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RIN 1013 TN1

Étude de cas : RIN 1013 TN1. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Septembre 2019  •  Étude de cas  •  14 156 Mots (57 Pages)  •  910 Vues

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  1. QUESTION 1 – PARTIE A – Qu’arrive-t-il si l’employeur augmente à la fois la charge quantitative et qualitative de travail et la charge physique et psychologique?
  1. Mise en contexte

Tout d’abord, il importe de mettre en contexte que depuis les dernières années, les exigences professionnelles continuent sans cesse de s’intensifier notamment à cause de la conjoncture économique. Plus concrètement, cela amène les organisations à réduire le nombre de ressources pour effectuer un même travail, sans toutefois diminuer les résultats attendus ce qui fait en sorte que la « charge de travail des employés croît et, avec elle, la demande d’heures de travail »[1]-p158 suit la même courbe. En effet, pour être en mesure de bien performer dans ce contexte et d’être en mesure de mener ses tâches à terme, certains travailleurs vont allonger leurs heures de travail. De façon un peu plus précise, il importe de souligner que trois facteurs peuvent expliquer cette situation. Le premier facteur est « l’omniprésence des heures supplémentaires, dans les tâches dites de développements, [tel qu’à] la création des produits principaux de l’organisation […] [ou à] la livraison des services aux entreprises clientes »1-p158. Le second facteur se trouve à être « les situations d’urgence qui obligent à prolonger les heures régulières »1-p158, telles que les réunions ou un travail de dernière minute à terminer. Quant au dernier facteur, il s’agit de « la fréquence d’affectation des employés aux tâches de soutien aux clients et de dépannage, dont les horaires sont par définition irréguliers, imprévisibles et s’ajoutent à la tâche normale »1-p158. Or, il s’avère que ces éléments précis entraînent chez le personnel un accroissement du volume de travail quantitatif et qualitatif peuvent amener plusieurs symptômes néfastes de stress chez les employés. En d’autres mots, on pourrait affirmer que « le sentiment de pression et de surcharge de travail se révèle alors très lié à la durée de travail qui se prolonge » 1-p158.

  1. Charge de travail physique et psychologique

D’entrée de jeu, la charge physique d’un travail a trait à « ce qu’il faut produire, manipuler, porter [ou même aux] positions à adopter »[2] dans le cadre du travail à effectuer. En des termes plus simples, il s’agit de la façon dont le travail doit être accompli physiquement. La charge de travail psychologique, quant à elle, se définirait plutôt par le contexte dans lequel le travail doit être exécuté. Plus précisément, la charge de travail mentale comporte des tâches cognitives, par exemple « ce qu’il faut mémoriser, anticiper, choisir ce à quoi il faut être attentif [ainsi que] les problèmes qu’il faut traiter »2. Par ailleurs, si un travail nécessite beaucoup de concentration pour réaliser une tâche ou régler un litige, mais que le travailleur se fait constamment interrompre, le niveau de difficulté du travail mental requis sera beaucoup plus grand. De plus, la charge de travail psychologique doit également être perçue dans les tâches émotionnelles requises à l’emploi, soit « ce qu’il faut endosser, supporter, cacher [ou] feindre »2 au travail. À titre d’exemple, il est possible qu’on s’entende moins bien avec un collègue, mais que l’on doive tout de même continuer de collaborer avec lui de façon respectueuse. Toutefois, une telle situation fait que le travailleur ressentant une frustration envers son confrère doit tout de même le supporter au quotidien, qu’il doit aussi cacher son sentiment ainsi que feindre un certain respect pour demeurer professionnel et ainsi contribuer à conserver un climat de travail plus serein. Ceci a toutefois pour conséquence de faire augmenter le niveau de travail émotionnel requis, et par le fait même, le niveau d’énergie nécessaire pour se contrôler, ce qui fait augmenter le niveau de fatigue plus rapidement. En résumé, la charge de travail « mentale réfère à la quantité de ressources mentales à mobiliser pour l’effectuation d’une tâche »2.

  1. Charge de travail quantitative et qualitative

Dans un autre ordre d’idées, il importe de comprendre que la charge de travail quantitative pourrait s’expliquer par le nombre de tâches à exécuter, de clients à gérer ou de résultats demandés par l’employeur dans un laps de temps prescrit. En des termes plus simples, il s’agit de la quantité de tâches à effectuer dans un délai demandé. La charge de travail qualitative, quant à elle, pourrait être expliquée par l’intelligence requise au poste ainsi que la qualification d’un travailleur, soit ses compétences et sa formation, car ce sont elles qui lui permettront d’être à l’aise ou non dans ses fonctions. En effet, lorsque l’on octroi un poste à un employé, mais qu’il ne détient pas les capacités nécessaires pour accomplir la tâche, le travail effectué et le rendement seront de moins bonne qualité et cela amènera du stress à l’employé.

  1. Effet de l’augmentation de tous les types de charges de travail

Tel qu’expliqué précédemment, la conjoncture économique actuelle, consistant à réduire les ressources tout en produisant davantage au meilleur coût, fait en sorte que la charge de travail physique, mentale, qualitative et quantitative croît. Plus précisément, il est possible de percevoir cet élément dans une entreprise où le nombre d’effectifs est « insuffisant pour une demande à la hausse dans les services aux particuliers [et] entraîn[ant] aussi des communications fréquemment interrompues par le téléphone, les collègues, le courrier électronique ou autres sources »1-p168. À travers cet exemple, il est donc possible d’entrevoir que le niveau de concentration requis au travailleur est très haut à cause de la multiplication des sources de travail et de dérangements, ce qui peut également causer du stress additionnel chez l’employé. Il est également possible d’y discerner que le peu de ressource fait hausser les charges de travail physique et mentale, car la quantité de tâches est plus grande, mais le travailleur doit aussi être plus qualifié pour toutes les accomplir dans le temps prescrit. De plus, afin de permettre à l’organisation de demeurer concurrentielle, le niveau de qualification nécessaire fait en sorte que les travailleurs doivent « témoigner d’un engagement au travail tel qu’on l’attendait auparavant d’un entrepreneur » 1-p164. Toutefois, ce niveau d’engagement fait en sorte que les employés augmentent la longueur de leurs heures travaillées, rémunérées ou non, ce qui représente le point de départ d’« un des liens les plus fréquents […] qu’on fait avec le niveau de détresse psychologique » 1-p164.

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