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Les styles de directions /Numériperf / management

Étude de cas : Les styles de directions /Numériperf / management. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Mars 2022  •  Étude de cas  •  2 912 Mots (12 Pages)  •  268 Vues

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Devoir n°2 Management

Question 1 :

Pour définir les styles de directions de Marie- Louise et de Jean-Charles, tous les deux actionnaires à hauteur de 30% pour l’une et de 21% pour l’autre au début de Numériperf, nous allons les étudier un à un en prenant appui sur la typologie de Lickert et sur la grille de Blake et Mouton.

La situation de Numériperf ayant évolué depuis ces cinq dernières années et particulièrement du côté de Marie-Louise, nous étudierons son style de direction sur cette période-là et quant à Jean-Charles, chez qui le style de direction n’a guère évolué, ayant décidé de céder ses parts, nous étudierons le sien depuis la création de Numériperf.

Lickert isole quatre styles de direction, à savoir, autoritaire, paternaliste, consultatif et participatif. Concernant le cas de Marie-Louise au cours de ces cinq dernières années, donc depuis la création d’un département de formation au sein de l’entreprise, nous pourrions rapprocher le comportement de Marie-Louise d’un style autoritaire puisque rappelons-le, elle a pris seule la décision de cette création, ne consultant ni son associé, Jean-Charles ni les autres actionnaires, de même pour le recrutement du candidat qu’elle nomma chef du département. Les formateurs ne furent pas non plus consultés, affectés directement par Marie-Louise à Jérôme pour certains, les autres restant affectés à Jean-Charles, nous sommes alors très éloignés d’un style participatif où les membres peuvent exprimer leur avis.

Enfin, on nous apprend que Marie-Louise, après s’être rendu compte de son erreur, décida plutôt que d’essayer d’améliorer les choses, « d’imposer sa volonté ». Ce terme est d’ailleurs très important puisqu’il renvoie directement à la notion du style autoritaire dans lequel le dirigeant impose ses décisions, garde le contrôle absolu en main. Ce pouvoir est également caractérisé par la contrainte, contrainte que Marie-Louise utilise en exigeant que ses salariés fassent des heures supplémentaires, travaillent même une fois rentrés chez eux, ne prenant plus du tout en compte leur vie de famille comme elle pouvait le faire à la création de Numériperf lorsqu’elle adaptait les horaires de travail aux sorties d’écoles. Elle est donc centrée sur son objectif qui n’est autre que de satisfaire le client coûte que coûte, ce qui est également empêché finalement par ses contraintes puisqu’elle leur promet des délais qu’elle ne peut tenir.

Au cours de ces cinq dernières années, elle a donc totalement changé de style de direction, ne se préoccupant plus que de la rentabilité de l’entreprise, au risque de voir la fidélité et la motivation de ses salariés s’envoler, de même pour celle de ses associés et de perdre, pour finir, ses clients, indispensables pour cette rentabilité.

En nous appuyant sur la grille de Blake et Mouton, nous pouvons rapprocher le style de direction autoritaire du style 9/1 dans lequel le dirigeant recherche avant tout l’efficacité de la production, comme ici Marie-Louise cherche tout d’abord à maintenir la rentabilité de son entreprise et dans lequel le facteur humain n’est pas pris en compte, rappelant les contraintes qu’elle impose à ses collaborateurs.

Quant à Jean-Charles, son comportement en tant qu’actionnaire de Numériperf se rapproche, toujours en s’appuyant sur le modèle de Lickert, plutôt d’un style participatif puisqu’il demande le point de vue de chacun, prenant réellement en compte leurs capacités et leurs volontés, tout en restant le directeur du service et en assumant son rôle et ses décisions.

Du point de vue de Blake et Mouton, ce comportement serait semblable à un style 9/9, difficile à mettre en place mais efficace puisqu’il reste exigeant au niveau de la production afin de satisfaire les clients, en imposant des cahiers de charge ambitieux mais sans oublier le facteur humain en prenant en compte son personnel, ses besoins et en ayant une réelle satisfaction à les voir s’épanouir, comme on nous le dit, autant personnellement que professionnellement.

Bien que ce style impose des délais de décision plus longs, il motive le personnel en les faisant se sentir impliqués dans leur travail, en leur donnant une part de responsabilités afin que l’entreprise ne soit pas seulement un lieu de travail mais quelque part également, un peu la leur.

Jean-Charles, contrairement à Marie-Louise n’a pas changé de style, expliquant sûrement la fracture entre les deux dirigeants.

Question 2 :

Nous pouvons identifier deux DAS chez Numériperf. Etant une entreprise créant les logiciels, son premier est donc celui-là, la création de logiciels pour entreprises, tout d’abord pour les PME puis étendu aux TPE, ETI, aux grandes entreprises, aux associations et administrations. Ce DAS regroupe donc plusieurs cibles mais vise toujours des professionnels et dans des thèmes toujours semblables tels que la gestion des ressources humaines, des stocks, de la relation client etc… Ce DAS regroupe également les deux activités de codage et de gestion des clients, gérées l’une par Jean-Charles et l’autre par Marie-Louise, au début de l’entreprise.

Le deuxième concerne le service client, regroupant l’accompagnement des utilisateurs du logiciel, la formation de prise en main et l’assistance. Ce service client poussé jusqu’à ce que les formateurs assistent les clients sur d’autres logiciels que les leurs et donnant lieu à la création du département de formation par Marie-Louise. Cette assistance constituait un facteur clé de succès pour Numériperf, pouvant leur permettre d’obtenir un avantage concurrentiel. C’est sûrement la raison de la volonté de Marie-Louise de créer ce département, faisant de la formation centrée avant seulement sur la prise en main de leur logiciel, un autre domaine d’activité.

Numéripref agit donc à la fois sur la création et la vente de logiciels d’entreprises et sur la formation à ces logiciels.

Question 3 :

Lorsque nous avons étudié les différents styles de direction de Marie-Louise et de Jean-Charles, nous avons convenu que le style de Marie-Louise avait changé d’un style plutôt 5/5 sur la grille de Blake et Mouton, donc équilibré entre production et humain à un style autoritaire d’après la typologie de Lickert.

Ce changement avait eu lieu au cours des cinq dernières années, cependant, nous nous intéresserons ici aux dix premières années de Numériperf et à leur intérêt pour la satisfaction des parties prenantes.

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