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L'analyse en terme de classe sociale est elle pertinente pour rendre compte de la structure sociale?

Dissertation : L'analyse en terme de classe sociale est elle pertinente pour rendre compte de la structure sociale?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  19 Mars 2020  •  Dissertation  •  1 744 Mots (7 Pages)  •  1 505 Vues

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Les classes sociales sont vu de plusieur facon. Pour Henri Mendras sociologue français, il représente les classes sociales sous forme d’une toupie, la société serait organisée autour de deux constellations centrale qui forment le ventre (composée de cadres, ingénieurs, enseignants) Se sont donc la classe moyenne formée par cette constellation centrale et la seconde constellation populaire serait composée d’ouvriers et d'employés. Autour de ces deux constellation, il y a deux autres constellation composée d’indépendants ou actifs non salariés et enfin aux deux extrémités nous trouvons l’élite en haut et les pauvres en bas. Les classes sociales regroupent des individus partageant le même statut social, le mode de vie, les mêmes intérêts, les mêmes visions du monde ou encore les mêmes comportements. Tandis que pour Karl Marx les classes sociales sont déterminées en fonction des rapports de production et regroupent des individus ayant un sentiment d'appartenance (classe pour soi), pour Max Weber, les classes ne sont que des outils de classement et les individus n'ont pas forcément ce sentiment d'appartenance. Son approche est alors dite « nominaliste ». La structure social est la façon dont s’articulent ces groupes sociaux inégalitaires et hiérarchisés d’une société donnée. Nous allons nous demander, si l'analyse en termes de classes sociales est-elle encore pertinente aujourd’hui pour rendre compte de la structure sociale? Dans un premier temp, nous verrons que l’analyse en termes de classes sociales est moins pertinente pour rendre compte de la structure sociale. Pour finir nous verrons qu'elle est tout de même importante pour rendre compte de la structure sociale.

L’analyse en terme de classes sociales semble moins pertinente aujourd’hui. Cela peut s’expliquer par le faite que la société semble se moyenniser. En effet comme ont a pu le voir dans les années 60-70, suite à la réduction des inégalités socio-économiques (qui s’explique par les augmentations de salaires permises par les forts gains de productivité lors des années 60-70.) et à une certaine homogénéisation des pratiques de consommation (développement d’une consommation de masse) certains sociologues ont parlé de moyennisation. Comme Henri Mendras avec sa thèse sur la moyennisation renvoient à trois aspects dont l’atténuation des disparités de revenus, de patrimoines, de loisirs; mais aussi l'homogénéisation des comportements, des pratiques et de style de vie et pour finir la

formation d’une vaste classe moyenne. L’essentiel de cette thèse est l’existence ou non d’une vaste classe moyenne. Ce processus correspond à la réduction des inégalités de niveaux de vie entre les classes sociales et s’accompagne par le développement des « classes moyennes » dans la société (Professions intellectuelles supérieures, prof intermédiaires, ouvriers et employés qualifiés). Cette moyennisation entraîne le déclin de la conscience de classe social . En effet, comme la classe ouvrière voit son niveau de vie augmenter et son style de vie se modifier, on assiste à un déclin du sentiment d’appartenance à la classe ouvrière et une forte augmentation du sentiment d’appartenance à la classe moyenne. Selon Weber (sociologue allemand), les individus qui composent ces classes sociales n’ont pas nécessairement conscience d’appartenir à un même groupe et ne s’organisent pas nécessairement pour défendre leurs intérêts. Comme le montre le document 2, l’évolution du sentiment d’appartenance à une classe sociale à changer entre 1967 et 2013. En majorité en baisse comme pour les professions libérales et cadres supérieurs 68% en 1967 et en 2013 plus que 59% ont le sentiment d’appartenir à la classe sociale. Pareil pour les ouvriers 58% en 1967 et 53% en 2013. Dans l’ensemble des catégories socioprofessionnelle 59% en 1967 avaient le sentiment d’appartenance à une classe social alors qu'en 2013 ils sont plus que 56%. C’est pour cela que la mobilisation d’une classe sociale est envisageable, mais ne constitue pas un élément fondateur pour rendre compte de la structure social. Le critère économique n’est plus le seul critère pour analyser la structure social et ses inégalités, il existe en réalité de nombreux critère de différenciation. Ensuite, dans la structure sociale contemporaine, l’égalité entre hommes et femmes n’est pas toujours respecté et ceux, à plusieurs niveaux. Tout d’abord les femmes sont plus touchées par des emplois précaires et le chômage, elles sont très peu présentes dans les postes à hautes responsabilités et elle travaille souvent dans le tertiaire ou les salaires sont peu élevés. Ensuite leurs salaires sont plus faibles que les hommes. De plus, la répartition des tâches ménagères est souvent toujours inégale pour les femmes qui passent plus de temps que les hommes à s’occuper des tâches domestiques. Enfin les femmes sont bien moins présentes dans la politique que les hommes, et malgré des lois sur la parité, cela n’a pas fait beaucoup changer les choses. Pour finir, l'âge est aussi un critère d’inégalité, certain sociologue parlent même de conflit de génération. Tout d’abord les jeunes sont d’avantages touchés par la précarité, ils ont moins de chance de toucher un CDD, CDI, et cela entraîne souvent un mal logement. Ils sont aussi sous représenté dans la politique comparé aux générations d’avant, car ils n’ont pas de conditions de vie favorable. Mais l’un de leurs avantages est l’utilisation des nouvelles technologies. L’augmentation des nouvelles technologies dans le

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