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System Financier Marocain

Dissertation : System Financier Marocain. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Mars 2013  •  6 636 Mots (27 Pages)  •  3 736 Vues

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Sommaire

Introduction générale

Chapitre I : Présentation du système financier Marocain

Section I : Historique de la reforme financière

A- Politique d’ajustement structurel

B- Aperçu sur la reforme des autres éléments du système

Section II : La mutation du système financier

A- Le système financier et bancaire

B- La performance du système bancaire et cadre réglementaire

C- La bourse marocaine

Chapitre II : L’intervention de l’Etat sur le marché financier et monétaire

Section I : Sur le secteur bancaire

A- Structure et marché interbancaire

B- Intervention de la BAM sur le système bancaire

Section II : sur le marché hypothécaire

A- Rôle

B- La reforme du marché

Section III : sur le marché des changes

Section IV : sur le marché des capitaux

Conclusion

Introduction générale

La réforme des systèmes financiers est un phénomène universel qui a débuté dès le début des années soixante dans certains pays de l’OCDE et qui s’est intensifié et généralisé au cours des années soixante dix et quatre vingt. Elle a constitué une réaction aux limites et aux distorsions provoquées par les contrôles monétaires directs appliqués dans ces pays. La libéralisation s’est, en outre, imposée avec la concurrence qui s’est exacerbée sur les places financières internationales suite à la déréglementation des marchés des changes et au recyclage des petro-dollars. La démarche marocaine s’est inscrite dans cette même logique pour répondre à la nécessité de moderniser, à l’instar des autres pays, le système financier national afin d’accroître son efficacité, et d’améliorer son attractivité sur la scène internationale.

Dans ce processus, Bank Al-Maghreb a été impliquée à deux niveaux. Faisant partie de ce qui est communément appelé « autorités monétaires », elle a participé activement à la modernisation de la sphère financière dans son ensemble et, en tant que Banque Centrale, elle a été amenée, du fait de ces mutations, à mieux préciser ses attributions et à rénover ses instruments d’intervention en matière de conduite de la politique monétaire et de contrôle de l’activité des établissements de crédit. L’efficacité d'un système de financement peut être appréciée selon trois critères :

Efficience, dans le sens où les prix dégagés prennent en considération toute l'information disponible sur les demandeurs de fonds. A remarquer que cette information peut être publique ou privée et l'aptitude de la banque pour la recueillir fait un de ses points forts par rapport au marché ;

Aptitude à opérer un pilotage macro-économique, en transmettant les impulsions de la politique monétaire ;

Aptitude à jouer un rôle de régulateur macro-économique, en réduisant les fluctuations conjoncturelles. Mais, est ce que l’entreprise marocaine est capable de s’adapter avec le nouveau système financier et en tirer profit ?

Enfin, l'engouement, sans précédant, ces derniers temps pour la finance directe rend nécessaire de se poser certaines questions : Quel type de marché boursier serait adapté aux besoins et eu contexte marocain ? Quels types d'instruments financiers peuvent être pris comme étalon pour que la finance soit au service de la PME-PMI ?

Nous verrons la réponse à ces différentes questions dans la suite.

Chapitre I : Présentation du système financier marocain

Section I : Historique de la reforme financière

A- Les reformes concernant la politique d’ajustement structurel

Pour faire face à la dégradation de la situation financière intérieure et extérieure au cours des années quatre-vingts, qui était marquée par la crise de l’endettement et les perspectives peu favorables pour les exportations des phosphates et leurs dérivés (principales produits à l’exportation), des politiques d’ajustement ont été adoptées dans le cadre du Programme d’Ajustement Structurel.

Les principaux objectifs assignés par ce programme sont :

- La réduction des dépenses publiques à caractère économique et social afin de sauvegarder les équilibres financiers internes et de comprimer le déficit budgétaire ;

- La dévaluation de la monnaie et la libéralisation du commerce extérieur pour encourager les exportations, décourager les importations et, par conséquent, équilibrer la balance commerciale et le compte capital.

Ces objectifs intermédiaires cherchaient le rétablissement de l’équilibre des grandeurs macroéconomiques et la croissance économique sur des bases plus saines.

Afin d’atteindre ces objectifs, plusieurs mesures ont été adoptées :

- La libéralisation du commerce extérieur à travers une simplification et un allégement des procédures administratives et de la réglementation régissant les échanges de biens, de services, de transferts et de mouvements de capitaux (convertibilité partielle du Dirham) ;

- La libéralisation des prix de la quasi-totalité des produits et des services.

- La réforme fiscale (loi de avril 1984) qui cherche à moderniser et à simplifier le système fiscal marocain (TVA, IS et IGR) à fin d’améliorer le financement public au Maroc.

- La privatisation ou le désengagement de l’Etat des entreprises publiques (loi 39-89 du 11 avril 1990) avait comme objectifs une réduction de la fonction économique de l’Etat, un soulagement des finances publiques et une dynamisation de la Bourse des valeurs de Casablanca.

- La nouvelle politique monétaire a été marquée par l’abandon

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