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Théorie de la communication

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Par   •  2 Octobre 2017  •  Cours  •  2 858 Mots (12 Pages)  •  558 Vues

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Théorie de la communication

Panel de théories

La société de l’information

On ne peut pas parler de technique en communication, car pour l’être humain, communiquer c’est comme marcher manger, dormir…

On n’apprend pas des techniques pour communiquer, parce que notre capacité à communiquer, parler (au sens large), elle est innée et elle est inhérente à l’être humain, car c’est ce qui le défini. C’est la césure que l’on met avec les autres espèces, malgré que l’on sache que toutes les espèces ont également une capacité à communiquer, entre elle du moins.

L’être humain est particulièrement, un animal qui communique.

La technique c’est « un ensemble de procédés ordonnées, scientifiquement mis au point, qui sont employés à l’investigation et la transformation de la nature ». La technique c’est ce qui rentre en opposition à ce qui est inhérent et innée, car c’est mis au moins. Car quand il s’agit de communiquer il ne s’agit pas de transformer la nature, mais faire avec notre nature. Puisque on ne peut pas ne pas communiquer, nous sommes condamnés à communiquer, car quoi que l’on fasse, que l’on dise, quel que soit la manière dont on le dit (visage, expression), on communique à l’autre.

Il n’y a pas de technique à se nourrir par exemple, c’est pareil pour la communiquer. En revanche on peut bien ou mal s’alimenter. Il y a plusieurs aspects à prendre en compte pour bien s’alimenter, la diététique… Et comment on apprend à bien manger ? On doit apprendre à comment fonction notre corps, notre digestion. C’est une bonne compréhension du phénomène qui permet une bonne exploitation de notre capacité.

C’est cette bonne connaissance du phénomène qu’on appelle ça une science, et non une technique. Le mot science veut dire savoir, savoir sur les choses, savoir comment ça marche nous permet de mieux le faire.

On parle aujourd’hui des sciences de l’information et de la communication, ce qui n’st pas sans poser de problème. Ce sont des problèmes qui se posent de manière concrète. Comme dans les recherches universitaires, selon les universités on va les placer on va les placer selon différentes catégories. Car le premier problème des SIC, c’est l’interdisciplinarité, ce sont plusieurs disciplines qui sont à l’origine de ces sciences.

En tout premier lieu :

  • La philosophie
  • Les sciences du langage
  • La psychologie

On se rend compte, qu’elles englobent, qu’elles traversent le champ des sciences humaines et sociales. On voit maintenant :

  • L’anthropologie
  • La paléoanthropologie

De manière générale on peut dire que la communication consiste à faire circuler, passer et transmettre.

L’autre difficulté c’est qu’il faudrait pouvoir définir, mettre une fin, donner une limite aux SIC. Or ce n’est pas toujours simple, de distinguer dans l’action humaine ce qui relève de la communication, et ce qui n’est pas réellement de la communication. On peut donner comme définition, dans l’usage, émettre des signes, ou interpréter des signes, et agir en fonction. Mais est-ce que ça relève toujours de la communication vraiment. Est-ce qu’éternuer relève de la communication, parce que l’on peut interpréter les signes, et agir en fonction, mais est-ce que c’est vraiment de la communication ? L’agir communicationnel ne peut être réduit à l’action d’échanges de signes ou de signaux.

On peut s’appuyer sur la définition : « l’homme agissant sur les représentations de l’homme par le détour des signes ». Avec les signes que j’utilise chez celui qui les entend ça évoque des choses dans l’esprit de l’homme.

Nous n’avons pas à faire à une relation technique, car c’est une relation sujet à objet. Teknè : « action du sujet sur l’objet ». C’est une relation linéaire, descendante mécanique.

Une relation pragmatique, c’est l’interaction entre un sujet et un autre. Praxis : « action de l’homme sur l’homme ». Dans le langage courant maintenant, pragmatique, c’est devenu quelqu’un qui agit, sans être guidé par l’idéologie mais par ce qu’il constate dans la réalité, ce qui marche. C’est une relation circulaire, réflexive, on peut l’anticiper.

NTIC : Nouvelles technologies de l’information et de la communication.

Les différents modèles de la communication :

Le modèle télégraphique : Shannon et Wever – la théorie mathématique de l’information, 1948 :

Comment augmenter la rapidité de transmission du message, comment accélérer, d’un lieu à un autre, tout en diminuant les possibilités de perte d’information dans le parcours. Tout en optimisant la vitesse et en optimisant la déperdition, en perdant le moins de chose possible. Il a été le point de départ de beaucoup de recherche. A partir de ce modèle, et non plus du tout en mathématique mais en psychologie.

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Ce qui est insuffisant dans ce modèle, c’est la linéarité et aucun retour en arrière. Il faut qu’il y ait un retour, et la compréhension du message transmit. Cette circulation du message ne va pas être la même selon les interlocuteurs des messages et cela la manière qu’ils ont d’interagir.

1961 : intercompréhension et rétroaction de Wilbur Shramm : Le modèle EMEREC

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Au minimum il faut une langue, dans son aspect sémantique, le sens des mots pour avoir compréhension. C’est une introduction du feedback, de la rétroaction.

C’est le code, le signe, qui devient le cœur du schéma, c’est pour ça que la discipline qui s’appelle la sémiologie (étude des signes) qui est en plein essor. Cette étude à prit ses racines, ses modèles, sa façon de penser dans la linguistique générale

La sémiologie est à l’origine de toutes les théories de la communication de masse et de la publicité.

Il y a une introduction de la rétroaction. En fonction du message je suis influencé et donc je pense à une réponse qui répond à la personne, je l’influence à mon tour. Chacun est à la fois, émetteur et récepteur.

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