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Maltraitance Des Mineurs

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Par   •  16 Avril 2013  •  2 358 Mots (10 Pages)  •  1 142 Vues

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1)Analyse des documents :

1.1 Document 1 :

Le document 1 est un article de presse de type informatif. La forme du texte en colonnes et une partie du paratexte nous le confirme. En effet, l’article, la 4ème partie d’une chronique sur les clandestins, a été écrit par Benoit HOPKIN, journaliste et envoyé spécial à La Esperanza à Ténérife, une ile des Canaries pour le journal le Monde le 13 octobre 2006.

L’auteur nous expose les raisons de l’immigration clandestines des mineurs africains aux Canaries pour y travailler.

Benoit Hopkin nous narre tout d’abord l’histoire de trois mineurs sénégalais, Pape Omar(13 ans), Massek(14 ans) et Modou(17 ans) embarqués sur des pirogues (cayuco) à destination de l’Espagne.

La carte jointe au texte, représente le tracé du périple de ces jeunes clandestins. Le pays d’origine est le Sénégal et la destination les Iles Canaries. Dans le premier témoignage d’enfant, on connaitra également la distance et la durée du voyage(600km en 12 jours).

Le premier, Pape Omar, envoyé par son père pour travailler et subvenir aux besoins de la famille, succède à son frère déjà envoyé auparavant ; il nous raconte le dur et long périple sur le bateau.

Le deuxième, Massek, a été retiré de l’école et également envoyé sur les pirogues par sa mère pour » réussir » ailleurs.

Le troisième, Modou, est soutien de famille suite au décès de son père et sollicité régulièrement par son oncle pour envoyer de l’argent.

A travers ces témoignages, Benoit Hopkin nous informe des conditions de voyage des enfants : la traversée est périlleuse, certains sont malades et d’autres meurent. Nous apprenons aussi la raison de la fuite vers un Eldorado utopique. Envoyer les adolescents sur les pirogues est souvent le dernier espoir des familles africaines ; les uns sont soutien de famille et subviennent aux besoins des leurs en payant l’eau, l’électricité et la nourriture. D’autres doivent gagner de l’argent pour payer les soins d’un parent malade.

L’auteur évoque aussi les différences de culture entre l’Afrique et l’Europe. L’adolescent africain doit être prêt à entrer dans la vie active alors que le mineur européen n’a pas le droit de travailler. Nous d »couvrons les conditions d’accueil des clandestins et leur devenir. Ils sont accueillis à l’école du Hogar, une ancienne maison de redressement rénovée sommairement et en hâte vu l’affluence des demandeurs. Ils y suivent une instruction de base et des cours d’Espagnol dans le but de les intégrer du mieux que possible et d’essayer de leur ouvrir un horizon vers des éventuelles études plus poussées. L’adolescent n’est pas à sa place en tant que travailleur, il est censé être à l’école à son âge.

Nous apprenons également le contexte politique : la loi espagnol interdit l’expulsion des mineurs du territoire, mais c’est le gouvernement local de l’ile qui est chargé de s’en occuper. Malheureusement l’arrivée régulière de nouveaux clandestins font que les structures ne sont plus suffisantes et que les autorités n’arrivent plus à gérer le problème.

En résumé cette chronique nous présente l’immigration des mineurs africains aux Canaries, leur périple pour atteindre leur but, leurs conditions de vie en Afrique, ainsi que le sort qui les attend dans un pays ou la culture et la politique sont différents de ceux du leur.

1.2)Document 2 :

Le deuxième document est une photographie d’Elisabeth Deliry Antheaume prise en 1998 dans la ville du Cap en Afrique du Sud, pour le compte de l’IRD(institut de recherche et de développement).

La photo est une prise de vue d’ensemble. Le paratexte du document nous informe que la photo représente une partie de fresque réalisée par des enfants d’une école primaire à la demande de leur instituteur. Par les dessins, les enfants expriment ce qui représente pour eux le droit des enfants. Cette photo s’inscrit dans le travail qu’a réalisé Elisabeth Deliry Antheaume concernant les murs peints de l’ Afrique du Sud entre 1995 et 2005 et nous replace dans le contexte socio-économique de l’après Apartheid.

La photo est cadrée horizontalement. La fresque est représentée sur un fond vert, peut être voulu car le vert est la couleur de l’espoir. L’image nous montre plusieurs personnages dessinés. Un homme blanc assis derrière un bureau et pianotant sur le clavier d’un ordinateur. Derrière lui à gauche, une personne probablement de couleur noire ; on ne distingue cependant pas son visage ; il est absent ainsi que ses jambes. L’homme assis au bureau tourne le dos au reste de la scène. Et notamment à un symbole multicolore, probablement une fleur qui s’élance vers le haut de l’image. Une autre fleur se distingue tout à côté, plus vers le bas et derrière elle un personnage ressemblant à une fille, souriante et avec une chevelure noire imposante. A droite de cette dernière, un autre personnage bleu et rose. Derrière lui un énorme soleil radieux qui se lève derrière la scène. Sous le soleil on voit une cage ou une fenêtre de prison dans laquelle on distingue un visage. Nous constatons également des traces de pieds sur toute la fresque tel de l’art pariétal.

La légende de la photo nous traduit en français les inscriptions en anglais qui figurent sur la fresque. Ce sont des messages écrit par les enfants et qui témoignent de leur volonté d’inciter les adultes à mieux les considérer, à prendre conscience des abus sexuels et viols et de l’emprisonnement des enfants.

Le paysage(fleurs, soleil, verdure) symbolise une envie d’avenir radieux. C’est le cliché d’un monde paradisiaque ou la nature est resplendissante. Les marguerites sont symboles de paix et l’arc en ciel représente le mélange de couleurs, le mélange de peau et de culture ; que blancs, noirs et autres races vivent ensemble en paix. L’homme blanc au bureau symbolise le rêve de l’enfant noir ; l’accès à la technologie de communication , l’amélioration des conditions de l’éducation et de scolarisation des mineurs noirs. Le personnage noir dont le visage est absent, peut symboliser une personne humiliée, abusée, qui n’a plus d’identité ou qui a honte.

Cette fresque symbolise bien l’après Apartheid, le désir des enfants noirs d’avoir une vie meilleure, dans laquelle ils seraient considérés au même titre que leurs camarades blancs. Ils demandent également au adultes de les protéger et de les respecter.

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