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La conciliation emploi-famille

Analyse sectorielle : La conciliation emploi-famille. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  24 Novembre 2020  •  Analyse sectorielle  •  2 959 Mots (12 Pages)  •  348 Vues

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INTRODUCTION

Au fil des ans, sans aucun doute la conciliation travail-famille prend de plus en plus de place dans notre société. Parlons par exemple des femmes qui sont retournées en masse sur le marché du travail. Ce changement amène de nouveaux défis tel que la gestion du temps et la gestion des tâches familiales tout en performant selon les attentes au travail. Tous ne vivent pas cette situation de la même façon, particulièrement à cause de la différence entre les types d’emplois et les types de famille. Il est pertinent de s’intéresser aux mesures misent en place dans les entreprises, mais encore de plus de s’intéresser aux besoins des individus provenant et évoluant dans différents milieux. Puisque certainement, chaque individu à des besoins qui lui appartient.  

Dans ce travail, je m’intéresserai au temps alloué aux différentes sphères de la vie (tâches familiales, emplois, loisirs…) en fonction du sexe de la personne, du nombre de personne à charge, mais aussi du nombre d’heures travaillés. Plusieurs autres facteurs peuvent entrer en jeu, tel que l’aide apportée par le conjoint, l’horaire de travail et les priorités de l’individu. Les gens interrogés travaillent dans des milieux différents et ont été choisis afin d’avoir des résultats hétérogènes. Plusieurs questions nous viennent en tête lorsqu’on parle de conciliation emploi-famille. Les gens ont-ils suffisamment de temps pour accomplir tout ce qu’il désire au courant d’une semaine ou ont-ils besoin de davantage de temps? Quel serait l’idéal de la conciliation emploi-famille pour ces personnes? Je tenterai de répondre à ces questions suite à l’analyse des questionnaires, mais aussi de faire des liens avec d’autres recherches. 





LA RECHERCHE ET LE QUESTIONNAIRE

Parmi les sujets interrogés se trouve une diversité désirée. Six personnes ont répondu à un questionnaire (voir Annexe). La première se trouve à être un homme, en couple, sans enfant, entre 25 et 35 ans et travaillant à temps plein selon un horaire fixe. La deuxième personne est une femme, en couple, sans enfant, entre 25 et 35 ans et travaillant à temps plein selon un horaire fixe. La troisième est une femme entre 45 et 55 ans, en couple, ayant plus d’un enfant à sa charge et travaillant à temps plein selon un horaire fixe. La quatrième personne est un homme entre 45 et 55 ans, en couple, ayant plus d’un enfant à sa charge et travaillant sur un horaire rotatif jour/nuit/soir. La cinquième personne est une femme entre 45 et 55, mariée, ayant plus d’un enfant à sa charge et travaillant selon un horaire fixe. Pour terminer, la dernière personne est une femme entre 25 et 35 ans, en couple, ayant un enfant à sa charge et travaillant sur un horaire rotatif jour/nuit/soir. Les répondants ont tous en commun de travailler à temps.  

Le questionnaire a été répondu individuellement sans que le répondant ne puisse poser de questions. Une fois les questionnaires complétés, j’ai eu la chance de discuter avec eux pour mieux connaître la réalité de leur milieu et ainsi avoir davantage d’informations pour compléter ma recherche. Malgré le court échantillon de personnes interrogées, je crois que la qualité des informations recueillies est très présente.

Les questions du questionnaire visent à créer un profil général du répondant pour ensuite mieux comprendre comment il perçoit la conciliation emploi-famille dans son quotidien. Les questions que je me suis posée en créant ce questionnaire sont : Est-ce que les femmes ont tendance à prendre plus de responsabilités familiales que les hommes? Est-ce que la majorité des répondants manquent réellement de temps dans une semaine? Quels types d’horaire aimeraient-ils avoir dans un monde idéal? Quels seraient les effets d’une réduction du temps de travail? 

HYPOTHÈSES 

Je crois que la réduction du temps de travail aurait un effet positif sur la majorité des répondants. 

On peut penser que l’aménagement ou la réduction du temps de travail pourrait faciliter la conciliation des activités professionnelles et familiales puisque la durée hebdomadaire du travail est une des principales variables explicatives de la difficulté qu’éprouvent les gens en ce domaine et que nous avons observé une corrélation entre la difficulté à concilier et le fait de souhaiter une réduction du temps de travail. (Tremblay, 2019, p.246)

En effet, je crois particulièrement que les gens ayant des enfants auraient besoin de plus de temps pour le travail non rémunéré (tâche familiales, ménagères, temps libre…). À mon avis, les horaires de quatre jours seraient une solution envisageable pour plusieurs des répondants. Peut-être que l’horaire à 50% peut être moins intéressante considérant le salaire qui serait réduit. 

Je crois qu’il y aura une différence aux niveaux des priorités entre les hommes et les femmes tels que nous l’avons fréquemment vus dans des recherches précédentes. Selon mon hypothèse, il y aura une différence marquée entre les réponses générales des hommes et des femmes. Je tends à penser, après multiples lectures et par expérience de vie, que les femmes sont plus portées vers les tâches familiales. À mon avis, il y aura aussi une différence marquée entre les réponses des gens avec enfants ou personnes à charge et entre ceux qui n’en ont pas. 

Je tenterai aussi de voir s’il y a une corrélation entre les besoins de chacun des répondants, mais aussi de voir si l’employeur y répond. Puisque, comme nous l’avons vu dans le cours, tous travailleurs ont des besoins différents et ce ne sont pas tous les employés qui sont comblés et qui peuvent attendre cet équilibre emploi-famille. 

Une autre étude réalisée au cours de cette même année, mais cette fois auprès d’entreprises québécoises (PME), d’organismes à but non lucratif, de coopératives et d’entreprises d’économie sociale présente des constats similaires qui sont quelque peu inquiétants, considérant le fait que les conflits de conciliation s’intensifient de plus en plus : en effet, 42,4 % des employeurs n’évaluent pas les besoins de conciliation travail-famille et dans 91 % des cas on observe l’absence de mesures de conciliation travail-famille auprès de ces mêmes employeurs. Notons toutefois que pour 77 % d’entre eux, la conciliation ne constitue pas une priorité notamment parce « qu’elle ne représente pas un avantage concurrentiel pour leur secteur d’activité économique » (Lavoie, 2016) 

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