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Techniques notariales 2eme année

Dissertation : Techniques notariales 2eme année. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  28 Mars 2017  •  Dissertation  •  2 295 Mots (10 Pages)  •  802 Vues

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Indicatif : 8791 45 0069 4

Code matière : 80187

Devoir n°1

Nom : ROBIN

Prénom : Lisa

Adresse : 33 avenue des Chèvrefeuilles

17110 Saint Georges de Didonne

Pays : France

Thème : Ces objets qui nous envahissent : objet cultes, culte des objets

Première partie : Synthèse de documents

 L'automobile est depuis de nombreuses années, l'un des moyens de transport le plus privilégié. Elle est à la fois un accomplissement professionnel et social, plus elle a de valeur plus l'accomplissement est grand. Nous allons donc étudier quatre documents portant sur le culte et le symbole de la voiture , le premier document est un texte extrait de Mythologies écrit par Roland Barthes nommé « La nouvelle Citroën » et publié en 1957, le second document est un article de blog rédigé par Emmanuel Pagès nommé « La voiture : un objet symbole », posté en juillet 2009, le troisième document est une nouvelle appelée « Suicide au parc », extraite du recueil Le K de Dino Buzzati publié en 1967.

Nous nous demanderons donc comment l'automobile est-elle devenue un objet, à la fois culte et une forme d'accomplissement social ?

Nous étudierons dans une première partie la voiture en tant qu'objet culte et dans une seconde partie comment cette dernière est devenue une forme d'accomplissement social. intro OK

Tout d'abord, nous pouvons dire que l'automobile est au fil des siècles est devenue un objet indispensable à la vie quotidienne mais surtout elle est devenue un objet culte. La première voiture est apparue au début du XX ème siècle et déjà elle intriguait, d'année en année la voiture s'est modernisé et est devenue presque mystifiée, Roland Barthes dans son texte « La Nouvelle Citroën » extrait de Mythologies, il dit que l'automobile est « un objet parfaitement magique », tous les hommes rêvent de la posséder. Il parle de la dernière voiture de chez Citroën, la « DS ». Il compare l'automobile à des monuments historiques : « l'automobile est aujourd'hui l'équivalent assez exacte des grandes cathédrales gothique », « une grande création d'époque », « conçue passionnément par des artistes inconnus », l'automobile est alors associée à une œuvre d'art, un objet qui devient presque mystique comme une « Déesse », un objet alors si beau, si parfait, qui possède tout ce que l'on désire oui. La « DS » est alors considérée comme une force supérieure, qui nous impose sa beauté et sa perfection, qui nous contrait presque à son achat.

Par la suite, l'auteur souligne l'importance de l'esthétique, en effet la « DS » marque un changement, la voiture avait jusqu'alors un but de performance « tenait plutôt du bestiaire de la puissance », elle devient alors plus jolie, plus attractive, « plus ménagère », digne d'une cuisine contemporaine. Elle devient alors, un objet de désir pour la femme non plus que pour l'homme. L'auteur dit qu'encore il n'est plus question de performance mais de plaisir, de  «gourmandise de la conduite» : après la phase de vénération, après avoir «consommé l'automobile dans son image», l'automobiliste pouvait la «consommer dans son usage». Suscitant l'attente, la nouvelle Citroën s'est faite désirée; avant d'être découverte par le public, dans les halls d'exposition pour être ensuite: touchée, palpée, essayée, caressée, pelotée, la «déesse» donc se «prostituait» oui, TB. Il se produisait alors comme un jeu de charme entre le client et la voiture, celui qui la découvrait pour la première fois était séduit, comme il pourrait l'être par une autre personne.

Ensuite, dans la nouvelle de Dino Buzzati « Suicide au parc », extraite du recueil de nouvelles Le K, publié en 1967. L'auteur voit ici le désir de posséder une voiture comme une maladie, un virus, il en décrit même les symptômes « le désir ensuite, l'envie folle, l'idée fixe, l'obsession d'une voiture d'élite », elle est encore ici mystifiée. Dino Buzzati fait de l'obsession de Stéphane la métaphore du désir, de l'amour d'un homme envers une femme « comme lors des grandes et funestes amours qui s'emparent de l'homme ». Stéphane est tellement obsédé par son désir « d'une voiture d'élite » qu'il délaisse sa famille oui. Pour l'auteur, l'homme préfère posséder un belle voiture avec tous les accessoires qui rendrait jaloux les autres plutôt que de se satisfaire des choses simples : avoir un travail satisfaisant, le bien-être de sa famille, un bonheur simple. Il est tellement assujetti à sa si belle voiture, il l'aime plus que sa femme, l'auteur y voit aussi un caractère sexuel : « il étreignait voluptueusement le cercle du volant, il caressait le pulpeux levier de changement de vitesse, son pied sur l'accélérateur allait et venait avec la tendresse de celui qui effleure un corps aimé ».  Son obsession conduira sa femme à le quitter « mais Faustina cette adorable femme l'avait planté là, et il n'en faisait pas un drame ». oui

Mais encore, le culte de l'automobile est encore plus flagrant avec l'affiche publicitaire de la marque Renault pour la Renault 5. Nous pouvons alors voir une voiture d'une taille disproportionnée, de couleur rouge, trônant au milieu de l'affiche. Nous pouvons aussi lire un slogan « Au pays des Merveilles », là encore la voiture est mystifiée. Aux pieds de la Renault 5, nous pouvons voir des hommes qui paraissent minuscules face à cette immense voiture. La voiture ici est l'objet d'un véritable culte, elle est bien plus grande que l'homme, géante, elle nous est supérieure. Les hommes l'admirent, la vénère telle une déesse, une force supérieure, ou encore ils font la queue pour la visiter, l'essayer. oui

Pour conclure nous pouvons dire que, la voiture avec les années est devenue un objet culte, un objet que tout le monde désire. Certaines voitures sont devenues des objets de collection. Cet objet est devenue culte car il fait partie de la vie pratique et quotidienne mais aussi car il est devenu un objet d'accomplissement, d'ascendance sociale, comment l'est-il devenu ?

Tout d'abord, dans un article de blog rédigé par Emmanuel Pages, « La voiture : un objet symbole », publié en juillet 2009, l'auteur évoque ici la relation que le conducteur a avec son automobile. Pour l'auteur, il y a deux aspects dans cette relation. D'abord l'aspect identitaire, qu'on l'aime ou non, elle est devenue le moyen de transport le plus pratique. Mais posséder une voiture c'est surtout exister socialement « assure notre intégration modulée dans la collectivité ». Dans l'idée générale avoir le permis de conduire est indispensable que ce soit dans la vie active ou non, elle offre l'indépendance. Mais surtout pour les jeunes « passer le permis de conduire est devenu un rituel d'entrée dans l'âge adulte et dans la société des adultes ». La voiture permet l'intégration « la voiture est un moyen de s'intégrer à la société, que cela soit pour aller sur le lieu d'étude, sur le lieu de travail, sur les lieux de socialité ou plus généralement sur les lieux de loisirs ». L'auteur cite alors L.Boltanski qui dit que grâce à la voiture on peut opérer un « repérage social ». Et M. Pervanchon, pense que la voiture montre un signe de richesse ou de pauvreté tel que notre lieu d'habitation ou la façon dont on s'habille «la lecture du statut social que la voiture propose, signe extérieur de richesse comme les habits, l'habitation, fait partie de sa qualification d'objet moderne » oui. La voiture nous représente socialement. Elle est un rallongement de notre personne.

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