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« Comme on voit sur la branche ... », Pierre de Ronsard

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Par   •  29 Mai 2024  •  Analyse sectorielle  •  627 Mots (3 Pages)  •  72 Vues

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« Comme on voit sur la branche … », Pierre de Ronsard

Au XVIe siècle, le carpe diem occupe une place importante dans la littérature française. Sept poètes se regroupent sous le nom de La Pléiade et partagent une volonté commune : renouveler la poésie française tout en s’inspirant des auteurs de l’Antiquité et écrire des poèmes aussi brillant que ceux écrit en latin.

Durant cette période, l’humanisme connait un essor. Ce mouvement littéraire se caractérise par la mise en valeur de l’être humain et des émotions humaines.

L’un des représentant        de La Pléiade, Pierre de Ronsard, est un poète français de la Renaissance.

Il publie Le Seconde Livre des Amours en 1578, recueil dans lequel nous pouvons notamment retrouver une section se nommant « Sur le mort de Marie »

« Comme on voit sur la branche » est un poème écrit sur la demande d’Henry III pour rendre hommage à sa maitresse : Marie de Clèves. Cependant ce poème fait un parallèle à la vie de Ronsard qui a été pris d’amour pour une paysanne ; Marie Dupin, décédée en 1573.

Dans ce sonnet élégiaque et épidictique, Pierre de Ronsard célèbre celle qu’il a aimé tout en voulant graver dans le temps la beauté de cette femme et l’amour qu’il a pour elle.

Pour cela il utilise une métaphore filée et compare tout au long du poème Marie à une rose.

[ lecture ]

Nous pouvons donc nous demander comme la mort de Marie est-elle évoquée.

Nous répondrons à cette problématique en trois parties. Une première illustrant la renaissance de la rose du vers 1 au vers 6 ; une seconde partie expliquant les vers 7 à 11 évoquant la mort de la rose est ainsi celle de Marie, et une dernière partie des vers 12 à 14 exprimant le deuil du poète.

Analyse :

V 1 à 6 : La renaissance de la rose et l’illusion à Marie :

  1. L’éloge de la rose
  • Des premier vers champs lexical de la nature : « branche » v.1, « rose » v.1, « fleur » v.2, « ciel » v.3, « feuille » v.5, « jardins » v.6 … → accompagné de mots comme relié à l’harmonie et la tranquillité : « la grâce » v.5, « se repose » v.5, « embaumant » v.6 → image de nature harmonieuse.

  • Dès le premier vers l’idée de jeunesse est évoquée : « au mois de mai » v.1 → mai = moi du printemps, symbole de l’éclosion, de la vie et de la jeunesse de la fleur → champs lexical jeunesse et du renouveau va se poursuivre tout au long tu poème « jeunesse » v.2, « première fleur » v.2, « l’Aube » v.4

  • La rose est mise au centre du poème → positionné à la rime au premier et dernier vers : poème circulaire + rime constituée de l’homophonie « rose/arrose » v.1
  • La nature est personnifiée pour mettre en valeur la beauté de la rose : « le ciel jaloux » v.3, « l’Aube de ses pleurs » v.4
  1. La métaphore filée entre Marie et la rose :
  • Premier mot poème « Comme » v.1 nous fait comprendre la présence d’une comparaison entre rose = comparé et Marie = comparant.        
  • Personnification de la rose : « belle jeunesse » v.2, « grâce » v.5 vocabulaire réservé aux humains → utilisé pour parle de la rose/femme
  • Parallélisme de construction « en sa belle jeunesse, en sa première fleur » v.2 = fleur // « Ainsi en ta première et jeune nouveauté » v.9 = Marie
  • A la toute fin du sonnet Marie se métamorphose en rose « ton corps ne soit que rose » v.14

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