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Philosophie La vérité

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Par   •  16 Octobre 2018  •  Cours  •  1 690 Mots (7 Pages)  •  461 Vues

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Déf : Le dialogue est le discours de l’âme avec elle-même qui s’interroge et se répond.

Sur le plan philosophique, le dialogue comme l’explique Pierre Hadot (La Philosophie comme manière de vivre) se traduit par le désir que l’âme éprouve à s’ouvrir à la connaissance de l’universel. Désir que ne connaît pas l’âme qui monologue

(Dialoguer=penser)

(Dialoguer différent de monologuer)

Il y a deux manières de monologuer (= s’empêcher de penser) :

- Soit avoir les réponses (=opinion)/ croire déjà savoir donc pourquoi s’interroger.

- Soit s’interroger sans chercher à se répondre. C’est-à-dire sans chercher à démontrer.

En conséquence chacun gagne à dialoguer avec soi-même :

- 1er Gain : le dialogue avec soi-même conditionne le dialogue avec autrui donc une recherche commune de La Vérité.

- 2ème Gain : La libération de l’illusion du savoir qui est une vraie prison.

- 3ème Gain : La conservation de la liberté de penser qui est un droit fondamental de l’Homme.

 Un héritage de l’esprit socratique : L’esprit des Philosophes des Lumières.

Socrate est considéré comme le père de la philosophie parce qu’on le considère comme le père de la Maïeutique. Les philosophes des Lumières se considèrent comme les descendants spirituels de Socrate. Pour eux la liberté de penser est un concept phare. Or il n’ ya liberté que s’il y a recherche de la vérité.

Ainsi Emanuel Kant dans Qu’est-ce que les Lumières ?, fait écho à Socrate. Il distingue deux états de l’esprit humain : Le premier, l’esprit est enfermé et est appelé état de « minorité », et le deuxième, l’état de majorité appelé état de « libération ».

Etat de minorité=monologue

Etat de majorité=dialogue

L’état de minorité se comprend comme le refus de penser par soi-même donc dialoguer mais aussi la soumission à l’esprit d’un autre. Dans les deux cas l’état est dit minorité. A cet état, Kant oppose l’état de majorité. Etat de l’esprit libre qui ose penser par lui-même.

Horace dit « sapere aude » ! (=ait le courage de penser/prends le parti de l’intelligence)

La pratique du dialogue qui conditionne l’état de majorité est très exigeant (sur le plan intellectuel) car elle indique d’empreinter une attitude scientifique, celle de la démonstration.

La deuxième étape après la maïeutique est la démonstration dans la quête de la vérité.

 La pratique de la démonstration par les mathématiciens

Dans la caverne celui qui démontre est sur le chemin. Pour Platon, la démonstration est le meilleur mode connaissance pour passer de la connaissance sensible à la connaissance intelligible. La démonstration permet de sortir de la caverne. On comprend pourquoi Platon a fait écrire sur les murs de l’Académie « nul n’entre ici s’il est géomètre ». Il faut donc avoir une approche mathématique pour chercher la vérité.

Prenons donc un exemple : Imaginons un prof de maths qui veut enseigner à ses élèves la géométrie. Il veut notamment enseigner la déf du triangle et ses propriétés. Pour enseigner cela, il va devoir tracer sur le tableau un triangle. Ce triangle tracé est une image très sensible qui renvoie au modèle ou à la forme/image idéale du triangle. Le mathématicien a donc plus conscience que les images ne sont que des images et donc que la vérité ne sont pas dans les images. Le prof de maths ne trace un triangle sensible que par soucis pédagogique car le vrai triangle ne peut pas être tracé. Ce triangle renvoie au modèle intelligible de triangle. Il faut pratiquer la démonstration pour en prendre conscience. La vérité absolue n’as pas pour fondement l’expérience.

La vérité est symbolisée par le soleil dans l’allégorie. La science qui porte vers la vérité de l’être, Platon l’appelle la dialectique (science des hommes libres).

 La science des hommes libres ou la dialectique

Pour Platon, la connaissance de la vérité porte sur les Idées ou les formes intelligibles des choses. Les idées ou les formes sont des réalités absolues qui ont valeur de modèle pour tout ce qui existe. Platon est l’auteur de la théorie des transcendantaux (valeur absolue comme le Vrai, le Beau, le Bien).

(pas confondre Idée au sens platonicien du terme et idée au sens immanent du terme).

Ex : Prenons trois Idées/formes de beau/Beau en forme

Idées de Beau

Idée de Bien

Idée d’égal.

Pour les prisonniers la beauté n’est pas une vérité absolue. Le beau est un sentiment très subjectif ou renvoie à un objet concret. Totalement relatif à un sentiment (« cet objet est beau pour moi »). Platon répond à cela que si nous sommes capable d’exprimer le sentiment de beau et de dire que les choses dans notre expérience sont belles c’est qu’il existe au départ/ à l’origine une Idée de beau qui a valeur de modèle et auquel participe toutes les choses qui existent. Donc il ne faut pas confondre l’Idée/ la vérité absolue de beau avec ses images.

Autre exemple sur l’Idée de bien.

Pour le prisonnier dira que le bien est une réalité très relative. C’est une convention relative du bien et du mal. Le bien n’a valeur que de Convention. Ce à quoi répond Platon, pour lui, on ne pourrait pas qualifier un acte de bon. On ne pourrait pas juger une personne développe une bonté morale si on ne présupposer une Idée absolue du bien. Donc il existe une vérité de bien.

Autre exemple

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