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RIN TN1

Rapport de stage : RIN TN1. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Juillet 2019  •  Rapport de stage  •  2 418 Mots (10 Pages)  •  546 Vues

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RIN 2013

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Conciliation emploi-famille
et temps de travail

TRAVAIL NOTÉ 1

Consignes :

  1. Remplissez soigneusement cette feuille d’identité et enregistrez-la sous ce nom : RIN2013_TN1_VOTRE NOM. Ce document deviendra ainsi votre document de travail.
  2. Rédigez votre essai sur la problématique de l’articulation emploi-famille en vous référant aux informations et consignes présentées à la semaine 5, sur le site Web du cours.
  3. Consultez le site du cours, section Dépôt des travaux, afin de vous familiariser avec la procédure de dépôt des travaux et acheminez ensuite la version finale de votre travail noté en toute sécurité à votre personne tutrice.

RIN 2013

TRAVAIL NOTÉ 1

Conciliation emploi-famille
et temps de travail

Le monde est en continuel changement. Chaque génération apporte son lot d’amélioration et d’enjeux. Depuis que les femmes ont fait leurs entrées dans le marché du travail, un nouveau problème a fait son apparition ; la conciliation emploi-famille. Devoir concilier le travail et la famille n’est pas de tout repos. Nous connaissons ce problème depuis des dizaines d’années et malgré cela, nous recherchons encore des solutions efficaces à ce problème. Dans cet essai, nous allons voir l’entrée des femmes dans le marché du travail, les différents modèles familiaux, la responsabilité homme-femme, les nouveaux emplois, les conflits, les conséquences, mais aussi des solutions pour améliorer la situation.

Avant la Seconde Guerre mondiale, l’homme était le pourvoyeur de la famille tandis que le rôle de la femme était de s’occuper du foyer familial. Avec cette guerre, les entreprises ont dû changer leur modèle d’employé. Il n’y avait pas assez d’hommes disponibles sur le marché du travail. Donc, certaines femmes ont commencé à travailler et à contribuer aux dépenses de la famille. Le mouvement des femmes aux travailles est devenu de plus en plus populaire. C’est dans les années 60 que le mouvement a pris de plus en plus d’ampleur. Dans les années 80, les Québécoises qui travaillent sont devenues majoritaires en comparaisons avec celles qui ne travaillent pas.

 D’après Statistique Canada, en 1976 au Canada, plus de 52% des familles avaient seulement 1 des deux parents qui ne travaillaient pas. Tandis qu’en 1997 le nombre est descendu à 22%. En 2008, nous étions rendus à 26,6%. Nous pouvons constater qu’il y a eu en 20 ans un énorme changement. Alors qu’entre 1997 et 2008 nous ne voyons pas une grosse variante. Toujours d’après Statistique Canada, c’est au Québec que nous voyons la proportion de couple avec 2 revenus plus élevés qu’en Ontario et le reste du Canada.

Le modèle de famille au Canada a bien changé au cours de la fin du siècle dernier. Nous avons désormais de plus en plus de famille constituée d’une mère ou d’un père seul, soit divorcé ou veuf, des familles recomposées, etc. Nous pouvons aussi constater que le nombre d’enfants à diminuer. Une famille désormais considérée nombreuse est de 3 enfants et plus (Gouvernement du Québec, 2001 : 141). Au Canada en 1951, les familles sont passées de 4,2 personnes par famille à 1,8 en 2001. Cela aurait un lien avec les familles monoparentales et les familles avec les 2 parents qui sont sur le marché du travail.

Nous pouvons constater une augmentation dans les familles qui s’occupe d’une personne dépendante. La recherche MacBride-King 1999, démontre qu’en 1989 plus d’un employé sur cinq s’occupe régulièrement d’une personne du troisième âge. Tandis qu’en 1999 le nombre augmente à 1 employé sur quatre. L’aide équivaut à rendre visite à 88%, aider au transport à 85% et apporter de l’aide pour les courses à 79%. Près du quart de ces personnes offriraient aussi de l’aide dans les services de soin personnels ; aider à s’habiller, manger et même se laver. De nos jours, nous devons trouver du temps pour travailler, s’occuper des enfants, du ménage, mais aussi certaines personnes prennent la responsabilité de s’occuper d’une personne dépendante. Tout ceci n’aide en rien à concilier efficacement et également le travail-famille sans devoir s’épuiser.

La venue des femmes dans le marché du travail aurait dû, logiquement, contribuer à légalité des tâches ménagères entre les deux sexes. Étonnamment, cela n’a pas eu un énorme impact sur ce partage. Même si de plus en plus de femmes travaillent à temps plein, ce qui équivaut à 40 heures et plus, c’est encore majoritairement la femme qui s’occupe des enfants et des tâches ménagères. Selon (Daly, 2000), les mères auraient augmenté leur nombre d’heures de travail non rémunéré de 3,2 à 4,9 heures par jour. Tandis que les pères ont augmenté de 2,3 à 3,3 heures. Les hommes consacrent plus de temps au travail rémunéré que non rémunéré. L’enquête Chenevier (1996) confirme que les mères effectueraient 3,6 heures de plus de travail que les pères par semaine. Nous pouvons constater que le conflit emploi-famille est une réalité plus forte envers les femmes que les hommes. Ce qui est dommage, c’est qui est prouver que le soutien du conjoint est le premier élément qui contribuent à réduire le stress et les difficultés du conflit travail-famille (Tremblay, 2005c).

Les mères monoparentales sont celles qui ont le plus de difficulté avec la conciliation emploi-famille; « les mères monoparentales en emploi effectuent en moyenne 6 heures de plus en travail rémunéré et domestique que les mères vivant actuellement en union. » (Descarries et Corbeil, 1995 : tableau 33). Être avec un conjoint qui travaille de longues heures de travail équivaut à la même charge de travail qu’une mère seule.

Les recherches (Tremblay et Amherdt, 2003) faites sur un peu plus d’un millier de répondants démontrent que les femmes sont plus enclines à accepter quitter un emploi à 54% pour des motifs familiaux que les hommes, 30%. Nous avons aussi 28% des femmes qui ont refusé des responsabilités, 12% refuser une promotion et 13% refuser une mutation. Tandis que les hommes sont à 18% le refuse de responsabilité, 10% le refus de promotion et 13% le refus de mutation. Cela concerne évidemment pour les motifs familiaux. Les hommes sont donc moins enclins à refuser plus de responsabilités que les femmes, ce qui aide à la progression d’une promotion.

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