RIN1015 TN

SEMAINE #1

 1.1 L’accident de travail que j’ai choisi fait suite à un événement ayant eu lieu le 26 juillet 2016 et qui depuis impact mon quotidien puisque l’accident est arrivé à un membre de ma famille immédiate. Effectivement, à l’été 2016, mon frère travaillait pour la compagnie amusement spectaculaire, une entreprise ayant son siège social dans les Laurentides, mais qui consiste à offrir des services d’amusements mobiles dans les festivals et les expositions au Québec. Afin d’offrir de tels services, l’entreprise se doit d’offrir un logement mobile à leurs employés, car ils doivent souvent travailler de nombreuses heures en région parfois éloignée, et ce pour plusieurs jours. Chaque fois que l’équipe change d’endroit, ils se doivent de désassembler les manèges et de les assembler de nouveau à l’arrivée, en plus de les entretenir et les contrôler tout au long du séjour. C’est justement en désassemblant un de ces manèges que mon frère a effectué une chute de plus de 8’ de haut et s’est fracturé une vertèbre au dos. La chute a eu lieu en marchant sur une des plateformes pliables qui aurait dû être soutenue par un type d’attache spécialement conçue pour verrouiller les plateformes de façon à ce qu’elles ne se replient pas. Par contre, ladite attache n’était pas présente et lorsqu’il a simplement avancé sur celle-ci, ce qui aurait dû être sans risque, la plateforme qui devait le soutenir s’est repliée telle une trappe en y laissant chuter l'employé au sol.

 1.2 Comme la lésion professionnelle qu’a subie mon frère résulte d’un événement accidentel soudain lors de l'exécution de son travail, l’événement est plutôt considéré comme un accident de travail.

1.3 L’accident de travail résulte pour sa part de risque mécanique, étant donné que l’employé devait être physiquement soutenu par une plateforme et qui si celle-ci était absente ou défectueuse il y a de grandes chances que le corps chute ayant un contact physique directement avec le sol causant des lésions. Les employés de cette entreprise se trouvent à faire face à de nombreux risque mécanique considérant que leurs travaux nécessitent beaucoup d’équipement que leurs tâches consistent la plupart du temps à assembler, désassembler et de bouger ces équipements lourds. Commentaire [DM1]: 1/1 Commentaire [DM2]: 1/1 Commentaire [DM3]: 1/1

 1.4 Deux des coûts directs qu’a eu à absorber l’entreprise suite à l’accident de travail sont les suivants; Frais d’indemnisation: L’employeur a dû lui-même rembourser le salaire de la journée complète où a eu lieu l’accident et l’entreprise s’est également vue dans l’obligation de payer 14 jours de salaires à 90 % même en n’ayant personne à ce poste. Remboursement de frais médicaux : L’accident de travail a engendré certains couts médicaux tels que l’ambulance, qui ont été défrayés par l’entreprise. La compagnie n’offrant pas de programme d’assurance collective à ses employés, la victime de l’accident a dû payer de ses poches certains montants pour des médicaments, atèles et autre équipement nécessaire au rétablissement de l’employé. Suite à cet accident, l’organisation a également dû composer avec certains couts indirects, en voici deux que j’ai relevé. Baisse du niveau de productivité : Dans ce domaine, chaque employé s’occupe de son manège, avec un employé manquant, inévitablement certains employés ont dû travailler doublement afin de s’occuper d’un manège supplémentaire. Ce qui a pu engendrer des retards au niveau du transport de l’équipement et a dû avoir un impact sur l’heure d’arrivée au prochain endroit. Coûts de formation et de recrutement : Sachant que l’employé ne reviendrait pas, et ce au minimum pour la totalité de la saison, l’organisation à du trouver une nouvelle ressource pour le remplacer, et qui dit nouvelle ressource, dit coût de formation et coût lié au processus de recrutement. Effectivement, nous devons prendre le temps de certains gestionnaires afin de passer des entrevues par la suite si une ressource est engagée il faut prévoir certains couts de formation et considérer qu’il ne sera pas prêt à entrer en poste sur-le-champ ce qui entraine tel que mentionné précédemment, une baisse de la productivité. Les couts humains reliés à cet accident sont surtout ressentis par mon frère, la victime de cet accident. Souffrance physique : J’ai pu constater chez lui effectivement des douleurs au dos relatives à la lésion. Ces douleurs ne le quittent jamais, ou presque, même après des tentatives de physiothérapie, d’ergothérapie et de cure de médicament. L’écrasement de la vertèbre ne fait qu’empirer. Commentaire [DM4]: C’est la cnesst qui paie les médicaments, atèles Commentaire [DM5]:

1.5/2 Souffrance psychologique : Lorsqu’il a compris que suite à sa blessure il ne pourrait plus jamais faire certaines activités qui le passionnaient tel que jouer au hockey ou bien faire du skateboard. Encore aujourd’hui, 2 ans plus tard, il reçoit des indemnités de la CNESST, car il n’est toujours pas apte à retourner au travail, il anticipe avec peur un retour au travail et se questionne à savoir dans quel domaine il pourrait éventuellement œuvrer considérant ses douleurs constantes au dos.

 1.5 L’employeur a vu ses primes de cotisation CNESST augmentée, considérant que les montants des primes payables par l’employeur sont établis, entre autres, en fonction des lésions survenus dans le cadre de l’emploi dans les dernières années.

1.6 L’investissement en prévention SST, permet d’identifier les dangers, l’évaluation, la Correction et le contrôle des risques. Afin de convaincre le responsable de l’organisation d’investir en prévention, je baserais mon argumentaire sur les bénéfices d’un tel investissement pour son entreprise. 1. En permettant les professionnels en SST de prévenir et contrôler les risques, l’organisation constaterait de façon inévitable le nombre de blessures, ce qui affaiblirait les couts d’indemnisation. Également une diminution des pertes matérielles et de temps résulterait de la prévention et entrainerait une diminution des couts de production. Donc au niveau financier, investir en prévention SST serait bénéfique pour l’entreprise. 2. En offrant à leurs employés un cadre de travail plus sécuritaire, cela engendrait des bénéfices organisationnels importants. En effet, les employés pourraient travailler de façon plus efficace en connaissant les bonnes techniques de travail sécuritaire. Cela engendrait également une baisse de lésions ce qui réduirait l’absentéisme pour cause de maladie ou blessures et donc permettrait un niveau de production optimal.

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