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La philosophie

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Par   •  4 Janvier 2019  •  Commentaire de texte  •  1 719 Mots (7 Pages)  •  505 Vues

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Longtemps mise en marge de l’histoire la philosophie, la sophistique a pendant des siècles été considérée comme une tumeur maligne de la pensée. Les sophistes ont une grande place dans la philosophie. Le sophiste Grecque relève de l’éristique grec, c’est une manipulation des hommes par les mots dans le sens d’un retournement qui suppose une persuasion ; faire agir, c’est la parole sophistique, faire ce que l’on veut des autres par la persuasion, et donner à voir, c’est dans ce cas de figure, la parole philosophique qui consiste à tourner l’œil de l’âme vers ce qui est à voir. La philosophie et sophistique : Que retenir ? A travers le plan de notre expose, nous essayerons d’aborder point par point ses différents rubriques pour déboucher à une conclusion qui va certainement s’ouvrir sur un débat auquel vous aurez le privilège d’y participer.

I-Clarification conceptuelle et des origines

A-Clarification conceptuelle

1-Philosophie

Etymologiquement, elle est composée à partir du Grec phainomenon, phénomène, et logos, étude, science. Du latin philosophia, du grec « amour(philo) du savoir(Sophia) », de philosophos-philosophe ;la philosophie est l’ensemble des questions que l’être humain peut se poser sur lui- même et examen des réponses qu’il peut y apporter, vision systématique et général du monde (esthétique, éthique, logique, métaphysique, moral, ontologie, théologie).C’est aussi le discours rationnel et critique portant principalement sur les problèmes humains fondamentaux, cela afin de mieux orienter l’action individuelle ou collective. Paulin HOUNTONDJI, philosophe Béninois reconnait aussi cette considération du commun des mortels quand il affirmait que « tout homme est naturellement philosophe, toute société aussi »

2-Sophistique

Etymologiquement ; Grec sophistikère (sous-entendu technè), l’art des sophistes, la sophistique. Technique des rhéteurs grecs, qui enseignaient l’art de parler en public. Doctrine professée par eux. La sophistique est d’abord ce mouvement de pensée qui, à l’aube présocratique de la philosophie, séduisit et scandalisa le grec entier. PLATON la définie comme : « cette partir de l’acquisition, de l’échange, de l’échange commercial, du négoce, du négoce spirituel, qui fait trafic de discours et d’enseignements relatifs à la vertu, voilà/…/ la sophistique ». (Le sophiste, in PLATON, œuvres complètes, t.8, 3e partie, p. 315, Budé, Belles lettres)

B- LES ORIGINES

1-De la philosophie

La philosophie n’est pas née à proprement parler en grec, mais dans les colonies grecques d’Asie Mineure. C’est à Milet qu’une lignée physicien, souvent appelés ioniens en raison de leur origine, commencent à spéculer, dès le début du VIe siècle avant J.C, sur la nature profonde des choses, c’est-à-dire sur ce qui, derrière les apparences, constitue leur principe. Notion de principe n’a d’autre but que d’unifier notre expérience du monde en donnant à la diversité quasi infinie des phénomènes une origine unique. Pour Thalès (630-570), le principe originel est l’eau, pour Anaximène (580-520) l’air, pour Xénophane (560-470) la terre. Certes, un système de transformations devait rendre compte de la diversification progressive de ce principe unique, de manière à rejoindre les phénomènes observables. On a longtemps fait de ces « physiciens », préoccupés de tout ramener à des explications « naturelles » ne mettant en jeu que des mécanismes saisissables dans l’expérience la plus quotidiennes (dessiccation, criblage, etc…), les lointains précurseurs de la science moderne. La philo emprunte parfois des voies qui l’éloignent d’une pensée rationnelle et partageable. On peut, et on doit, le lui reprocher si l’on souhaite qu’elle poursuivre un chemin menant vers la production d’un savoir utile à tous.

2-La naissance du courant sophistique

Le courant sophistique est la conséquence de plusieurs facteurs : d’abord, de la fécondité de la philosophie depuis ses origines, qui prolifère selon des directions multiples et qui rend problématique une conception univoque de la vérité ; ensuite, de la difficulté rencontrée par les philosophes de l’époque pour maîtriser le monde phénoménal autrement que par un discours doxastique (opinatif).En fin, à l’origine, l’appellation de sophiste n’est pas considérée comme injurieuse, mais celle-ci est due à PLATON qui, en mettant en scène SOCRATE opposé à certains sophistes, a changé la connotation du nom de sophiste. C’est PLATON qui a popularisé le mot dans un sens péjoratif par ses dialogues, dans lesquels SOCRATE discute souvent avec des sophistes pour analyser leurs raisonnements : opposé aux méthodes sophistiques, il s’y intéressa pour leur concept de « relativisme de la vérité », concept en total opposition avec la philosophie socratique selon laquelle il n’existe qu’une vérité et que c’est en la cherchant que l’on est dans le bien, le beau, et le juste. Il peut ainsi s’exercer à combattre les impostures qui jouent sur la vraisemblance pour piéger leurs auditeurs, ou encore paraître avoir raison entre toute circonstance, buts considérés immoraux.

II- Les principaux philosophes et sophistes : lien entre la philo et la sophistique

A- Les principaux philosophes et sophistes

1- Les philosophes

Il nous faut ici une étude brièvement quelques auteurs philosophes comme philosophes nous pouvons retenir :

- SOCRATE : il parait comme figure primordial du thème philosophie

- Alain : de son vrai nom Enile Chartier, philosopher, c’est pour Alain, échappé aux préjugés, dire non à ce qui fut jugé antérieurement à la réflexion.

- Aristote

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