LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Phénoménologie de la perception

Commentaire de texte : Phénoménologie de la perception. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  14 Décembre 2019  •  Commentaire de texte  •  341 Mots (2 Pages)  •  424 Vues

Page 1 sur 2

Ensuite, Merleau-Ponty, semble émettre l’idée que la conscience habite le monde. En effet lorsqu’il dit « je l’habite », il se réfère au sol, au monde. Cependant, il élimine l ‘idée que la conscience dépend du monde, de l’objet. Ainsi, Merleau-Ponty, dans son ouvrage Phénoménologie de la perception, redéfinit la notion de phénoménologie établit par son fondateur Husserl. En effet, pour Husserl :  « toute conscience est conscience de quelque chose » tandis que selon Merleau-Ponty, « toute conscience est conscience perceptive ». Alors, Merleau-Ponty exclurait l’idée que la conscience est lien avec quelque chose en disant que l’homme est l’auteur intégral du monde par le biais de ses « idées ». En effet, pour pouvoir dire « je l’habite », l’homme a besoin d’avoir des repères. Le « je » témoigne de sa conscience et le « l’ » désigne un lieu, un repère et montre qu’il sait se situer. Ainsi, l’homme a conscience indépendamment de l’objet, de la nature.

A partir de la ligne 8, Merleau-Ponty prend l’exemple d’une étoffe qui au sens figuré est ce qui constitue la nature , les qualités ou encore les aptitudes de quelqu’un ou de quelque chose. L’étoffe lui sert à expliciter la conscience. En effet, l’étoffe « ne s’entend que pour un sujet qui peut aborder l’objet » suppose que pour pouvoir aborder l’objet (= ce qui est devant soi) il faut d’abord avoir conscience du monde. Ensuite « c‘est par mon surgissement dans le monde que l’étoffe a un sens » montre que la conscience vient de soi et quelle découle de notre vécu, de l’habitude, de l’attendu et du déjà vu acquis depuis notre « surgissement », notre naissance.

Par la suite, il assimile le « propos » au « point de départ » et « l’intention » à « la visée », « le point de vue ». On note que le « point de vue » et le « point de départ » sont positionnables dans un repère tandis que le « propos » et « l’intention » sont positionnables dans un référentiel.

En vient à la ligne suivante, l’idée de vision qui ordonne le monde externe, qui permet de se repérer par le biais des couleurs. Ici, la conscience s’effectue par le biais de repères établis par l’homme.

...

Télécharger au format  txt (2.3 Kb)   pdf (22.5 Kb)   docx (7.2 Kb)  
Voir 1 page de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com