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Olympe de Gouges, Le Couvent ou les vœux forcés, Acte II, 1790

Dissertation : Olympe de Gouges, Le Couvent ou les vœux forcés, Acte II, 1790. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  29 Janvier 2023  •  Dissertation  •  743 Mots (3 Pages)  •  1 322 Vues

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Olympe de Gouges, Le Couvent ou les vœux forcés, Acte II, 1790

Olympe de Gouges est une femme de lettres qui s'inscrit dans le mouvement des Lumières par ses œuvres progressistes qui militent pour l'égalité en 1791. Elle a participé pleinement à la Révolution française en promouvant notamment l'égalité entre les hommes et les femmes.                                                            Le Couvent ou les vœux forcés est un drame en trois actes datant de 1790. Nous allons se concentrer sur l’acte II. Cet extrait expose une conversation entre deux personnages principaux, Julie et Sœur Angélique, qui se déroule dans un contexte de douleur et de persécution pour Julie.

Comment l'utilisation des figures de style dans la scène de dialogue entre Julie et Sœur Angélique permet-elle de mettre en avant les émotions et les questionnements de Julie sur sa liberté de choix et son identité ?

Plan :

  1. La grande douleur
  2. Une figure maternelle
  3. Un mystérieux secret

Conclusion : C'est un passage où Julie exprime sa douleur et sa confusion face à sa situation et sa persécution, Sœur Angélique apparaît comme une figure maternelle et une source de réconfort pour elle mais semble cacher un secret qui pourrait être lié à son passé ou à son identité.

La première partie de la conversation met en lumière le ressenti de Julie, qui exprime sa réticence à prêter un serment et son manque de confiance en elle. Elle se questionne sur sa raison d'être et sur son avenir.

La deuxième partie de la conversation est centrée sur la réaction de Sœur Angélique, qui se présente comme une figure maternelle pour Julie et qui exprime son intérêt pour son bien-être. Elle tente de la rassurer et de l'encourager à avoir confiance en elle. On parle aussi de la confiance de Julie en Sœur Angélique, qui est évoqué comme son "unique appui" dans cette situation difficile. Julie se confie à elle et exprime sa peur d'être persécutée par ses parents et son questionnement sur son identité.  

La troisième partie de la conversation met en avant l'émotion de Sœur Angélique qui se montre triste et qui semble cacher un secret qui est lié à Julie. Elle finit par s'éloigner de Julie, laissant ainsi planer un certain mystère sur leur relation et leur passé commun.

En utilisant ces figures de style, le passage met en avant les émotions et les questionnements de Julie sur sa liberté de choix et son identité de manière expressive et vivante. Les figures de style utilisées permettent de montrer les différentes perspectives et émotions des personnages, ainsi que les enjeux de la situation.

Dans ce passage, on peut relever plusieurs figures de style :

  • L'antithèse : Elle se manifeste dans les phrases "Non, je ne prononcerai point ce serment... infortunée... pourquoi suis-je au monde ?" et "Ah ! Madame... ah ! ma mère... permettez-moi de vous donner ce nom ?" qui mettent en opposition les sentiments de refus et de questionnement de Julie face à sa situation avec l'offre de soutien et de réconfort de Sœur Angélique.

  • L'énumération : Elle se manifeste dans la phrase "Des parents ! et quels sont les miens ? inconnue à moi-même, abandonnée dès mon enfance, sais-je quelle est ma famille ?" qui énumère les questions que se pose Julie sur son identité et son passé.

  • Les apostrophes : Elles se manifestent dans les phrases "Ah ! laissez-moi me livrer à ces embrassements qui allègent le poids de ma déplorable existence." et "Frère inhumain ! ton âme de tigre s'amollirait peut-être si tu étais témoin de ces combats de la nature." qui permettent de mettre en avant les émotions et les pensées des personnages en les adressant directement à un interlocuteur imaginaire.
  • Le dialogue : Il permet de mettre en scène les échanges entre les personnages et de montrer les différentes perspectives sur la situation.
  • Le symbolisme : Il est présent dans la phrase "non, je ne prononcerai point ce serment... infortunée... pourquoi suis-je au monde ?" qui laisse entendre que le serment demandé à Julie est une source d'infortune pour elle et met en question sa raison d'être.

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