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Cours 2.6 les conduites addictives

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Par   •  7 Novembre 2017  •  Cours  •  4 653 Mots (19 Pages)  •  850 Vues

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UE 2.6 Les conduites additives (troubles lié à l'usage ou sans..)

Drogue : produit psychoactif naturel ou synthétique, utilisé par une personne en vue de modifier son état de conscience ou d'améliorer ses performances, ayant un potentiel d'usage nocif, d'abus ou de dépendance et dont l'usage peut être légale ou non

drogue licites : alcool, tabac, alcaloïdes stimulants , produits pharmaceutiques

drogue illicites : psychostimulants (amphétamines, cocaïnes, crack, ecstasy), opiacés (morphine, héroïne), hallucinogènes (LSD, champignons), cannabis (marijuana, haschisch)

Drogue festif : hallucinogènes

travailler : speed, cocaïne

performances sexuelles : poppers

hors jeu : opïodes

diminuer le stress : benzodiazépines

Les drogues pour quoi faire ?

  • Action sur le cerveau à la recherche de plaisir, de soulagement... : La drogue peut produire un flash, une simple détente, une stimulation plus ou moins puissante...
  • Recherche de bien être/ mieux être : effecacer l'anxiété, langoisse
  • S'approprier des valeurs culturelles, sociales, identitaires : s'intégrer à un groupe, partager des moments de convivialité

Addiction :

Notion de servitude, de soumission et d'aliénation

désigne la répétition d'actes susceptible de provoquer du plaisir mais marqués par la dépendance à un objet matériel

notion d'avidité

Craving : je consomme même si je sais que c'est mauvais pour moi. Situation dangereuse mais incapacité de lutter

Classification DSM 5 :

désir persistant, perte de contrôle, temps passé, tolérance, syndrome de sevrage, abandon des activités, poursuite malgré les conséquences physiques et psychologiques, incapacité à remplir obligation majeurs, situations dangereuses, utilisation répétée malgré les problèmes sociaux, craving

Addiction légère (2/3 critères)

Addiction modérée (4/5)

Addiction sévère (6 et +)

Addiction, il y a, lorsque :

Le syndrome de manque signe la dépendance. Le sujet prend sa drogue pour être « normal ». Il existe une relation anaclitique. Il y a régression du désir au besoin. La prise de drogue organise le quotidien dans les alternances de la présence et de l'absence du produit. L'addict connaît un vécu d'urgence, d'angoisse, de détresse.

Neurobiologie des addictions : le système cérébral de récompense !!!!!!!!

A/ les structures impliquées

  • Aire tegmentale ventrale : « starter de la récompense »
  • Cortex préfrontal : contrôle inhibiteur
  • Hippocampe : impliqu dans la mémoire
  • Amygdale : coloration émotionnelle des souvenirs
  • Noyau Accumbens et septum : traitent les informations issues des différentes structures

[pic 1]

B/les neurotransmetteurs

Nombreux système de neurotransmission impliqués de matière indirecte dont :

  • dopamine
  • acétylcholine
  • noradrénaline
  • glutamate
  • sérotonine
  • opioïdes endogènes

D'où une intrication forte avec les comorbidités psychiatriques (troubles anxieux, thymiques, et psychotiques).[pic 2]

Etre addict n'est pas une maladie du vice ! Perte de contrôle de la situation.

Aucun « profil type » même si l'on ne devient pas addict par hasard.

Trouble dans le processus de maturation de la personnalité.

La personnalité repose : passé, histoire, culture

Passé : événement spécifique, identification défaillante au modèle parental,carences affectives ou surprotection maternelle, deuils pathologiques.

Risque de toxicomanie :

personnalité secure –

personnalité insecure evitant +/-

personnalité insecure ambivalent/ résistant ++

Un passé, une histoire : approche systémique :

L'addict peut être considérée comme le symptôme de dysfonctionnements relationnelles intrafamiliaux.

Parmi les causes liées aux parents, on note fréquemment :

  • des parents accaparés par leurs propres dépendances non dépassées qui influencent les comportements de l'enfant
  • la mésentente ou la séparation des parents mal ressentie par l'enfant/l'adolescent qui chercher un échappatoire son mal-être
  • la présence de parents maltraitants
  • un père absent de l'éducation de son enfant (physique ou professionnelle ou désintérêt) ou qui a tendance à dévaloriser en cas d'échec scolaire, et une mère qui compense en surprotégeant.
  • Un enfant/adolescent qui n'a aucun espace d'initiative, dont les parents exercent une éducation autoritaire sans s'intéresser à l'opinion de leur enfant
  • A l'inverse un enfant laissé totalement à lui-même, sans guide ni conseil et qui pense que ses parents se désintéresse de lui
  • Un enfant dont les parents sont trop indulgents et qui montrent une affectivité excessive qui lui est trop pesante.

Un histoire :

les adolescents peuvent être vulnérables

Notion de crise d'adolescence : entre l'enfance et la vie adulte, ils s trouvent prêts à se livrer à toutes les expériences

Difficultés à gérer leur corps, leurs craintes, difficultés pour leurs études et leur avenir, conflits dans la famille.

Les maltraitances physiques et singulièrement chez les jeunes filles, les antécédents de viols

Tous ses facteurs sont prédisposants. Quel est la fonction de la drogue ? A quoi sert la substances consommés ?

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