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Fiche de de lecture : Claude Grignon, « L’ordre des choses : fonction sociale de l’enseignement technique ».

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Par   •  25 Novembre 2018  •  Fiche de lecture  •  1 200 Mots (5 Pages)  •  1 172 Vues

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 Fiche de de lecture : Claude Grignon, « L’ordre des choses : fonction sociale de l’enseignement technique ».

  1. Analyse du chapitre 2 « La morale technique »

Le chapitre 2 du livre « L’ordre des choses : fonction sociale de l’enseignement technique. » de Claude Grignon tente démontrer à quel point l’école a un rôle de moralisation de la classe populaire. En effet pour C. Grignon, les classes défavorisées qui sont dominé et doivent occuper une place de soumis dans la « hiérarchie sociale » doivent subir selon lui une « moralisation élémentaire » ou encore une « domestication » grâce a l’éducation. A contrario, il considère que le rôle de l’école pour les classes dominante est de former « l’excellence native » afin d’occuper des postes de dirigeants dans la société. Claude Grignon démontre que cette fonction moralisatrice est encore plus présente dans l’enseignement technique que de l’enseignement traditionnel. Les classes dominées sont représentées socialement comme étant « non civilisés » et son susceptible de « barbarie » et de « sauvageries », cette démoralisation fait courir un danger à l’ordre social établie par la classe dominante, l’auteur s’appui sur l’ouvrage de Denis Poulot « Sublime » ou il donne à voir une image plutôt négative de l’ouvrier et de la classe ouvrière plus généralement, il considère que lorsque l’ouvrier n’est pas soumis a un encadrement ou une autorité, ces plus bas instincts refont surface le conduisant à un comportement perverse (paresseux , malpropre, ivrogne, etc.), il nomme ce mauvais ouvrier de « sublime » et considère que ce comportement est contagieux, les autres ouvrier peuvent alors subir un contamination qui qualifiera de « sublimisme ». Pour éviter cette « contagion », il faudra arracher l’ouvrier de son milieu et l’école sera alors le moyen par excellence pour inhibé l’ouvrier de l’influence de l’ouvrier, ce sera alors le rôle de l’école professionnelle de transformé « l’ouvrier sauvage » en « ouvrier domestique » ce qui donnera alors naissance a l’apprenti. La fonction moralisatrice de l’enseignement professionnelle devient une évidence pour C. Grignon car les élèves suivant ce cursus sont pour la plupart issues des classes populaires, les parents ne s’occupant pas assez bien de leurs enfants, ils s’en remettent totalement à cette institution pour l’éducation de leurs enfants. Ces enfants, livrés à eux mêmes et non éduquer sont soumis a une organisation disciplinaire ayant pour but de leurs faire intérioriser les règles et les principes dot doit faire preuve un bon apprentis, C. Grignon démontre d’ailleurs que les écoles professionnelle sont beaucoup plus disciplinaires qu’un collège ou lycée traditionnel de part le faite que ces types d’école intègre très souvent des internats. Cependant il différencie « l’internat électif » pour la bourgeoisie et « l’internat forcé » que subissent les classes populaires, le système disciplinaire sera alors plus contraignant pour la classe populaire que pour la classe dominante car la marche de manœuvre en cas de renvoi est très limitée pour les enfants d’ouvrier contrairement aux classes supérieurs. L’école professionnel revêt un caractère disciplinaire a travers plusieurs aspect qui sera en premier lieu, le contrôle de l’espace et du temps au sein de l’établissement, leurs usages seront « ordonnés et réglé », cela ce traduit a travers la surveillance constantes des bâtiment et la saturation de l’emploi du temps (39 heure de cours). Grignon souligne la ressemblance de l’école professionnel et de l’école militaire dans les moyens mis en place pour faire subir une dépersonnalisation de l’élève contraint de se soumettre aux instructions et aux programmes décidés pour lui. La discipline s’effectue aussi par l’usage répété de la sanction qui parfois peut être corporel ou moralisatrice et l’obligation pour l’élève de porté un uniforme en l’occurrence le « bleu de travail », ces moyens disciplinaires participent à l’uniformisation des comportements. Mais Grignon remarque que lors des moments de relâchement autoritaire, les élèves mettent tout en œuvre pour contester en se comportant comme des malpropres (chahut, cries, débordements, etc.) ce qui est un moyen de contester l’autorité et de résisté a l’uniformisation qu’ils subissent en affirmant leurs personnalités. Les C.E.T ont alors adopté une stratégie pour évincer les élèves les plus rebelles, les plus marginalisé en renforçant la sélection a l’entrée en école. Enfin les transitions des valeurs et des normes formatant le comportement attendu du « bon ouvrier », pour réussir cette objectif l’école professionnalisant voit dans le sport, le moyen idéal d’inculcation des règles et d’une hygiène de vie, elle permet au élèves de s’habitué a un uniforme, permet le développement corporelles et est un moyen d’orienté professionnellement les élèves selon leurs différente capacité physiques misent en évidence lors des activité sportive qui est sérieusement noté contrairement aux écoles et lycée traditionnels ou le sport est souvent secondaire, le sport prend donc une place centrale dans la reformation des individus dans l’enseignement professionnel.

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