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L’analyse en termes de classes sociales est-elle pertinente pour rendre compte de la structure social ?

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Par   •  14 Novembre 2018  •  Dissertation  •  1 914 Mots (8 Pages)  •  5 914 Vues

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Sujet : L’analyse en termes de classes sociales est-elle pertinente pour rendre compte       n           de la structure social ?

Introduction :

« Classe ouvrière, précariat, peuple : faut-il repenser les classes sociales ? » Voilà le titre de l’article du site « L’Humanité », sortit il y a presque 1 ans, soit le mercredi 22 novembre 2017. Les classes sociales sont des groupes social de grande taille (macrosociologique) formé selon des points communs économiques. Ces groupes sociaux sont un élément clés de la structure social, en effet la structure social est la façon dont s’articulent ces groupes sociaux inégalitaires et hiérarchisés d’une société donnée. Mais comme le dit l’article de « L’Humanité », beaucoup ce demandent s’il ne faudrait pas repenser les classes social.

Nous allons donc nous demander : Es que  l’analyse en termes de classes sociales est-elle encore pertinente aujourd’hui pour rendre compte de la structure social ?

Nous verrons d’abord qu’en effet, l’analyse en termes de classes sociales semble moins pertinente pour rendre compte de la structure sociale contemporaine, puis nous verrons qu’elle demeure tout de même un outil indispensable pour l’analyse.

I. l’analyse en termes de classes sociales semble moins pertinente pour rendre compte de la structure sociale contemporaine

 1. La société semble être de moins en moins structurée en termes de classes sociales [pic 1]

A. La société semble se moyenniser[pic 2]

Le faite que l’analyse en termes de classes sociales semble moins pertinente aujourd’hui peut tout d’abord s’expliquer par le faite que la société semble se moyenniser. En effet

dans les années 60-70, suite à la réduction des inégalités socio-économiques (qui s’explique par les augmentations de salaires permises par les forts gains de productivité lors des années 60-70.) et à une certaine homogénéisation des pratiques de consommation (développement d’une consommation de masse) certains sociologues ont parlé de moyennisation.

Ce processus correspond à la réduction des inégalités de niveaux de vie entre les classes sociales et s’accompagne par le développement des « classes moyennes » dans la société (Professions intellectuelles supérieures, prof. intermédiaires, ouvriers et employés qualifiés).

B. … Et la conscience de classe semble reculer

[pic 3]

Ce processus de moyennisation entraîne le déclin de la conscience de classe social . En effet, comme la classe ouvrière voit son niveau de vie augmenter et son style de vie se modifier, on assiste à un déclin du sentiment d’appartenance à la classe ouvrière et une forte augmentation du sentiment d’appartenance à la classe moyenne. Selon une enquête menée auprès de 1504 personnes de plus de 18 ans, sur l’ensemble des personnes ayant répondu qu’ils avaient le sentiment d’appartenir à une classe sociale, 58 % ont répondu appartenir à la classe moyennes, et seulement 9% à la classe ouvrière.

Selon Weber (sociologue allemand), les individus qui composent ces classes sociales n’ont pas nécessairement conscience d’appartenir à un même groupe et ne s’organisent pas nécessairement pour défendre leurs intérêts.

C’est pour cela que la mobilisation d’une classe sociale est envisageable, mais ne constitue pas un élément fondateur pour rendre compte de la structure social.

2. Et d’autres variables permettent de mieux appréhender la structure sociale contemporaine [pic 4][pic 5]

Le critère économique n’est plus le seul critère pour analysé la structure social et ses inégalités, il existe en réalité de nombreux critère de différenciation.

A  . Le sexe explique de nombreuses inégalités qui se développent

[pic 6]

Dans la structure sociale contemporaine, l’égalité entre hommes et femmes n’est pas toujours respecté et ceux, à plusieurs niveaux. Tout d’abord les femmes sont plus touchées par des emplois précaires et le chômage, elles sont très peu présentes dans les postes à hautes responsabilités  et elle travaille souvent dans le tertiaire où les salaires sont peu élevés. Ensuite leurs salaires sont plus faibles que les hommes, selon l’Insee, en 2014, à diplôme égal et poste équivalent une femme gagne en moyenne 20% de moins qu’un homme. De plus, la répartition des tâches ménagères est souvent toujours inégale pour les femmes qui passent plus de temps que les hommes à s’occuper des tâches domestiques. Enfin les femmes sont bien moins présentes dans la politique que les hommes, et malgré des lois sur la parité, cela n’a pas fait beaucoup changer les choses.

B. L’âge explique de nombreuses inégalités qui se développent

[pic 7]

L’âge est aussi un critère d’inégalité, certain sociologue parlent même de conflit de génération. Tout d’abord les jeunes sont d’avantages touchés par la précarité, ils ont moins de chance de touché un CDD, CDI, et cela entraine souvent un mal logement. Ils sont aussi sous représenté dans la politique comparé aux générations d’avant, car ils n’ont pas de conditions de vie favorable. Mais l’un de leurs avantages est l’utilisation des nouvelles technologies, en effet selon le ministère de la culture et de la communication, en 2009, les jeunes entre 15 et 24 ans passent en moyenne 21h par semaine devant les « nouveaux écrans ». C’est 2x plus que les 35/ 44 ans et presque 4 x plus que les 55-64 ans, l’augmentation des nouvelles technologies dans le quotidien constitue alors un avantages non négligeable pour les jeunes comparé aux autre génération.

II. …. Mais elle demeure un outil indispensable pour l’analyse

1. Le maintien voir le retour de certaines inégalités structurées autour des PCS

En effet certaine évolution actuelle peuvent faire penser à un retour des classes social aujourd’hui [pic 8]

A. Les inégalités de patrimoine restent très importantes selon la PCS

[pic 9]

PCS est l’acronyme de «Professions et Catégories Socioprofessionnelles», la grille des PCS a pour objectif de classer la population en fonction de son statut social liée à sa profession, en un nombre limité de catégorie ( 6 groupes pour être plus précis) qui ont chacune une certaine homogénéité social. Le patrimoine lui, représente l’ensemble des actifs financier et non financier d’un individu. Il est logique de penser que plus le revenu d’un individu sera élevé, plus sont patrimoine sera élevé, de même, plus le revenu d’un individu sera faible, plus sont patrimoine sera faible. On sait que les revenu de chaque catégorie de PCS est inégale aux autres, en effet selon l’INSEE en 2014, un cadres gagne en moyenne un salaire mensuel net de 3899 euro alors qu’un ouvrier gagne en moyenne 1635 euro, soit environ 2.3 fois moins. Alors un cadre aura forcément plus de patrimoine qu’un ouvrier de part sont revenu élevé, cela prouve que les inégalités de patrimoine sont relativement élevé entre les PCS.

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