Texte de Roussel

Philosophie :

Introduction :

Ce texte est tiré du livre philosophique écrit par Russell. Dans cette partie, il analyse le mode de pensée philosophique. Dans ce texte, comment Russell réussit à définir le mode de pensée philosophique à l’aide d’une opposition entre deux modes de pensée distincts ? Russell définit tout d’abord ces deux modes de pensée. Il va ensuite les décrire de manière séparée. Il va commencer par décrire rapidement le mode de pensée non philosophique en utilisant du vocabulaire péjoratif. On a l’impression que les personnes ayant ce mode de pensée sont des personnes qui ont des vies très monotones, elles ne se questionnent sur rien et ont une certaine étroitesse d’esprit. Il décrit ensuite longuement le mode de pensée philosophique en utilisant du vocabulaire mélioratif. Il essaye de nous montrer toutes les nouveautés que nous amènent ce mode de pensée. Paradoxalement, il va décrire le mode de pensée philosophique avec « l’incertitude ». Il explique que la philosophie nous amène à nous poser toutes sortes de questions mais ne réponds pas à toutes nos questions. Les enjeux de ce texte sont donc de comprendre en quoi la pensée du philosophe ouvre plus de possibilités et comment le mode de pensée philosophique fonctionne et comment Russell la met en valeur. La première partie de ce texte va de la ligne 1 à 4. Russell définit deux modes de pensée opposés. La deuxième partie va de la ligne 5 à 9. Il décrit le mode de pensée non philosophique et commence à les mettre en opposition. La dernière partie va de la ligne 9 jusqu’à la fin. Russel dans cette partie qui est la plus grande vante les mérites de son mode de pensée et le détaille.

Tout d’abord, Russell commence son texte en expliquant ce qu’est la valeur de la philosophie. « La valeur de la philosophie réside dans son caractère incertain ». A travers cette phrase, Russell veut nous montrer que la philosophie ne nous apporte pas de réponses immédiates et que c’est un mode de pensée qui ne nous donne pas des réponses mais nous fait nous poser des questions, nous faire réfléchir. L’auteur a choisi de nous présenter son mode de pensée avec un adjectif péjoratif. Cependant, dans ce cas, cet adjectif ne sert qu’à mettre l’accent sur le fait que les philosophes ne pourront pas réussir à donner des réponses certaines aux questions. Il met ensuite en opposition ce mode de pensée avec celui dit non philosophique où ces personnes ne vont pas penser par eux même et vont rester coincés dans des idées qui sont imposées par nos croyances ou nos convictions. Ces personnes pensent qu’elles pensent par elles même alors que c’est faux. « convictions qui ont grandi en lui sans la coopération ni le consentement de la raison ». Avec cette phrase, l’auteur illustre bien cette idée que ce n’est pas la raison qui décide mais ce sont les autres. Il tient donc pour acquis tout ce qui lui est raconté. On comprend donc bien que Russell souhaite mettre en avant son mode de pensée qui est la pensée philosophique.

Ensuite, il le poursuit avec la description de la pensée non philosophique. Il utilise du vocabulaire péjoratif. Quand nous lisons cette description, nous avons l’impression que ces personnes ont une vie morne et triste. Elles ne se posent de questions sur rien et ne souhaitent pas en savoir davantage et reste dans leur médiocrité.  Leur monde est donc « défini, fini, évident ». Avec cette description, Russell souhaite nous montrer que ce mode de pensée est vraiment inintéressant, que ces personnes ne vont se poser des questions sur rien. Il fait ensuite une phrase de transition avec le mode de pensée philosophique. Il explique que cette pensée va nous faire nous questionner sur tout ce qui nous entoure comme les objets du quotidien qui habituellement ne nous font pas nous poser des questions mais que cependant ces questions n’auront pas de réponses. « on ne trouve que des réponses très incomplètes ». Cette phrase rejoint donc ce que nous avions dit un peu plus tôt. La philosophie nous fait nous poser un tas de questions mais nous ne pouvons pas y répondre.

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