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CULTURE GÉNÉRALE ET EXPRESSION

Synthèse : CULTURE GÉNÉRALE ET EXPRESSION. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  19 Avril 2021  •  Synthèse  •  1 411 Mots (6 Pages)  •  694 Vues

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Leelou Pigelet BTS MCO1                                                                                                                  06/04/21

 

CULTURE GÉNÉRALE ET EXPRESSION

PREMIÈRE PARTIE : SYNTHÈSE (/ 40 POINTS)

                            Tout progrès comporte des risques, tout changement implique une incertitude et un bond dans le nouveau. Au niveau technologique, scientifique et politique le progrès ne cesse d’accroître le niveau de vie et de réflexion de chacun à travers le temps, bien que cela ne rime pas toujours avec bénéfice. Nous allons alors nous demander aujourd’hui si le progrès a d’abord un aspect bénéfique pour la vie de l’homme ou si au contraire le progrès a des conséquences paradoxalement néfastes pour l’homme ? Nous répondrons à cette question à l’aide de l’illustration du poème de Victor Hugo, dénonçant le travail des enfants, du roman « Voyage au bout de fa nuit » écrit par Louis Ferdinand Céline, de l’extrait de l'entretien avec Edgar MORIN recueillis par A. Rapin et un extrait de l’article « Les ratés de l'âge industriel » par Jacques Marseille. Dans un premier temps, nous verrons que les bienfaits et les côtés positifs ont toujours un revers très sombre et paradoxal. Ensuite nous verrons les limites de ce progrès et enfin nous verrons ce que la science a engendrée dans le comportement de l’homme.

Nous sommes obligés de dire que le progrès comporte des bons côtés dans la vie de l’homme. Le progrès scientifique, les vaccins, les maladies soignées l’espérance de vie allongée à travers les années. Le progrès politique, la démographie, le droit de vote pour tous, la réduction d’écart sociale et le progrès technologique, l’accès au savoir et l’amélioration de la qualité de vie. Cependant, tous bienfaits comportent son revers nuisible à l’homme. Comme le dit Edgar Morin dans son entretient « L'industrie, qui satisfait les besoins d'un large nombre de personnes, est à l'origine des pollutions et des dégradations qui menacent notre biosphère. La voiture apparaît, à cet égard, au carrefour des vertus et vices de notre civilisation. La science elle-même, dont on pensait qu'elle répandait uniquement des bienfaits, a révélé un aspect inquiétant avec la menace atomique ou celle de manipulations génétiques. » Ici, la notion de progrès est alors fortement nuancée, Edgar Morin s’appuie sur le côté paradoxal du progrès afin de montrer le coté limité des bienfaits du progrès. Peut-être peut-ont parlé « d’état stationnaire » comme il est expliqué dans l’article de Jacques Marseille, « état stationnaire est vraie dans un sens relatif qui veut dire que cet état ne comporte que des améliorations de détail, lentes et médiocres, au lieu de ces soudaines, générales et prodigieuses applications des grandes découvertes scientifiques comme celles que nous avons eues depuis un demi-siècle. » Ici, on parle alors de découverte plutôt insatisfaisante.

Nous voyons dans l’illustration du poème de Victor Hugo, une machine engouffrant des enfants, comme une bête qui les dévorerait ce qui dénonce l’aspect destructeur du progrès technique, mais surtout le développement des machines dans l’industrie. Nous pouvons ici parler d’aliénation, c’est délaissé l’esprit critique et la réflexion pour faire place à la robotisation des ouvriers. Comme le fait comprendre le texte de Louis Ferdinand Céline, « On en devenait machine aussi soi-même à force » tout ce qu’il caractérise l’humain, d’être humain est ici supprimé, il est alors robotisé, il utilise cet euphémisme assez dénonciateur « entendre en soi son cœur battre facilement, mais ça ne se peut plus. » Pour évoquer que la vie n’est présente plus dans les usines. Le progrès a donc supprimé tous aspect humain moral par la dégradation de la qualité pour la quantité. Comme le dénonce Edgar Morin « Nous vivons dans un monde dominé par une logique technique, économique et scientifique. N'est réel que ce qui est quantifiable, tout ce qui ne l'est pas est évacué, de la pensée politique en particulier. Or, malheureusement, ni l'amour, ni la souffrance, ni le plaisir, ni l'enthousiasme, ni la poésie n'entrent dans la quantification. ».

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