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Mourir dans la dignité cas

Dissertation : Mourir dans la dignité cas. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Février 2016  •  Dissertation  •  1 285 Mots (6 Pages)  •  1 270 Vues

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Mourir dans la dignité

« La dignité de l'âme humaine doit être le but principal de la vie » a écrit Ivan Tourgueniev. Cette citation démontre l’envergure de la place de la dignité dans la vie humaine. Dans toutes nos actions, dans toute l’actualité, nous cherchons à protéger notre dignité et sommes choqués de son non-respect dans la vie des autres. Le sujet Mourir dans la dignité interroge cette même dignité aux derniers moments de la vie. Mourir signifie cesser de vivre. Juridiquement, depuis le décret du 2 décembre 1996, le constat de la mort lorsqu'une personne présente un arrêt cardiaque et respiratoire persistant est subordonné à la présence de 3 éléments que sont l’absence totale de conscience et d'activité motrice, l’abolition des réflexes du tronc cérébral et l’absence totale de ventilation spontanée. La dignité est le respect et la considération que mérite quelqu’un. Dans le contexte actuel, mourir dans la dignité est un sujet central, notamment sur la question de l’euthanasie ou le droit de décider de la mort d’un malade qui veut mettre fin à ses souffrances. La mort possède une symbolique très forte au cœur de nos sociétés. Historiquement, la société regrette ses morts et les commémore. Religieusement, il est impossible de demander à mourir si l’on est encore capable de vivre. Ainsi la question d’une mort digne est capitale dans notre société car l’espérance de vie s’allonge et les cas dans lesquels cette possibilité

Est-il possible de mourir dans la dignité ? Autrement dit, la fin de vie mérite-t-elle un respect considérable ?

Il convient de démontrer que la loi permet partiellement de mourir dans la dignité (I) mais que cependant la loi a des lacunes importantes (II).

  1. Mourir dans la dignité, une quasi-garantie de la loi

La loi tente de garantir une mort digne grâce aux soins qui sont un dû (A) et également par la protection du corps du défunt (B).

  1. Le droit aux soins

Les malades ont droit de bénéficier de soins palliatifs, c’est-à-dire les soins de fin de vie qui permettent de réduire les souffrances de malade dont le pronostic vital est engagé. Ils exercent ainsi leur droit à ne pas souffrir. La douleur peut parfois être telle que les antidouleurs les plus forts pouvant être prescrits feront mourir le patient plus rapidement.

Ils peuvent également recourir à des directives anticipées, il s’agit d’un moyen supplémentaire pour le patient d’avoir un contrôle sur ses soins. C’est la loi Léonetti de 2005 qui a créé ce dispositif permettant au patient d’inscrire ses directives concernant ses soins dans son dossier médical. S’il est incapable de les écrire seul, il peut se faire aider. Cependant si ce qu’il écrit est contraire à la loi, comme par exemple s’il demande de lui donner la mort au cas où il aurait fait un arrêt et aurait perdu ses capacités, alors cela ne sera pas accompli.

Le droit au soin de la personne en vie est suivi par la protection du corps du défunt. En effet, le droit à la dignité dans la mort existe avant la mort et après celle-ci.

  1. La protection de la dépouille

Le corps humain est protégé au-delà de la vie. En effet, l’article 16-1 du code civil dispose que « Le respect dû au corps humain ne cesse pas avec la mort ». Ainsi le corps du défunt doit-être protégé, ainsi que sa dignité. Pour cela, la loi assure une protection complète de la dépouille. En effet, l’article 16-1 du code civil dispose que « les restes des personnes décédées, y compris les cendres de celles dont le corps a donné lieu à crémation, doivent être traités avec respect, dignité et décence». Ainsi les cendres ne peuvent pas être dispersées n’importe où, il y a des lieux autorisés. De même, les restes de la personne peuvent être enterrés ou placés en crémation. D’autres alternatives ne sont pas possibles. Quant aux cendres du défunt, elles ne doivent pas être partagées.  

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