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Le loisir comme non-quotidien dans le quotidien

Dissertation : Le loisir comme non-quotidien dans le quotidien. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  19 Février 2021  •  Dissertation  •  1 120 Mots (5 Pages)  •  314 Vues

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« Le loisir apparait ainsi comme le non-quotidien dans le quotidien. On ne peut pas sortir du quotidien. Le merveilleux ne se maintient que dans la fiction et l’illusion consentie. Il n’y a pas d’évasion. Cependant, l’on désire avoir aussi proche que possible l’illusion de l’évasion. On travaille ainsi pour gagner des loisirs et le loisir n’a qu’un sens : sortir du travail. Cercle infernal ! »

Chaque individu possède un quotidien qui lui est propre cependant on désire tous sortir du quotidien afin de relâcher la pression ou penser simplement à autre chose.

Avant de se questionner sur le sujet il est impératif de définir la notion de quotidien, celui-ci est une action qui revient chaque jour, que l’on effectue tous les jours, qui se répète.

L’évasion doit elle aussi être définit elle représente un comportement de fuite vis-à-vis d’éléments désagréables. Pour ce qui est du loisir c’est l’activité que l’on effectue durant notre temps libre, il s’oppose aux contraintes ou aux occupations habituelles.

Afin de comprendre et répondre au sujet, nous allons nous demander si la citation de Henri Lefebvre est-elle véridique ?

Pour cela nous allons dans un premier temps voir quels étaient les loisirs au 19 et 20eme siècle et comment s’organisait-il, puis nous verrons ce qu’il en est de nos jours.

Au 19ème siècle les loisirs étaient essentiellement réservés aux personnes aisées, la classe ouvrière n’avait pas le temps pour les loisirs de plus les loisirs coutent chers.

D’après l’économiste et sociologue américain Thorstein Veblen il existerait une classe loisir. Cette classe serait réservée aux plus riches qui n’ont pas besoin de travailler et vivent de l’argent du capital plutôt que de celui du travail.

Le loisir n’est pas le loisir en lui-même mais plutôt le travail qu’il représente ou qu’il ne représente justement pas. On peut alors en déduire que pour lui, seul les plus riches ont accès aux loisirs pendant que les autres doivent travailler, produire afin de générer un revenu et n’ont donc pas le temps pour l’évasion. Il est nécessaire de montrer sa richesse par le loisir ou le repos mais pour la classe ouvrière le repos est vu comme une perte de temps, un temps qui n’est pas mis à profit puisqu’on ne gagne pas d’argent. On pourrait même culpabiliser lorsqu’on prend du repos ou qu’on s’amuse alors que nous n’avons pas d’argent pour notre famille.

On peut également penser que la consommation est une alternative au loisir, on prend plaisir à consommer, c’est un temps autre que celui du travail.

D’après le philosophe français Jean Baudrillard, dans la société agraire un objet passait des générations et des générations alors que maintenant dans la société industrielle l’homme voit les objets mourir.

Cela est dû à la valeur signe qui a fait son apparition, en effet avant la demande devait s’adapter a l’offre alors que de nos jours l’offre répond a la demande, demande qui varie énormément d’où l’abondance d’offres qui va tuer les plus anciennes d’entre elles.

Chaque individu désire consommer comme il le souhaite mais tout le monde n’a pas les moyens financiers de consommer ce qui créer un sentiment de frustration une fois de plus.

Les loisirs sportifs qu’ils soient pour cultiver son corps ou simplement se divertir, ont un cout qui reste élevé pour l’époque. Encore une fois les plus pauvres ne peuvent se permettre de tels plaisirs puisqu’ils doivent assouvir des besoins primaires comme celui de s’alimenter.

On va maintenant s’intéresser au sociologue français Joffre Dumazedier, celui-ci pense qu’on ne s’accomplie pas dans le travail

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