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Étude de situation DC3 Communication

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Par   •  27 Février 2020  •  Étude de cas  •  1 760 Mots (8 Pages)  •  979 Vues

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Etude de situation DC3 Communication

J’effectue mon stage dans un foyer de vie, il se situe dans un petit quartier au bord d’une pinède non loin du centre ville, ce qui permet à certains résidents de pouvoir y aller tout seul. Ce foyer est bien conçu, l’entrée se fait dans un grand hall au niveau des bureaux, ensuite il y a une grande salle qui communique avec la cuisine. Puis ce qui est lingerie, ensuite les salles d’activités puis on arrive à un patio avec le bureau des éducateurs. Du patio partent les 3 quartiers, ils sont composés de 9 chambres, 3 salles de bain, un bloc sanitaires et un lieu de vie où sont pris les repas, il y a une cuisine, les tables, un salon avec télé et jeux.

Le public accueilli est majoritairement masculin et la moyenne d’âge est de 44 ans. Pour intégrer le foyer, il faut être âgé de 20 ans minimum et il n’y a pas d’âge maximum mais avec l’avancée en âge, peut se poser la question d’une réorientation en Foyer d’Accueil Médicalisé (FAM), Maison d’Accueil Spécialisée (MAS) OU Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendante (EHPAD) selon l’état de santé et de dépendance de la personne accueillie.  

Le niveau de handicap et de déficience intellectuelle est de léger à moyen avec des troubles associés plus ou moins sévères. Environ la moitié du public accueilli à des troubles du langage. Certains présentent un trouble du comportement et sont potentiellement agressifs.

Monsieur P est âgé de 59 ans, depuis l’âge de 9 ans, il vit divers passages en institutions passant d’une nourrice à un centre d’accueil puis un foyer. Monsieur P a intégré un ESAT en 1977 il y est resté jusqu’en janvier 2007, date à laquelle il est arrivé au foyer de vie. Il n’a pas de famille.

Il a été diagnostiqué à Monsieur P une psychose infantile avec déficience déficitaire. (Psychose précoce déficitaire. Retard mental avec troubles autistiques ou psychotiques) il présente des difficultés importantes d’élocution et une bonne compréhension. Il a du vocabulaire mais s’en sert très peu.  Monsieur P peut se bloquer émotionnellement surtout suite à des changements, perte de repères (départ en retraite de l’éducateur du quartier, absences…). Monsieur P a besoin de rituels, sécurité et de relations duelles pour répondre à une demande affective.

Monsieur P mange dans des couverts en plastiques, car il ne supporte pas le contact avec la vaisselle. Il préfère prendre ses repas seul sur la table basse et là avec les beaux jours il mange seul sur la terrasse.

En ce qui concerne les besoins, Il sait faire seul mais il a besoin d’être stimulé pour l’accompagnement  à l’hygiène (douche, habillage, chambre, linge). Il a les capacités physiques de faire les taches quotidiennes (nettoyage des tables) mais il faut un accompagnement rassurant et des sollicitations car des blocages et des inhibitions peuvent survenir de façon imprévisible.

Les projets pour Monsieur P sont de maintenir l’accompagnement et les acquis dans le prendre soin, favoriser les situations où il est acteur et maintenir les relations sociales et affectives. Il souhaite continuer à aller à son ancien foyer avec lequel il a gardé des liens et participe à plusieurs de leurs fêtes (repas de noël, repas de fin juin…). Monsieur P est demandeur pour des séjours adaptés qu’il apprécie particulièrement.

Pendant ma première quinzaine de stage, j’étais sur le quartier 2, j’ai accompagné les résidents le matin la  première semaine. Lors du petit déjeuner, ma collègue me demande si je peux couper le pain de monsieur P en tout petit morceaux car Monsieur P mange très vite  et risque de faire des fausses routes. Je lui demande alors comment il fait après pour le beurre et la confiture sa réponse fut que monsieur P trempait ses petits morceaux de pain dans le beurre ou la confiture.  Je fus surprise par sa réponse et me suis mise à la place de Monsieur P, tremper des petits morceaux de pain dans le beurre ou la confiture n’était pas agréable tant au niveau pratique, confiture et beurre partout sur les doigts, qu’au niveau gout car la répartition était pas bien équitable et les petites quantités que les résidents ont en beurre et confiture étaient vite finies. J’ai trouvé le petit déjeuner de Monsieur P pas très savoureux et un peu mis de coté, il était seul.

Je me suis permis de demander à ma collègue, s’il était possible que je lui fasse des petits wagons. Elle me demande alors ce que c’était. En fait  on fait une tartine avec le beurre et la confiture ce qui permet une bonne répartition de chaque et puis on la coupe en petits morceaux au couteau en sorte de petits carrés d’où wagons. Elle était d’accord, je m’assis en face de Monsieur P et lui explique, il fut d’accord. J’ai vu dans ses yeux et surtout à la vitesse ou il les prenait qu’il appréciait.  Je lui ai demandé tous les matins de la semaine s’il voulait des petits wagons, il me répondit un petit oui avec un léger sourire et un regard brillant.                                                                                                                                                             Lors de la relève avec l’équipe d’après midi, j’ai parlé du petit déjeuner de Monsieur P, et une éducatrice me dit qu’elle  lui faisait des  mouillettes quand elle avait le temps. J’ai insisté sur le fait que c’était assez simple et que cela ne prenait pas trop de temps, il fallait faire une tartine et la couper au couteau. L’équipe à trouvé cela intéressant. J’ai parlé du petit déjeuner de Monsieur P aux éducateurs que j’ai vus pendant ma quinzaine pour échanger avec eux et savoir ce qu’ils en pensaient.

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