fin aout elle verbalise un mal être à ses parents, fait une première tentative avortée par les parents qui prennent rendez-vous avec un psychologue.

Dans la nuit du 27 aout elle se défenestre du 4eme étages suite à une majoration des délires et une volonté de mourir.

Suite à cette chute elle présente une fracture déplacée des processus transverses droit de L4 et L5, Une fracture comminutive, déplacée complexe des deux ailerons et du corps de sacrum, une fracture du coccyx, Une fracture peu déplacée bifocal de la branche ishio-pubienne droite. Et enfin une Fracture du fond cotyloïdien stabilisée par du matériel chirurgical (plaque/vis) se prolongeant au bords internes.

Les racines nerveuses inferieures du plexus sacrés droit sont en contact étroit avec des fragments osseux de l’aileron sacré homolatéral.

A ce jour la patiente présente une incontinence urinaire et fécale, des douleurs dans le bassin qui pourrait s’expliquer, peut-être, par le syndrome de la queue de cheval. Un rendez-vous le 19 octobre avec le Dr Wunenburger au CHR de Lille en service d’orthopédie et traumatologie a été réalisé pour faire le point.

La patiente appréhendait beaucoup ce rendez-vous, et se plaignait de cauchemars,et d’angoisses.

Il à été dit pendant ce rendez-vous que, la botte qui maintient son pied droit serait enlevée dans 2 semaines, elle pourra aussi poser ses pieds au sol d’ici fin novembre.

Et selon le chirurgien, les douleurs peuvent être liés à des plaques trop basses.

Un nouveau geste chirurgical sera éventuellement réalisé en fonction des résultats du scanner du 22 octobre et des résultats du bilan urodynamique.

De plus, à cause de son immobilité elle a manifesté une escarre qui est maintenant presque entièrement guérie au talon droit.

Elle dit ressentir des douleurs physiques de temps à autre, principalement dans les jambes.

Depuis son arrivée dans le service la patiente pleure énormément, se dévalorise, et dit ne pas mériter le pull que sa mère lui à fait.

Elle reçoit de la visite de son père presque tous les jours et de sa mère le dimanche expliquant beaucoup de travail.

Madame M est très affectée que sa mère ne vienne pas plus souvent la voir, disant qu’elle ne vient le dimanche que pour se donner bonne conscience.

Sa sœur également ne lui rend pas visite expliquant que Madame M doit d’abord s’excuser de son geste.

Madame M manifeste de la tristesse de ne pas voir sa mère plus souvent.

Elle est alitée la plupart du temps, pendant les moments ou elle est au fauteuil, demande très vite pur retourner au lit car dit que cela la fatigue.

Elle est actuellement le matin sous :

  • Ketoprofene 100 mg, (AINS). Indiqué pour des rhumatismes inflammatoires ou/ des douleurs aigus de sciatique par exemples. Madame M présente des symptômes qui pourrait nous laisser supposer à une sciatique, comme les douleurs dans le bas du dos qui descend jusque dans la jambe qu’elle présente.

  • Lyrica 25 mg, (Antiépileptique). (Dans le cas de Madame M, indiqué pour les douleurs neuropathiques qui sont des douleurs en dehors de la moelle épinière, des douleurs dites en périphéries comme dans le poignet ou dans les jambes comme madame M dit ressentir.
  • Macrogol 10G, (Laxatif osmotique). Étant alitée la plupart du temps, le péristaltisme intestinal pourrait avoir tendance à se ralentir, à être « feignait ». Une constipation pourrait s’installer.
  • Tansulosine 0,4 mg, est un alpha-bloquant qui augmente le débit urinaire en relâchant le muscle lisse urétral.

La tansulosine, ou les alpha-bloquants en général peuvent être utilisés pour permettre aux patients d’uriner à nouveau spontanément après le retrait d’une sonde trop longtemps en place (qui peut causer des infections urinaires). Madame M ayant sa sonde depuis bientôt 2 mois, il est possible de croire que des difficultés pour uriner spontanément pourrait être rencontrer après cette longue période de sondage.

Les alpha-bloquant sont susceptibles de faire baisser la tension artérielle c’est pour cela que Madame M à une surveillance tensionnel 3 fois par jours.

  • Temesta 2,5 mg, anxiolytique de la famille des benzodiazépines est utilisés dans le traitement de l’anxiété, anxiété présente cher madame M.

A 12h :

  • Temesta 2,5mg

A 18h :

  • Risperidone 4 mg, (Neuroleptique). Utilisé pour traiter des pathologies psychotiques comme la schizophrénie. Il n’y a pas de diagnostic de psychose cher madame M, on peut alors, supposer que le rispéridone est utilisé pour apaiser certains symptômes comme l’instabilité émotionnel (pleurs pour Madame M) ou comportement impulsif (ex : scarification)

  • Lovenox 4000 UI, (anticoagulant). A faible dose, il est utilisé pour prévenir des accidents thromboemboliques. Madame M ayant eu une intervention chirurgicale, le risque de thrombose est plus grand.

  • Ketoprofene 100 mg
  • Lyrica 25 mg
  • Temesta 2,5 mg
  • Mopral 20 mg, (IPP). Utilisé pour diminuer la sécrétion de l’acidité gastriques.                                

C’est un pansement gastrique. On peut supposer qu’avec la quantité de médicaments que Madame M prend, il y a un risque de sécrétion d’acidité plus grand et donc de douleurs induites par cette acidité.

En traitement si besoin : Ces médicaments sont des antalgiques permettent de soulager des douleurs éventuelles de madame M.

  • Contramal
  • Doliprane

Problème et risques

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