Fiche Lecture: Ecrire Dans Le Secteur Médico-social un mot pour un Autre de Véronique Bodin

Rédigé par C.R.

FICHE DE LECTURE DC3

Ecrire

dans le secteur médico-social

un mot pour un Autre

Véronique Bodin

Formation éducateur spécialisé 2ème année Askoria Rennes

Comment ai-je choisi ce livre ? Dans un premier temps, je cherchais des documents pouvant m’apporter de la théorie pour mon journal d’étude clinique qui traite de la communication écrite au sein de ma structure de stage. C’est donc naturellement que j’ai repéré ce livre s’intitulant « Ecrire dans le secteur médico-social, un mot pour un Autre » qui a été édité par l’Harmattan, à Paris, et publié en 2010. Ce petit livre d’une centaine de pages a été écrit par Véronique Bodin une éducatrice spécialisée, devenu chef de service puis formatrice traitant de la question écrite au sein du centre de formation et de recherche à la relation d’aide et de soins. C’est une personne reconnue dans le secteur médico-social pour ses réflexions faisant le lien entre l’écrit et la bientraitance.

Pourquoi ai-je choisi ce livre pour la rédaction de ma fiche de lecture ? Car il traite d’un sujet, l’écrit, qui peut rebuter un grand nombre de personne dont je pense faire parti. Bien que les nouvelles lois et les nouveaux référentiels de compétences mettent un accent particulier sur les productions écrites dans la profession d’éducateur spécialisé, j’ai des difficultés à me mettre à écrire que ce soit pour ma formation et sur mon lieu de stage. « Encore un dossier qui ne sert à rien », « c’est parce je n’ai pas la possibilité d’écrire » me disais-je afin de justifier un dossier bâclé ou le fait que je ne rends pas d’écrit professionnel à mon tuteur. Avec le peu de recul, je pense que ce livre est un élément qui a contribué à revoir ma position sur l’importance de l’écrit dans son futur métier.

Le livre est organisé en une introduction et deux grands chapitres. Une introduction relatant un fait émotionnellement fort entre l’auteur, en stage à ce moment, et un jeune, ainsi les premiers questionnements, suivant ce fait, qui sont le départ de son cheminement sur la question de l’écrit. Une premier chapitre où elle explique, à partir d’expérience de sa vie de professionnelle, les caractéristiques, intérêts (ou inconvénients pour certains) de l’écrit. Et un dernier chapitre où elle parle de ses accompagnements de stagiaires ou de professionnels lors d’atelier de formation à la question écrite afin d’exposer une réflexion ; pourquoi écrire et surtout pourquoi l’écrit n’est pas utiliser autant que nécessaire. Chaque chapitre est composé de petits sous-chapitres de trois à cinq pages relatant une anecdote de son parcours professionnel afin de développer une caractéristique de l’écrit. Je trouve donc qu’il n’y a pas d’intérêt à organiser mon résumé suivant le plan du livre car il n’y a pas de chronologie, ni de lien explicite entre les sous-chapitre. Cela reviendra à lister ces caractéristiques et la lecture du résumé serait monotone. Je prends donc le partie de résumer chaque chapitre en faisant mes propres liens entre les concepts développés dans chaque sous-chapitre tout en restant fidèle à la pensée de l’auteur.

Dans le premier chapitre, Véronique Bodin développe des souvenirs de son vécu de stagiaire et d’éducatrice spécialisé de terrain. Tout d’abord l’écrit aide à la réflexion dans le cadre de l’accompagnement. Poser les actions qui viennent de se dérouler sur papier permet de prendre du recul avec les évènements, et aide à se poser les bonnes questions, donc permet de faire un point sur ce qui vient de se passer. Cependant il faut être le plus objectif possible en relatant les faits afin d’éviter toute interprétation. Ecrire aide également à formaliser sa pensée, à faire le lien entre celle-ci et les initiatives ainsi que de réfléchir sur les besoins et les attentes des usagers. Cela revient donc à penser l’action afin de proposer des projets cohérents aux usagers. L’écrit sert également à anticiper, planifier, il crée un cadre alors que la pensée est sans bord. En cela l’écrit rassure, d’un part le professionnel qui écrit, d’autre part celui qui lit mais également les usagers qui peuvent se repérer. Toute ces caractéristiques font parties des compétences que l’éducateur spécialisé doit avoir, en cela écrire participe à légitimité son travail car il permet, de prendre des décisions que l’on juge meilleures, de justifier son action et donc de rendre des comptes aux décideurs,

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