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ADM1002 TN3

Étude de cas : ADM1002 TN3. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Juillet 2017  •  Étude de cas  •  2 377 Mots (10 Pages)  •  956 Vues

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Question #1 : Quelle est la nature des situations problématiques qu’expose ce cas?

Suite à la lecture de ce texte, plusieurs passages m’ont révélés présentés des situations problématiques au sein de l’entreprise manufacturière de robinetterie et d’accessoires de plomberie présidée par M. Jacques Letendre. Cela dit, monsieur Letendre souhaite considérablement modifier le style de gestion présent au sein de l’organisation. Cependant, quelques situations doivent selon moi être prise en charge avant qu’un nouveau style de gestion puisse être fonctionnel.

Tout d’abord, nous y retrouvons certainement une problématique quant à une baisse de profit, qui a été entraîné entre autre par une augmentation des coûts de production.

Depuis deux ans, la Société moderne est confrontée à une réduction importante des profits. Les ventes ont diminué légèrement alors que la compétition avec les autres producteurs s’est accentuée, surtout celle provenant des produits importés. (Lacasse, 1991, p. 4)

De plus, une baisse importante au niveau de la productivité est également perçue ici comme étant une situation problématique présente au sein de l’entreprise. « La baisse de productivité inquiète beaucoup le président; l’absentéisme est à son taux le plus élevé, alors que le moral des travailleurs semble à son plus bas » (Lacasse, 1991, p. 5).

Question #2 : Quelles sont les causes et les conséquences des situations problématiques que présente ce cas?

Maintenant que les situations problématiques sont connues, il est essentiel de mettre en lumière les causes ainsi que les conséquences que ces situations occasionnes au sein de l’entreprise. Elles peuvent se présenter sur le plan stratégique, administratif ou opérationnel.

Nous retrouvons au niveau stratégique « les objectifs de performance, la sélection parmi des options de produits et de marchés, le design organisationnel, l’affectation des ressources et le contrôle des résultats » (Bédard, Ebrahimi & Saives, 2011, p. 197). Il est possible de constater une baisse des profits depuis les deux dernières années en raison d’une forte augmentation des produits importés au pays qui produit inévitablement une compétition avec l’entreprise (Lacasse, 1991, .p. 4). D’un autre côté, il y a l’augmentation des coûts de production qui est due à plusieurs motifs comme « les coûts plus élevés des matières premières, les hausses de salaires et d’une baisse globale de la productivité à l’usine » (Lacasse, 1991, .p. 5). « La compagnie emploie près de 200 travailleurs dont plus de 80% sont affectés à la production » (Lacasse, 1991, .p. 4). Cela dit, il y a sans aucun doute une mauvaise efficacité des opérations de production.

Les causes et les conséquences au niveau administratif ont une influence par rapport à la « formulation des objectifs opérationnels et les plans d’action en vue de réaliser les objectifs et de coordonner les activités technico-économiques des unités subalternes ». (Bédard et coll., 2011, p. 198). Dans cette entreprise la gestion des opérations de production s’avère problématique. En effet, en plus d’une faible efficacité, un point de contrôle est présent à chaque étape. « Le contremaître doit veiller au respect des méthodes et procédures et il doit coûte que coûte faire observer les programmes et les échéanciers de production » (Lacasse, 1991, .p. 5). Le sondage réalisé démontre que 61% des répondants affirment que leur superviseur est trop exigeant, 52% croient que leur travail exige beaucoup de supervision, 60% soulignent qu’ils feraient un meilleur travail s’ils y avaient moins de supervision, et 58% affirment que leur superviseur les informes « parfois » des objectifs et des attentes de l’entreprise (Lacasse, 1991, .p. 12).

Quant au niveau opérationnel, il comprend les tâchés assignées exécutés, il « met aussi en œuvre les décisions arrêtées aux niveaux supérieurs et prend les décisions dont il a la responsabilité » (Bédard et coll., 2011, p. 198). Les réponses au sondage parviennent à mettre en lumière les causes de la baisse de production. 52% des répondants ne sentent pas que leur travail leur permet de fixer leur propre objectif, 64% soulignent qu’ils auraient besoin de plus de flexibilité pour la fixation des objectifs, 73% aimeraient plus de variété dans leur travail, et 54% indiquent qu’une meilleure communication améliorerait leur performance au travail (Lacasse, 1991, .p. 12). Sans aucun doute en grande partie ce manque de motivation qui maintient le taux élevé d’absentéisme et le sentiment d’épuisement des employés.

Question #3 : Quelles sont les solutions à adopter pour résoudre les situations problématiques que présente ce cas?

Afin de venir en aide à la diminution de profits, il est essentiel que l’entreprise libère des fonds pour permettre d’effectuer des recherches dans l’innovation et le développement. Bien que cette méthode demande une certaine aisance financière, elle permettrait à l’entreprise d’évoluer et de recourir à d’autres moyens afin d’optimiser les profits. Bédard et ses collaborateurs (2011) soulignent que l’innovation dans les procédés techniques « peuvent conduire à des réductions de coûts, à des améliorations en matière de fiabilité (…) ainsi qu’à l’élimination des concurrents incapables d’adopter ces innovations ». (p. 143). Un bon nombre d’entreprise est en mesure de diminuer leur coût de production. Cela est principalement « grâce à des investissements qui permettent d’intégrer les meilleures technologies disponibles » (Bédard et coll., 2011, p. 144). Cela fait en sorte que l’entreprise possède des moyens efficaces afin d’améliorer sa position au sein des concurrents. La modification des installations, ainsi que l’aménagement des technologies de production s’avère sans aucun doute une combinaison de solutions possibles.

Le point de contrôle présent à chaque étape est en effet pour assurer que les résultats correspondent aux objectifs recherchés. Toutefois, ce contrôle omniprésent doit être plus efficace et efficient.

L’entreprise doit réussir à intégrer tous les efforts à son plan d’ensemble de façon que ceux-ci se complètent sans gaspillage, ce qui demande de la part de la direction (…) une capacité de motiver son personnel (Bédard et coll., 2011, p. 340).

Le contrôle par exception est une alternative envisageable pour l’entreprise de M. Letendre. À vrai dire, cette méthode

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