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TRAVAIL NOTÉ 1 (25 %) La réalité du marché du travail

Dissertation : TRAVAIL NOTÉ 1 (25 %) La réalité du marché du travail. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Juillet 2018  •  Dissertation  •  5 401 Mots (22 Pages)  •  544 Vues

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Les difficultés des jeunes sur le marché du travail

Le marché du travail est un milieu où s’exprime l’offre et la demande. Il s’agit de l’endroit où les employeurs ont des emplois à combler et où les travailleurs les comblent. Il s’agit d’un lieu où sont appliquées les connaissances acquises et permet une saine qualité de vie. Pour la plupart des travailleurs, il s’agira d’un environnement épanouissant, mais, pour certain, il peut s’avérer terrible, voire impossible d’y être. Les jeunes doivent faire, un jour ou l’autre, leur entrée dans ce monde, soit durant leur étude ou après, avec ou sans diplômes, il existe plusieurs difficultés auxquelles ils seront confrontés. Leur âge, leur sexe et leur scolarité sont des éléments qui peuvent leur rendre la vie facile, ou au contraire difficile. Ces difficultés pourraient les conduits vers le chômage, à faire un retour aux études, ou encore pire, à abandonner.

Les jeunes

On doit regrouper les jeunes dans le groupe d’âge des 15 à 24 ans, mais on pourrait étendre ce groupe jusqu’à 29 ans, car les études prennent de plus en plus de temps. De plus, on peut diviser ce groupe en deux ou trois sous-groupes, les 15 à 19 ans, les 20 à 24 ans et, si nous allons jusqu’à 29 ans, les 25 à 29 ans. Les autres groupes d’âge représentent les personnes de 25 à 44 ans, de 45 à 54 ans et de 55 ans et plus.

Au Québec, en 2015-2016, il y avait 1 474 000 jeunes dans le groupe des 15 à 29 ans, dont 670 000 étaient aux études. La majorité des jeunes qui ne sont plus aux études sont dans le sous-groupe d’âges des 25 à 29 ans[1]. En 2016, durant les mois d’école, le taux d’activité des jeunes, qui n’étaient pas aux études, étaient de 87 % contre 54 % pour ceux aux études. Il y avait 68 % des jeunes, qui n’étaient pas aux études, qui avaient une durée d’emploi de plus d’un an, contre 54 % pour ceux aux études. Le statut d’emploi temporaire des jeunes, qui n’étaient pas aux études, était de 17 % contre 36 % pour ceux aux études et 36 % des jeunes, qui n’étaient pas aux études, étaient syndiqué contre 20 % pour ceux aux études[2].

Un jeune sur dix ayant un diplôme et un jeune sur vingt-cinq n’ayant pas de diplôme n’était ni aux études ni en emploi, mais soit en chômage ou était inactif. Les jeunes qui n’étaient pas aux études, mais travaillaient, avaient un salaire horaire moyen de 19.41 $ et travaillaient en moyenne 35 heures par semaine. Les jeunes étudiants à temps plein avaient un salaire horaire moyen de 13.09 $ et travaillaient en moyenne 15 heures par semaine. Quant aux jeunes étudiants à temps partiel, ils avaient un salaire horaire moyen de 18.46 $ et travaillaient en moyenne 29 heures par semaine. Presque la majorité des jeunes, soit 48 %, qui ont un travail devaient rester debout sans pouvoir s’asseoir. Selon le groupe d’âge, les jeunes considèrent avoir des contraintes physiques élevées dans leur emploi, soit 37 % des 15 à 19 ans, 30 % des 20 à 24 ans, 25 % des 25 à 29 ans et 20 % des 30 ans et plus[3].

L’âge, le sexe et la scolarité

Entre 2015 et 2016, le sous-groupe des 15 à 19 ans était composé de plus de 50 % de jeunes étant seulement aux études, de plus de 25 % qui combinaient travailétudes et dont environ 25 % d’entre eux, travaillaient, étaient en chômage ou étaient inactifs. Pour le sous-groupe des 20 à 24 ans, on constate une baisse chez les jeunes étant seulement aux études, mais qui ceux combinant travail-études restent plus stable pour un total d’environ 50 % et l’autre moitié étaient en majorité au travail et en minorité au chômage ou inactifs. Pour ce qui est du sous-groupe des 25 à 29 ans, la proportion des jeunes étant aux études seulement ou combinant travail-études diminue fortement pour n’être qu’à environ 15 %. Le pourcentage de jeunes, qui travaillaient uniquement, est grimpé à un peu moins de 75 % et environ 10 % d’entre eux étaient en chômage ou inactifs[4].

Le nombre de jeunes n’ayant pas de diplôme a diminué au fil du temps. Entre 1976 et 1996, le nombre de jeunes arrivant sur le marché du travail avec un diplôme en poche est passé de 30.7 % à 45.3 % pour se stabiliser au cours de la décennie suivante soit à 45.8 % en 2005[5]. En 1976, les jeunes étudiants du sous-groupe des 15 à 19 ans étaient de 63.2 %, ceux du sous-groupe des 20 à 24 ans étaient de 17.5 % et pour finir ceux du sousgroupe des 25 à 29 ans de 7.4 %[6]. En 1996, il y a eu une forte hausse de jeunes étudiants, le sous-groupe des 15 à 19 ans à augmenter à 82.7 %, le sous-groupe des 20 à 24 ans à 28.8 % et le sous-groupe des 25 à 29 ans à 14 %[7]. En 2005, l’augmentation n’a pas été très considérable, le sous-groupe des 15 à 19 ans a atteint les 82.8 %, le sous-groupe des 20 à 24 ans a monté à 43.5 % et le sous-groupe des 25 à 29 ans est arrivé à 15.7 %[8]. La majorité des jeunes étudiaient à temps plein.

Au fil du temps, les jeunes ont acquis un niveau d’étude et de diplomation supérieur à leurs ainés. Il reste malgré tout un nombre de jeunes non-étudiants. Entre 1976 et 2005, le nombre de jeunes non-étudiants a chuté. Entre 1996 et 2005, le nombre d’hommes non-étudiants à augmenter alors que celui des femmes a diminué, car les femmes ont tendance, depuis quelques années, à prolonger leurs études et les hommes quitté l’école plus rapidement[9].

Les jeunes qui n’ont pas de diplôme n’arrivent pas à trouver une bonne qualité d’emploi, car ces emplois requièrent des niveaux de scolarité supérieurs. C’est l’une des raisons qui poussent les jeunes à demeurer plus longtemps sur les bancs d’école. Les types emplois ont beaucoup changé depuis des années, certains n’existent plus et d’autres ont été créés. Les changements technologiques, qu’a imposés la demande changeante de biens et de services, ont obligé les employeurs à revoir les types d’employés dont ils avaient besoin, ce qui a mené à des emplois nécessitant davantage de savoir requérant des qualifications techniques plus grandes. Les jeunes doivent faire face à l’économie du savoir et s’ils ne peuvent suivre le courant; ils ne pourront pas avoir la chance d’obtenir une bonne qualité d’emploi.

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