Analyse De Pratique En Psychiatrie sur Mr L.Michel âgé de 47 ans, arrivé dans le service via les urgences, pour idées suicidaire & éthylisme chronique
Mémoires Gratuits : Analyse De Pratique En Psychiatrie sur Mr L.Michel âgé de 47 ans, arrivé dans le service via les urgences, pour idées suicidaire & éthylisme chronique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 24 Octobre 2014 • 2 623 Mots (11 Pages) • 2 071 Vues
INTRAMUSCULAIRE
D'un antipsychotique neuroleptique
CHEZ UN PATIENT ETAT LIMITE
CONTEXTE
Le soin que j'effectue se déroule dans une unité de soins psychiatriques, c'est un service qui peut accueillir 20 patients, hommes & femmes à partir de 15 ans et 3 mois (âge définissant la limite entre la pédiatrie et la médecine adulte), souffrant d'une pathologie mentale.
C'est un service médicalisé, il a pour mission des soins à visés : Éducative, préventive, diagnostique & curative.
La situation choisie pour cette analyse de pratique est la réalisation d'une injection de neuroleptique en intramusculaire.
Ce soin à été réalisé chez un patient borderline (état limite), évoluant vers la psychose. souffrant d'un éthylisme chronique et d'un mésusage médicamenteux avec hallucinations acoustico-verbales (auditives).
Je vais décrire ce patient avec le recueil de données que j'ai effectué.
Il s'agit de Mr L.Michel âgé de 47 ans, il est arrivé dans le service le 11 septembre 2013 via les urgences, pour idées suicidaire & éthylisme chronique.
A son arrivé Mr L.Michel était dans un état d'incurie, présentant des délires avec hallucinations auditives. Son mode d'hospitalisation est une HL .
Mr L.Michel est sous curatelle,et la personne de confiance est sa mère.
Il est célibataire, il vit seul,il est père d'une fille de 21 ans.
Il est inhibé dans la relation, apragmatique , aboulique , apathique, il se sent rejeté, persécuté par les autres. C'est un patient qui présente des tremblements et des sueurs importants.
Ce patient est connu du secteur psychiatrique, pour les troubles suivants :
– idées suicidaires
– troubles du sommeil
– tristesse de l'humeur
Il mesure 1.72m pour 81 kg 800, son IMC est de 27,65 ; il est donc en surpoids.
Il est autonome physiquement mais dépendant du service en ce qui concerne son alcoolisme, en effet Mr L.Michel bénéficié d'une permission le week-end du 28 & 29 septembre et il est rentré dans le service avec une alcoolémie élevée.
Le soin s'est déroulé après le petit déjeuner dans l'infirmerie du service.
Mes ressources pour la réalisation de ce soin sont :
La collaboration de Mr L.Michel, qui a accepté sans aucun problème que je lui prodigue son injection.
Le savoir théorique des cours reçus à l'IFSI (préparation injectable & pharmacologie).
J'ai pu observer à plusieurs reprises la réalisation de cette injection avec des explications pertinentes par les professionnels du service.
J'ai pu par la suite être évaluée sur cette technique afin d'améliorer ma dextérité et pouvoir la pratiquer seule.
La mise à disposition du matériel du service donc aucune contrainte économique.
Lors de ce soin, je n'étais soumise à aucune contraintes quelles qu'elles soient. Cependant une contrainte peut être envisagée : le refus de soin car en effet au moment du soin Mr L Michel exprime une angoisse fasse à l'aiguille. Ce qui a nécessité de le rassurer et de négocier l'acceptation du soins.
Le soin que j'effectue est une intramusculaire d'un antipsychotique neuroleptique qui relève de la prescription médicale en lien avec l'article R 4311-7 du CSP
« L'infirmier est habilité à pratiquer les actes suivant soit en application d'une prescription médicale qui, sauf urgence, est écrite, qualitative, quantitative, datée et signée, soit en application d'un protocole écrit, qualitatif, quantitatif, préalablement établi, daté et signé par un médecin. »
Donc le problème posé est donc un problème en collaboration.
Selon l'unité d'enseignement 3.2 « projet de soins infirmier » dispensée a l'IFSI mon problème en collaboration s'intitulera : Complication possible d'hallucinose alcoolique.
INTENTIONNEL
Les neuroleptiques antipsychotiques sont des médicaments qui agissent directement sur les symptômes de la psychose et qui permettent, dans un premier temps, au patient de reprendre contact avec la réalité. Ils diminuent l’anxiété et les états délirant ( délire de persécution et hallucinations), préviennent les rechutes et donc la possibilité d’être à nouveau hospitalisé.
(source : http://chumpsychiatrie.ca/)
Pour Mr L.Michel l'objectif de l'injection de 4 ampoules de 1mg d'haldol® decanoas 1 fois par mois est de diminuer ses hallucinations auditives qui le dévalorisent et le poussent à consommer de l'alcool.
Au niveau de l'autonomie, j'ai pu réaliser seule le soin, mais à noter que je suis sous la responsabilité de l'infirmière du poste qui m 'a délégué cette tache et qui doit s'assurer du respect des bonnes pratiques dans la réalisation du soin.
Art R4312-31 du CSP
« L'infirmier ou l'infirmière chargé d'un rôle de coordination et d'encadrement veille à la bonne exécution des actes accomplis par les infirmiers ou infirmières, aides-soignants, auxiliaires de puéricultures et par les étudiants infirmiers placés sous sa responsabilité »
En réalisant cet acte, j'aimerais :
• acquérir plus de dextérité,
• Maîtriser les règles de bonne pratiques pour l'injection intramusculaire
• Enrichir ma relation avec le patient : en effet la relation soignant-soigné en secteur psychiatrique est beaucoup plus complexe que dans un service de chirurgie ou de médecine.
Mes intentions
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