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Qu’exigerait la société au nom de la solidarité ?

Mémoires Gratuits : Qu’exigerait la société au nom de la solidarité ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Décembre 2011  •  709 Mots (3 Pages)  •  1 579 Vues

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Dans une première partie (l. 1à5), Alain met en évidence sa thèse en l’illustrant au moyen d’arguments et d’exemples. Dès la première ligne Alain énonce clairement sa thèse : « Je dis que le respect de la vie d’autrui n’est pas un devoir social » En effet, Le respect de la vie d’autrui fait parti de nos exigences morales et englobe plusieurs notions tels que la liberté d’expression, l’égalité pour tous qu’ils fassent partis ou non de notre société; nous « devons » en tant que sujets moraux faire preuve de bon sens et agir comme des êtres capables de discerner le bien du mal quitte à braver, à s’opposer à la morale sociale si c’est nécessaire. Ainsi la société n’agit en rien dans nos valeurs morales, si ce n’est de les détourner afin de faire de nous des hommes soumis au système agissant de façon mécanique , sans réflexion préliminaire sur nos agissements. D’autant plus que le respect d’autrui existe indépendamment de toute législation : c’est dans ce premier exemple, qu’Alain illustre sa thèse : « Quand un homme tomberait de la lune, vous n’auriez pas le droit de le torturer ni de le tuer » même si votre société vous l’ordonnez. En effet, chaque individu détient ce qu’on appelle des droits naturels c'est-à-dire ce à quoi ils ont droit du seul fait qu’il soient des hommes par exemple respecter sa personne dans sa dignité. Ces obligations priment sur toute législation, la légende d’Antigone en est le parfait exemple. Cette conception est renforcée ensuite par un second exemple dans lequel Alain parle du vol : il s’ « interdit de voler qui que ce soit » et a « la ferme volonté d’être juste et charitable envers mes semblables et non pas seulement envers mes concitoyens » que la société le veut ou non : il met place des limites à ne pas franchir et s’impose un comportement qu’il faut constamment avoir pour être en paix avec soi-même et pour le bien être des autres. Ces lois individuelles sont des principes, des valeurs que l’on se donne dans la vie et qui sont applicables pour chacun d’entre nous que l’on soit blanc, noir , musulman, chrétien : « je rougirais d’avoir augmenté la note à payer, qu’il s’agisse d’un chinois ou d’un nègre. » Ce serai une honte de privilégier certains uniquement parce que la société l’a décidé, parce qu’ ils n’ont pas la même apparence ou des mœurs différentes aux nôtres ! « La société n’a donc rien à faire ici, elle ne doit pas être considérée » afin d’éviter toute actions qui va à l’encontre de la morale.

Dans un deuxième temps (l.6 à 9) Alain met en évidence les exigences que demande la société si elle devait être envisagée. En effet si on devait la considérer « Qu’exigerait- elle au nom de la solidarité ? telle est la question que se pose Alain : C'est-à-dire quels actes la société nous pousserait à faire en vue des personnes avec lesquels nous avons des intérêts communs ? Préserver la société : mais à quel prix ? Celui de violer nos principes et nos valeurs et de concevoir des actes immoraux ? (vol , injustice ..) Prenons par exemple les régimes fascistes, et posant nous la question : Pourquoi existent-ils ? La réponse est simple : Parce que les individus sous ce régime ne font qu’appliquer la loi sans se poser aucune question, et sans s’opposer à la morale sociale qui y règne à tel point

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