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Souffrance au travail

Fiche de lecture : Souffrance au travail. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  28 Mars 2019  •  Fiche de lecture  •  720 Mots (3 Pages)  •  1 382 Vues

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L’origine du mot « travail » vient du latin « tripalium », qui était un instrument de torture à trois pieux. Ce corpus s’intéresse justement au travail et à sa perception. Quatre documents traitent de ce sujet : Christophe Dejours, dans son essai Souffrance en France écrit en 1998, analyse le mal-être des français au travail. Emile Zola, dans L’Assommoir, roman datant de 1876 relate la dure condition de la classe ouvrière au XIXème siècle. Enfin, le photogramme tiré de Les temps modernes en 1936 avec Charlie Chaplin, et la photographie The Steamfitter prise au début du XXème siècle par Lewis Hine dénoncent les conditions de travail des ouvriers en représentant le rapport homme-machine. Ainsi nous pouvons nous demander en quoi la mécanisation fait souffrir l’homme. Nous verrons tout d’abord que le travail est une souffrance qui peut être autant physique que psychologique. Puis, nous montrerons les attitudes de l’homme face à cette souffrance.

Tout d’abord, le travail est une souffrance qui peut être autant physique que psychologique qu’abordent tous les textes du corpus.

Premièrement, le travail est forcément une souffrance malgré toutes les améliorations qui tentent de lui être apportées. Dans son essai, Christophe Dejours remarque que la souffrance au travail existe malgré la mécanisation et la robotisation. L’apparition des machines a engendré une transformation des méthodes de travail qui n’enlèvent en rien sa pénibilité. Le sentiment d’écrasement par les machines est imagé dans le roman d’Emile Zola. Celui-ci animalise la mécanisation en toile d’araignée qui écrase l’homme. La grandeur est également reprise par le photogramme tiré de Les temps modernes ainsi que par la photographie de Lewis Hine qui représentent l’homme inférieur à la machine qui se fait happer par le travail et n’est qu’un infime élément dans le dédale des machines présentes dans les usines.

Deuxièmement, la souffrance peut être notamment physique. M. Dejours analyse que ces maux sont liés à la difficulté et aux danger du métier exercé, idées reprises également dans le roman de Zola. Les photographies représentent cette souffrance avec le gigantisme de la machine par rapport à l’homme et le contraste nudité/métal qui font référence à la pénibilité.

Enfin, malgré qu’elle soit plus difficile à définir, la souffrance psychologique fait également partie du mal-être des travailleurs. Dans son essai, M. Dejours déduit que le mal-être psychologique est dû à la peur de ne pas être à la hauteur. Les photographies dénoncent les cadences effrénées et les machines qui ne fatiguent pas contrairement à l’homme qui lui répète le même geste sans but précis.

Le travail est donc forcément source de souffrance qu’elle soit physique ou psychologique.

Ensuite, les hommes adoptent différentes attitudes face à cette souffrance. Tous les auteurs soulignent en effet l’accroissement de cette souffrance due aux progrès technologiques.

Premièrement, l’essai indique que les souffrances physiques et psychologiques résultent des avancées et de la mécanisation du travail. Cette idée est reprise par Zola qui raconte que les machines sont un danger pour l’homme et qu’elles peuvent le blesser en personnifiant les machines et décrivant

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