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Réflexions Sur La Vie d'Adorno: Comment comprendre cette affirmation, sous la plume de quelqu’un qui est pourtant lui-même un philosophe ?

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Par   •  16 Novembre 2014  •  1 009 Mots (5 Pages)  •  977 Vues

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La vérité est une des choses les plus dures à déterminer. Aussi cet extrait de Minima Moralia écrit par

Adorno, « réflexions sur la vie mutilée » a-t-il quelque chose de très paradoxal lorsqu’il annonce que

« c’est celui qui le dis qui y est ». Comment comprendre cette affirmation, sous la plume de

quelqu’un qui est pourtant lui-même un philosophe ? C’est qu’il ne s’agit pas là d’une critique sur la

vérité. Mais plutôt d’une réflexion d’une certaine remise en cause. On analysera donc cet extrait

avec les différentes façons d’interpréter cette vérité. On verra dans un premier temps Ligne 1 à 7

comment Adorno pose le problème de ce que signifie « trop subjectif ». Dans un second temps, on

examinera la distinction que fait Adorno entre le « subjectif » et l’ « objectif » Ligne 7 à la fin et

comment ils justifient leurs différences. On se demandera toutefois dans un troisième temps de

notre analyse si cette distinction proposé par Adorno est complétement légitime.

« C’est celui qui le dis qui y est » : Adorno est clair dès le début, il s’agit ici d’influence sur la

personne, et d’une subjectivité importante. C’est une spéculation intellectuelle et philosophique, au

sens précis d’une tentative de persuasion. Ce qu’il veut nous faire passer est le fait d’une subjectivité

trop importante. La subjectivité est ce qui est relatif au sujet pensant. Il dit ensuite que la vérité est

quelque chose de très difficile à déterminer. En effet, elle se présente comme un jugement du réel et

ne concerne que des objets et non des énoncés. Le philosophe explique ici qu’il n’est pas nécessaire

de se laisser imposer des idées d’autres personnes et que nous devons avoir nos propres idées, il est

en notre devoir de réfléchir. Lorsque Adorno cite « imposer le terrorisme » il explique qu’il est

important de ne pas se faire imposer les stratégies des autres. L’anaphore à la ligne 4 entre

« subjectif » et « objectif » prouve que les personnes sont très influentes sur nos faits et gestes.

Adorno démontre ici qu’on nous empêche de pouvoir penser et de pouvoir avoir notre propre

imagination et pensée. C’est donc naturellement par la suite qu’il évoque le « trop subjectif », en

développant cet idée de l’importance de l’homme pour soit, de ces différences, et satisfaction

personnelle … Etc. C’est pour cela qu’il explique la création de différents groupes, des « gens

raisonnable » différent de lui.

Pour poursuivre son idée, il déclare que les thermes d’ « objectif » et « subjectif » ont une

signification contraire, et que la population confond ces véritables concepts. Le subjectif est alors

objectif et inversement. Cette méconnaissance de ces deux concepts et alors flagrantes pour tout le

monde, et c’est dans cette deuxième partie que Andorno explique pourquoi. Pour eux l’

« objectivité » est « une non remise en question », c’est le fait de « faire face à certaines choses ».

Alors qu’en réalité ce n’est pas l’objectivité mais la subjectivité qui représente cela. A contrario,

« s’engager dans une expérience », « déjouer de ces apparences » est pour eux la subjectivité alors

que

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