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En quoi la question de la vie en société apparaît-elle comme une question majeure pour ces philosophes des Lumières ?

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Par   •  5 Novembre 2017  •  Commentaire d'oeuvre  •  722 Mots (3 Pages)  •  738 Vues

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09/10/2017 Français : Question sur Corpus                    Khalil Sassi

Question : En quoi la question de la vie en société apparaît-elle comme une question majeur pour ces philosophes des Lumières ?

Textes proposés : -Diderot et d'Alembert, Encyclopédie , article "Société";

 - Dumarsais, Encyclopédie , article "Philosophe";

- Rousseau , Discours sur l'origine et les fondements de l'innégalité entre les hommes.

Nous allons étudier trois textes présents au sein de ce corpus, l'article "Société" écrit par Diderot et d'Alembert, l'article "Philosophe" écrit par Dumarsais. Ces deux article sont extrait de l'Encyclopédie (1765-1772) et à eux s'ajoute un texte de Rousseau : Discours sur l'origine et les fondemments de l'innégalité entre les hommes. Ayant affaire à trois auteurs appartenant aux Lumières,  nous allons voir en quoi la question de vie en société apparaît-elle comme majeur pour ces derniers.

Tout d'abord, on peut remarquer dans cette ensemble de texte, deux catégories : premièrement les articles "Société" et "Philosophe" font tout deux l'éloge de la vie en société tandis que le texte de Rousseau, lui, montre un rejet pour cette dernière. On peut alors voir dans le texte de Dumarsais, que ce dernier décrit la société de façon méliorative et qu'il y voit une source de bien-être pour le Philosophe, qui pour trouver du plaisir se tourne vers la société, ainsi Diderot et d'Alembert le rejoignent dans son raisonnement en insistant sur le fait que la société et faite pour la survie de l'Homme et qu'au sein de cette dernière il trouve bonheur et douceur. En opposition, on retrouve le texte de Rousseau qui lui accuse la société d'être le sources des innégalités entre les Hommes, il argumente donc de façon indirecte en structurant ses propos tels que la société est basée sur la division du travail et le partage des tâches ce qui par la suite donne naissance à la propriété privée donc des innégalités qui elles sont à l'origine des guerres, des crimes et des divers moeurs de l'Homme. Nous avons alors d'un côté une société vue comme une divinité et une protection et d'un autre une société vue comme une source de malheurs.

On peut alors remarquer que cette question suscite l'implication intimes des auteurs où, cette fois, nous avons d'un coté Dumarsais et Rousseau qui essaye plutôt de persuader à la vie en société et d'un autre Diderot et d'Alembert qui, grâce a une implication assez subjective, essaient de convaincre à la vie en société. Rousseau donne une grande importance à la question : en effet, ce dernier s'implique, et mène une enquête "Reprenons"(l.13 1er§). Mais ce n'est pas tout, l'auteur accumule aussi des termes négatif dans un phrase exclamative ce qui montre que le sujet lui tient a coeur. Rousseau passe aussi par le biais du mythe, invente une mise en scène , pour montrer son implication dans cette quetion de vie en société. Dumarsais, lui, même s'il utilise l'argumentation direct,  comme le font Diderot et d'Alembert, utilise des procédés réthorique important suivies d'émotions. Pour montrer son implication, l'auteur compare la société à une divinité et, pour lui, le fait de choisir de vivre au sein de cette dernière permet de définir l'humanité et par conséquent, la        société fait l'humanité de l'Homme. D'un autre côté, Diderot et d'Alembert, grâce à une implication subjective et une argumentation direct, essaie de convaincre que l'homme est fait pour la société et que sans elle il n'est rien, par là les auteurs s'éloigne de la société et traite subjectivement de la nature humaine. En effet l'homme s'éloignant de la société ne peux survivre et devient un animal féroce. Ces auteurs montrent donc leurs implications en insistant sur le fait que la société est le bien et la solitude le mal.

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