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Cours d'introduction à la science politique

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Par   •  2 Novembre 2020  •  Cours  •  3 066 Mots (13 Pages)  •  366 Vues

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Introduction

I/ L’association entre « science » et « politique »

        Qu’est-ce qu’une science ? Qu’est-ce que la politique ? Il faut essayer de construire une démarche scientifique pour connaître des enjeux, des problèmes, des questions politiques : Qui vote quoi et pourquoi ? Qu’est-ce qu’un parti politique ?

        La science politique est une science sociale parmi d’autres comme la sociologie, l’anthropologie (l’histoire du monde), l’économie, … Elle prend généralement en charge les problèmes politiques.

        Toutes ces disciplines constituent à essayer d’apporter des connaissances scientifiques sur des domaines, ici la politique.

        Il y a toujours des théories et des concepts (légitimité, souveraineté, …), des outils théoriques et des données empiriques pour avoir des preuves. En sciences politiques, l’essentiel des matériaux que l’on pourrait trouver sont des statistiques, des archives, des obligations...

        Comme pour toutes les autres sciences sociales, le seul but est le savoir, celui de l’université est de la transmettre. Produire un savoir en tant que science sociale, produire des connaissances sur le monde social.

        Pour cela, il faut bien-sûr commencer par poser les bonnes questions. C'est même un point fondamental.

II/ La science politique parmi les autres sciences sociales

        Dans le découpage traditionnel des sciences sociales, qui propose de renforcer des connaissances dans notre société, on trouve l’économie, pour analyser le marché, la sociologie pour ce qui relève de la société civile, la science politique pour étudier le pouvoir, l’État…. Ce sont 3 disciplines qui étudient 3 domaines différents.

        Mais ce découpage a ses limites. Par exemple pour le chômage (phénomène à la fois économique, social et politique), on ne peut pas le traiter dans une discipline et oublier les autres.

        On ajoute à cela l’histoire, l'orientalisme (qui établit les anciennes civilisations d'orient) et l’anthropologie (qui établit les sociétés primitives, sans écriture). Ces autres « domaines » complètent les 3 sciences.

        Toutes ces sciences sociales sont relativement récentes par rapport à d’autres comme le droit, si bien que si on prend l’université du Moyen-Âge on retrouve la médecine, le droit, la théologie (étude des questions religieuses) et la philosophie.

        Il faut revoir les découpages. On a gardé les facs de médecine et droit, on en a créé d'autres et rattaché certaines sciences aux facs. L’histoire, la sociologie et l'anthropologie vont avec les facultés de lettres et de sciences humaines, l’économie peut dépendre (droit ou lettre), les sciences politiques vont dans le droit.

        Il y a une implantation, qui explique que les sciences sociales soient dans les facs de lettres, et les sciences politiques dans les facs de droit. Ces questions institutionnelles sont importantes dans le sens où pour qu’une discipline existe, il faut qu’elle existe intellectuellement, scientifiquement mais également institutionnellement.

        Le développement de la science politique se produit dans des sociétés industrielles qui présentent des conditions sociales favorables et des besoins de connaissance du gouvernement, comme l'Italie, la France, l'Angleterre et les USA.

        Cette construction est à la fois institutionnelle et intellectuelle. Elle est favorisée à un certain type de développement, car à l’entrée de l’école moderne, il s’agit d’expliquer rationnellement (sans passer par la religion) les problèmes du monde.

III/ Faire de la science politique : une discipline, une démarche et des savoirs fondamentaux

        Parmi les différents savoirs, certains peuvent être considérés comme pré-identifiés par certains citoyens (par exemple identifier une dictature, une monarchie...). D’autres savoirs sont cependant plus difficiles à appréhender.

        Il y a des associations qui se font spontanément.

        Par exemple, entre démocratie et vote, mais on peut définir des démocraties autrement que par un vote (en Grèce, il y avait des élections mais aussi des tirages au sort. Chez les Indiens, on cherche un compromis...).

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