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La démocratie, le meilleur des régimes ?

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Par   •  3 Novembre 2019  •  Mémoire  •  1 623 Mots (7 Pages)  •  607 Vues

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Dissertation : La démocratie, le meilleur des régimes ?

La démocratie, le meilleur des régimes ?

« Une démocratie est un gouvernement dans les mains d'hommes de basse naissance, sans propriété et d'emploi vulgaire. » Aristote.

Le terme démocratie vient du Grec « démokratia » qui signifie gouvernement populaire. Dans démocratie on trouve le terme Dèmos qui signifie « peuple » et le terme Kratos qui signifie « pouvoir » la démocratie est donc littéralement le « pouvoir du peuple ».  Un régime c'est le mode d'organisation d'un État, la manière d'administrer et de gouverner une communauté.

 Les origines de la démocratie remontent a la Grèce Antique dans la cité d'Athènes autour du 5ème siècle avant Jésus-Christ.

Ce sujet présente l’intérêt de savoir si  la démocratie est la meilleur manière de gouverner un État, la seule qui respecterait la liberté des citoyens,

problématique : Dans quelle mesure peut on considérer la démocratie comme le régime que aucun autre ne surpasserait, en se fondant sur l'exemple Athénien on se demandera si la démocratie parmi les régimes politiques existant présente certaines caractéristiques de la constitution idéal.

Dans un grand I nous aborderons les trois régimes fondamentaux et dans un grand II la recherche du régime idéal un but inatteignable.

I )  Les trois régimes fondamentaux

« Toutes les constitutions qui ont pour but l’intérêt commun sont, en fait, des formes correctes, en accord avec les stricts principes de justice, celles au contraire qui n’ont en vue que l’intérêt personnel des dirigeants sont défectueuses et sont toutes des déviations des constitutions normales » Aristote.

Dans un petit a nous aborderons les régimes pures et dans un petit b les régimes déviants

a ) Les régimes pures

Les philosophes Grec comme Platon ou Aristote ont distingué trois types de régimes : le gouvernement d’un seul, le gouvernement de plusieurs et le gouvernement de tous.. Pourtant, contrairement à ce que nous attendrions, le critère du bon régime politique ne se situe pas dans le nombre, car chacun de ces trois types de gouvernement connaît une forme juste et une forme déviante selon que le pouvoir politique s’exerce en vue du bien commun ou de l’intérêt personnel.

Si l’homme qui gouverne seul accomplit sa tâche en recherchant le bien commun alors ce régime est une monarchie. Le mot monarchie se forme du grec mono qui veut dire seul et de archè qui veut dire pouvoir, autorité, commandement. Le système politique monarchique est l'un des plus répandu a travers l'histoire. La monarchie au sens stricte est un régime politique ou le pouvoir est détenu par une seule personne , mais elle peut prendre plusieurs formes, elle peut être de droit divin son pouvoir émane de la volonté de Dieu, elle peut être absolue ses pouvoirs ne sont limités que par des lois fondamentales supérieure a toutes les autres lois ou encore elle peut être constitutionnelle son pouvoir est limité par une constitution. Dans le monde grecque on considère le monarque comme celui qui détient le pouvoir, il doit montrer la voie a suivre et bien qu'il gouverne seul il doit le faire dans l’intérêt général, certains auteurs grec compare le monarque a un capitaine de navire. Le régime monarchique va être dominant entre le 10ème et 8ème siècle avant Jésus-Christ dans le monde grec.

Le gouvernement d'un petit nombre c'est l'aristocratie c'est le gouvernement d’hommes sages et vertueux, doués de grandes capacités politiques et du sens de l’intérêt public. Ce sont les meilleurs citoyens les plus éduqués.

Le gouvernement de tous ou du plus grand nombre est la démocratie, c’est un régime qui exige que chaque individu fasse l’effort de se penser en citoyen soucieux du bien commun. La démocratie est un régime politique ou le pouvoir est détenu par le peuple sans qu'il y ait de distinctions entre eux dues a la naissance, la richesse ou encore la compétence. Dans les cités-grecques la démocratie s'est fondées sur l'exclusion comme par exemple a Athènes ou les femmes, les esclaves, les métèques ne sont pas considérés comme citoyen donc exclus de la vie politique.

Nous finirons notre grand I avec les version déviante des principaux régimes.

b ) Les régimes déviants

On va considérer la monarchie au sens stricte comme incompatible avec les idéaux de liberté et d'égalité. Le monarque  gouverne seul, il exerce un pouvoir sans contrôle mais doit le faire dans l’intérêt général mais du fait qu'il gouverne seul et sans contrôle il concentre toutes les décisions et pouvoirs en sa personne ceux-ci va faciliter le fait que bien souvent on va se rendre compte que la monarchie dégénère et entraîne l'avènement de la tyrannie. Aristote considère que la tyrannie est une version pervertie de la monarchie, le monarque fait passer son intérêt personnel avant l’intérêt général et en cela il devient un tyran. Le tyran exerce un pouvoir personnel et il règne par la force et la terreur qu’il inspire à ses sujets. Son action n’est guidée que par ses propres intérêts, son plaisir personnel, sa jouissance individuelle.

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