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Commentaire sur la poèsie A Cassandre de Pierre Ronsard

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Par   •  5 Mars 2015  •  Commentaire d'oeuvre  •  620 Mots (3 Pages)  •  1 641 Vues

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I- Une poésie amoureuse et conventionnelle

-Les éléments du décor sont nombreux et apparaissent grâce à la présence du champ lexical de la nature :

« rose » v1

« déclose » v2

« Soleil » v3

« fleur » v11, 17

Un temps rayonnant, une nature généreuse : source de bonheur.

-Les couleurs chaudes et printanières sont aussi évoquées grâce aux adjectifs qualificatifs à connotation méliorative :

« pourpre » v3

« verte » v15

« pourprée » v5

-Le personnage féminin est assimilé à une rose.

-par des personnifications « sa robe de pourpre au Soleil » v3, « les plis de sa robe pourprée »v5

Insiste sur la magnificence de cette femme.

-par une comparaison « son teint au vôtre pareil »v6

L’éclat de sa peau d’une jeunesse extraordinaire. Elle a un pouvoir de séduction.

La première strophe est une invitation badine à la promenade « Mignonne, allons voir si la

rose » v1. Il la flatte.

La nature est accueillante. L’auteur tente de séduire la jeune femme en la comparant à une

rose et en lui faisant des compliments

II-Lyrisme et musicalité

-La présence de répétitions :

-« Cueillez, cueillez » v16 impératif de conseil qui ressemble à un ordre.

Invitation à profiter de l’instant présent.

-« mignonne » répétition à trois reprises utilisée comme une interpellation, retrouvée dans chaque strophe avec un ton différent : dans la première c’est un compliment, la deuxième une désolation devant le temps qui passe et enfin la troisième comme menace.

Le poète est en position de supériorité.

-La structure du poème :

-rimes plates puis embrassées dans chaque sizain

-assonance en ‘a’ « las », « espace », « place » v7,8

-octosyllabes censés imiter le rythme de la parole

-L’expression de l’émotion par la nombreuse ponctuation :

-exclamation aux vers 7, 9 et 12

-apostrophe « ô » v10 suivi de l’adverbe d’intensité « vraiment » v10

Dévoile l’étonnement du poète face à une créature admirable.

La joie puis la tristesse du poète, l’exclamation et la surprise, des émotions totalement feintes

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