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Les grands principes de la science économique

Analyse sectorielle : Les grands principes de la science économique. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Janvier 2020  •  Analyse sectorielle  •  1 113 Mots (5 Pages)  •  672 Vues

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Chapitre 3 : Les grands principes de la science économique.

I. Les enjeux et positionnement de la science économique.

a) Définition de l’économie.

L’économie est la science qui étudie comment les ressources rares sont employés pour la satisfaction des besoins des hommes vivant en société ; elle s’intéresse, d’une part, aux opérations essentielles que sont la production, la distribution et la consommation de bien et, d’autre part, aux institutions et aux activités ayant pour objet de faciliter ces opérations. – Edmond MALINVAUD Leçons de théorie micro-économique, Dunod, 1968

On relève les notions suivantes : besoins, les ressources rares et les comportements.

L’économie étudie la façon dont les individus ou les sociétés utilisent les ressources rares en vue de satisfaire au mieux leurs besoins.

b) Les méthodes de la science économique.

1. Microéconomie et Macroéconomie.

 La microéconomie : l’analyse se porte sur un agent économique donné (ménage, entreprise, etc..), elle s’intéresse à des données individuelles plutôt qu’agrégées = CPP.

 La macroéconomie : s’intéresse à un ensemble d’agents économique regroupés selon un critère donné (nation, région, entreprises, consommateurs, etc..). Elle porte sur une vision générale de la vie de l’économie plutôt que le fonctionnement des différentes parties qui la composent = Keynes.

2. Economie positive et normative.

 Economie positive : lorsqu’on a des explications objectives et scientifiques du fonctionnement de l’économie. Par exemple : si on augmente les dépenses = augmente de l’investissement.

 Economie normative : elle va fournir des prescriptions ou recommandations fondées sur des jugements de valeur personnels ou subjectifs. En économie normative, l’interrogation se porte sur les valeurs que les individus associent à une décision économique. Par exemple : le gouvernement doit augmenter les dépenses publiques, on fixera ce qu’est le niveau équitable de taux d’intérêt.

II. La problématique de rareté.

a) Les besoins.

Le besoin est un manque ressenti par l’homme accompagné de la nécessité ou du désir de la faire disparaître. Les besoins évoluent :

- dans le temps

- en fur et à mesure de l’innovation

- dépendent des phénomènes de modes

- selon les cultures

- dans l’espace

Le besoin qui nous intéresse en économie est celui qui va être satisfait avec un effort du travail.

Les besoins présentent deux caractéristiques :

 La satiété : l’intensité d’un besoin diminue au fur et à mesure qu’il est satisfait ; au-delà d’une centaine satisfaction, le besoin est saturé, il peut même donner lieu à une « désutilité ». Ceci renvoie au principe néoclassique de l’utilité marginale décroissante. L’utilité marginale d’un bien indique l’augmentation d’utilité procuré par la consommation d’une unité qui ne diminue pas avec leur satisfaction, c’est le cas du besoin de musique, des besoins intellectuels, le besoin d’information sur l’actualité économique qui se développe avec la compréhension des mécanismes économiques.

 La comparabilité : tout individu est capable d’établir une hiérarchie dans l’intensité de ses besoins et d’établir des priorités.

Or, les besoins humains sont illimités en ce sens que lorsqu’un besoin est satisfait, un autre apparaît (exemple : après avoir mangé, on a besoin d’un café).

b) Les biens.

Un bien est dit économique s’il répond aux trois caractéristiques suivantes :

 L’utilité ou l’aptitude à satisfaire un besoin : cette caractéristique est relative, elle dépend du temps et de l’espace. Par exemple, le pétrole n’était pas un bien économique avant l’invention du moteur à explosion.

 La disponibilité du bien : la possibilité de se procurer de ce bien en tout temps.

 La rareté : un bien qui est disponible en quantité illimitée n’est pas un bien économique. L’air, par exemple, n’est pas un bien économique puisque, bien qu’il satisfasse un besoin essentiel (celui de respirer), il n’est pas rare, c’est un bien libre.

Les biens et les services permettent par leur consommation de satisfaire les besoins.

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