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Sujet bts nouvelle Calédonie 2020

Étude de cas : Sujet bts nouvelle Calédonie 2020. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Avril 2021  •  Étude de cas  •  1 268 Mots (6 Pages)  •  507 Vues

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EVALUATION D’ECONOMIE

1- Définissez chômage, coût marginal, coût fixe et effet de réseau. 2- distinguez le taux d'emploi et le taux de chômage.

  1. Décrivez l’évolution du chômage en Allemagne.
  2. Analysez la situation du marché du travail allemand.
  3. Identifiez les causes de la réduction du chômage en Allemagne (en précisant le lien avec les différents types de chômage).
  4. Identifiez les causes de la dualité du marché du travail allemand.

Document 1 : L'évolution du taux de chômage en Allemagne de 1992 à 2017 (en % de la population active)

[pic 1]

Document 2 : Sur fond de plein emploi, le marché du travail allemand reste précaire

Au sein de l'Union européenne, l'économie allemande fait figure de bonne élève. Mais derrière un taux de chômage et une croissance enviés par beaucoup de ses voisins européens, le marché du travail est en réalité particulièrement touché par la précarité.

Par Emmanuelle OESTERLE

Un actif allemand sur cinq occupait en 2016 une activité dite «atypique» (20,7%), soit un total de 7,65 millions de travailleurs. C'est ce que révèle une étude réalisée par Destatis, l'Office fédéral de la statistique allemande - soit l'équivalent de l'Insee en France. Sur le papier, l'embellie de l'emploi se confirme d'année en année outre-Rhin. Le chômage poursuit en effet sa baisse: il s'élevait à 5,7% en juillet, soit son plus bas niveau depuis la réunification en 1990.

«Les nouvelles du marché du travail sont positives (...) L'emploi a encore bien progressé et la demande d'embauche des entreprises continue d'augmenter à un haut niveau», observait Detlef Scheele, le directeur de Destatis.

Mais la réduction du nombre de demandeurs d'emploi s'est accompagnée d'une montée des inégalités sociales et de la précarité sur le marché du travail. Alors qu'il y avait moins de 5 millions d'emplois «atypiques» en 1996, il y en a plus de 7,5 millions aujourd'hui. Si la flexibilité du marché du travail s'est avérée être une arme efficace lors de la dernière crise économique et financière, il n'en demeure pas moins qu'elle a aussi participé à l'augmentation du nombre de personnes vulnérables, surtout au sein des jeunes et des travailleurs peu ou pas formés. L'étude rappelle en effet que les activités atypiques se sont notamment accrues après les lois de libéralisation du travail initiées par Gerhard Schröder au début des années 2000.

Par ailleurs, selon Eurostat, en 2014, l'Allemagne comptait 22,5 % de travailleurs à bas salaire (c'est-à-dire inférieur aux deux tiers du salaire horaire brut médian), contre 8,8 % en France en 2014.

La précarité du marché du travail ne baisse pas

La précarité du marché du travail semble par ailleurs se stabiliser, après des résutats similaires au cours des années passées (20,8% en 2015 et 20,9% en 2014). Au total, 7,7 millions de personnes occupaient des activités dites «atypiques» en 2016, soit une hausse de 121.000 sur un an. En parallèle, le nombre d'actifs exerçant une activité «normale» s'est également accru, atteignant 25,6 millions (en hausse de 808.000 personnes). Ces actifs représentent 69,2% des travailleurs allemands.

Les activités «atypiques» prennent en compte une grande variété de situations: mini-jobs, emplois intérimaires, contrats à durée déterminée ou encore emplois à temps partiel de moins de 20h par semaine. Dans le détail, la part des contrats à durée indéterminée augmente légèrement pour atteindre 7,2 %, soit 2,6 millions d'actifs, tout comme le nombre d'intérimaires, qui franchit la barre des 2% et réunit 737.000 travailleurs. En revanche, les emplois à temps partiel de moins de vingt heures par semaine diminuent légèrement (atteignant 13%, soit 4,8 millions de personnes), de même que les fameux mini-jobs à 450 euros par mois, qui concernaient toujours 2,1 millions de travailleurs en 2016.

En parallèle, l'Allemagne compte 3,6 millions de travailleurs indépendants, qui ne sont pas concernés par l'introduction d'un salaire minimum au premier janvier 2015 (8,5 euros brut de l'heure). Parmi eux, les 2 millions d'autoentrepreneurs officiellement recensés sont particulièrement exposés au risque de pauvreté.

Tous ces emplois, qui évoluent en marge du modèle classique allemand, ne bénéficient pas de la protection qu'offre un CDI et ne sont pas affectés par les augmentations de salaires liées aux conventions collectives. L'enjeu que représente le marché du travail est au cœur des débats, à un mois de l'élection fédérale allemande. Ainsi, Angela Merkel promet «le plein emploi» d'ici à 2025 et met en avant l'instauration d'un salaire minimum, lequel a néanmoins été obtenu grâce aux efforts du parti social démocrate. Son concurrent dans la course à la chancellerie, Martin Schulz, a de son côté plusieurs fois attiré l'attention des citoyens allemands sur les inégalités du marché du travail.

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