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Maltraitance Et Inceste

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Par   •  29 Janvier 2013  •  3 209 Mots (13 Pages)  •  926 Vues

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Les différentes définitions de la maltraitance

Définition de la Maltraitance de la Convention internationale de l’enfant

«  Les Etats prennent toutes les mesures législatives, administratives; sociales et éducatives appropriés pour protéger l’enfant contre toute forme de violence, d’atteinte ou de brutalités physiques et mentales, d’abandon ou de négligence qu’il est sous la garde de ses parents ou de l’un d’eux, de son ou de ses représentants légaux ou de toute personne à qui il est confié »

Définition de L’ODAS= Observatoire national de l’Action sociale.

«  L’enfant maltraité est celui qui est victime de violences physiques, cruauté mentale, abus sexuels, négligences lourdes ayant des conséquences graves sur son développement physique et psychologique »

L’enfant maltraité est réduit à un état d’objet et n’est plus perçu comme un enfant, ce qui explique que des actes peuvent lui enlever sa dignité, et peuvent conduire à sa mort

Il faut prendre en considération le contexte dans lequel l’acte est commis et les circonstances de réalisation de cet acte: Par exemple, le décès d’un enfant dans un pays où les soins et ou les traitements sont défaillants est une fatalité, pas dans un pays comme la France. L’acte prend alors toute sa considération.

OUTILS DE REPERAGES

La sexualité infantile

Elle est polymorphe: c’est-à-dire que le corps entier peut être vecteur de plaisir en sachant que les zones corporelles ne sont pas les plus sensibles.

Elle ne conduit pas à des relations sexuelles génitales mais à des activités de plaisir.

Elle est dans un premier temps une sexualité auto-érotique, c’est-à-dire centrée sur son propre corps plutôt qu’une sexualité dirigé vers les objets et les autres.

Les spécificités de la mémoire chez l’enfant

La mémoire est un processus de restitution de fait qui utilise de nombreux facteur. Trop souvent, on met en doute la parole de l’enfant car l’adulte ne prend pas en compte la spécificité de la mémoire enfantine, alors que celle-ci a ses propres particularités et ne peut être comparé à celle d’un adulte.

L’enfant garde une bonne mémoire d’un événement unique, s’il se répète il se souviendra de différents détails mais sans pouvoir les restituer dans le temps ni dans l’espace comme pourrait le faire un adulte.

Ex: 1990: Une jeune enfant de 4 ans victime sur un terrain vague d’un acte agressif à Atlanta aux États-Unis. Plusieurs témoins ont pu attester de cette agression. La petite fille a été secourue et a parfaitement décrit sin agresseur Sauf qu’elle a expliqué qu’il était noir alors que les témoins avaient tous dit qu’il était blanc. On peut expliquer que, culturellement parlant, à ATLANTA, quand une petite fille blanche se fait agresser l’agresseur est forcément noir; coz ville très raciste.

L’enfant est souvent interrogé sur des détails qui ne sont pas significatifs pour lui. Taille, âge heure de la journée. Ils répondent fréquemment « Grand, vieux et il faisait soleil »

Il est rare que l’enfant s’autorise à répondre qu’il ne sait pas. Il donne une réponse et ce plus facilement si la question posée est subjective. Il peut donc affirmer une chose et son contraire.

Ex: Mathieu 6ans dit « Papa me défonce les fesses »

«L’examen médicojudiciare confirme l’existence de fissures anales faites par des objet. Lors de l’audition, le policier lui demande si « ton père te fait ca souvent » Le petit répond « OUI » le policier demande si « Tu sais ce que veut dire « souvent? » Mathieu répond « non ».

L’enfant est liée à l’adulte, dépendant. Confrontée à des situations nouvelles, il est dépendant de ce que l’adulte peut lui apprendre. Liée à cette dépendance, il peut facilement se conformer à ce que l’adulte attend de lui.

L’enfant ou l’ado victime de maltraitance est bien souvent soumis à de multiples entretiens, chaque intervenant souhaitant s’assurer du contenu avant d’en avertir l’autre collègue. L’enfant doit répondre à des questions, des demandes de précisions, et rapidement son propos initial se trouve transformé. En effet beaucoup de professionnels posent des questions suggestives qui orientent la réponse de l’enfant.

Ex: Zoé, 2 ans et demie demande à sa maitresse pourquoi son doudou n’a pas de zizi

« Pourquoi tu lui cherches un zizi? »

« Parce que c’est un garçon et qu’ils ont des zizis et pas les filles »

« Mais tu as déjà vu un zizi? »

« Oui, celui de Papa »

« Et il te fait mal avec son ziz i? »

« Oui ».

Les questions de cette enfant sur la découverte et les différences sexuelles se transforment en suspicion d’agression du père

Ex; Gaston cinq ans :

Couvert d’hématomes sur le tibia dit à sa maitresse « C’est papa qui m’a tapé avec le bâton »

L’instit qui connait bien le père doute de l’enfant « qui t’as dit de dire ca, c’est maman? » L’enfant finit par répondre « Oui »

Cette question suggestive entraine une réponse qui n’est entendue que sur un unique registre visant à conduire les accusations vers la mère.

Processus d’emprise et identification à l’agresseur

L’emprise:

L’emprise est la domination exercée par une personne sur une autre et qui a pour résultat qu’elle s’empare de son esprit et de sa volonté.

L’auteur a pour objectif de dominer, de mettre l’autre sous son contrôle, d’avoir à sa disposition quelqu’un dont il va faire ce qu’il veut, dont il va se servir comme d’un objet. Pour arriver à ses fins, le manipulateur met

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