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TPE Première S - Epilepsie

Fiche : TPE Première S - Epilepsie. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Février 2017  •  Fiche  •  6 547 Mots (27 Pages)  •  1 103 Vues

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Travaux Pratiques Encadrés

        L’épilepsie :        

Peut-on, à l’aide des avancées technologiques actuelles, guérir l’épilepsie ?

Thème : L’aléatoire, l’insolite, le prévisible

Jocelyn HENRY

Auriel MAILLARD

Constantin LION


Sommaire

Introduction………………………………………………………………………………………………….p.3

I/ Le diagnostic et la représentation………………………………………………………………p.4

  1. Identifier l’épilepsie…………………………………………..……………………………p.4
  2. La réaction cérébrale avant/pendant/après la crise………………….......p.7    

II/ Les traitements médicaux actuels……………………………………………………………p.14

        A)  Les différentes thérapies…………………………………………………………..….p.14
        B)  Le cas de la chirurgie………………………………………………………………….…p.17

Conclusion…………………………………………………………………………………………………..p.20

Lexique……………………………………………………………………………………………………….p.21

Sitographie/Bibliographie……………………………………………………………………………p.22

Synthèses personnelles……………………………………………………………………………….p.23


Introduction

L’épilepsie, nommée parfois crise comitiale, est tout d’abord une maladie neurologique chronique : elle se manifeste par des crises récurrentes de tremblements involontaires du corps, pouvant parfois s’accompagner d’une perte de conscience, d’une perte de contrôle de la vessie ou de l’évacuation intestinale, ou encore de convulsions. Ces diverses crises résultent d’une excessivité de charges électriques dans un groupe de neurones, des cellules composant le cerveau et contrôlant les différentes actions du corps. Nous verrons par la suite que les crises d’épilepsies peuvent se produire dans chacune des zones du cerveau, avec une intensité variable. Leur fréquence est également variable, allant d’une fois par an jusqu’à plusieurs manifestations par jour. Bien que celle-ci soit variable, une seule crise d’épilepsie ne signe pas la maladie, et près de 5 à 10% de la population mondiale aurait subi une crise dans leur vie sans pour autant qu’elle ressurgisse par la suite.
L’épilepsie peut se manifester à n’importe quel âge de l’être vivant : aussi bien les êtres humains que les animaux sont affectés par la maladie. Cependant, nous nous intéresserons uniquement au cas humain. Il s’avère que l’épilepsie atteint 50 millions de personnes dans le monde entier, ce qui en fait l’une des affections neurologiques les plus fréquentes. Près de 80% des personnes malades vivent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire et, malgré le coût dérisoire du traitement contre les crises, trois quarts de ces personnes n’en bénéficient pas. Nous verrons par la suite que l’épilepsie n’est pas une maladie totalement identifiée : en effet, il subsiste une part de cas épileptiques dont leur réelle cause est inconnue. Malgré ce fait, environ 70% des cas épileptiques sont traitables.
L’épilepsie est une des affections les plus anciennement connues de l’humanité : elle est mentionnée dans des documents écrites remontant jusqu’au quatrième millénaire avant J.C. Certains personnages historiques étaient atteints par la maladie. Pendant des siècles, les répercussions de l’épilepsie ont suscité la discrimination, l’incompréhension, la crainte et la stigmatisation sociale envers les malades. Cela continue de nos jours dans de nombreux pays, et la qualité de vie des personnes atteintes et de leurs proches en sont altérées.

[pic 1][pic 2]

Alfred Nobel à gauche, Napoléon Bonaparte à droite : ces deux personnages ayant marqué à leur façon l’histoire étaient épileptiques.

Notre TPE se dirigera vers une problématique plus ou moins existentielle de nos jours :

Peut-on, à l’aide des avancées technologiques actuelles, guérir l’épilepsie ?

Afin de répondre à cette problématique, nous avons décidé de séparer ce TPE en deux parties distinctes. La première partie traitera des diagnostics de l’épilepsie, soit comment l’identifier et précisément, à travers la réaction cérébrale. La seconde partie traitera cette fois-ci des traitements envisageables pour diminuer, si ce n’est supprimer les manifestation s de la maladie.

I. Diagnostic et représentations

  1. Identifier l’épilepsie

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il n’y a pas une épilepsie, mais plusieurs formes d’épilepsies : ces variantes se caractérisent et se différencient par l’origine de leur cause et par leur foyer épileptique (zone du cerveau qui a été affecté en premier par la maladie).

On distingue actuellement trois grandes formes différentes d’épilepsies :

  • L’épilepsie symptomatique (ou métabolique-structurelle): sa cause est clairement identifiable. En effet, elle est due à différentes lésions cérébrales ; comme  certains traumatismes prénataux (avant la naissance) et périnataux (quelques jours après la naissance) ; un traumatisme grave endommageant le cerveau ; un AVC (accident vasculaire cérébral) privant le cerveau d’oxygène ; une infection touchant le cerveau telle une méningite, une encéphalite ou encore une neurocysticercose (infection parasitaire du système nerveux central) ; une tumeur cérébrale ou encore des troubles ou syndromes génétiques provoquant des malformations cérébrales.
  • L’épilepsie idiopathique : l’origine de cette forme est identifiable de par son caractère génétique plus ou moins démontrable. Elle concerne exclusivement les sujets sans lésions cérébrales, car le caractère génétique est en soi un des plausibles facteurs d’une épilepsie symptomatique.
  • L’épilepsie cryptogénique : l’origine de cette forme est inconnue. En réalité, elle regroupe la totalité des épilepsies dont on ne connait pas l’origine car les moyens diagnostiques actuels ne le permettent pas. Néanmoins, avec l’avancée de la technologie actuelle, les cas d’épilepsies cryptogéniques réduisent en nombre de jour en jour.

Les cas d’épilepsies symptomatiques et cryptogéniques correspondent à près de 80% des cas chez l’adulte : ils sont regroupés dans la catégorie de l’épilepsie secondaire. De plus, bien que l’épilepsie ne soit pas une maladie psychosomatique, certains traumatismes psychologiques tels que le décès d’un proche ou encore de la violence morale peuvent être des facteurs déclencheurs d’une crise ; et la maladie ne peut pas être attribuée uniquement à un malheureux évènement.

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