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Droit des animaux

TD : Droit des animaux. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  19 Avril 2019  •  TD  •  521 Mots (3 Pages)  •  551 Vues

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En novembre, le rétablissement de l’Empire est approuvé par vote du Sénat et des électeurs à une écrasante majorité.

Le 6 décembre 1852 le parlement belge vote la loi Faider qui permet d’engager des poursuites contre « quiconque se serait rendu coupable d’offenses envers la personne des souverains étrangers. » Hugo se sait l’objet d’une surveillance assidue de la part des autorités françaises et britanniques. Toutefois, il rejette avec mépris l’offre d’amnistie qui est faite aux proscrits à la condition qu’ils s’engagent à cesser toute opposition. Trente-trois d’entre eux l’acceptent. Afin de venir en aide à ceux dont la situation est précaire, il cotise à la Caisse d’assistance et reçoit ces compagnons d’exil à Marine Terrace, il organise également une vente de charité. Cependant, devant les dissensions entre modérés et jusqu’au-boutistes, il remet sa démission de la caisse d’entraide.

Le 22 octobre 1853, il entame la rédaction des Châtiments, dont le ton violent embarrasse l’éditeur Hetzel. Victor Hugo lui assène : « Jésus était violent, il prenait une verge et chassait les vendeurs, et il frappait de toutes ses forces, dit Saint-Chrysostome77. »

À l’occasion de deux discours prononcés sur la tombe de proscrits, il se lance pour le premier dans une diatribe contre l’Église de France asservie au pouvoir et dans le second contre le despote qui gouverne la France78.

Il s’attaque encore au despotisme à l’occasion du vingt-troisième anniversaire de la révolution polonaise contre la domination russe79.

Il rejette cependant toute idée de vengeance sanglante, que ce soit contre Napoléon une fois la démocratie rétablie, ou à l’encontre de tel proscrit convaincu de trahison80. Fin novembre 1853, les Châtiments sont publiés à Bruxelles. L’acharnement des plus hautes autorités françaises à prévenir l’entrée en France des œuvres et discours de Victor Hugo témoigne clairement du crédit qu’elles accordent à son talent de polémiste et de l’inquiétude qu’il suscite. Mais elles ne peuvent endiguer le flot des entrées. Hugo recourt même à des intermédiaires tels que Louise Colet ou Gustave Flaubert81.

Au début de 1854, l’alliance de la France et du Royaume-Uni contre la Russie – Hugo parle de l’Anglo-France – met les proscrits dans une position de plus grande fragilité envers le pays qui les accueille. Aussi, leurs attaques contre le pouvoir français semblent se faire moins virulentes et leur action se tourne vers les questions sociales82.

Il semble apaisé et affirme que l’exil aura été finalement une excellente chose. C’est du moins ce qu’il écrit à David d’Angers en avril 1854 : « Cher ami, enviez-moi, enviez-moi tous ; ma proscription est bonne, et j’en remercie la destinée » et ce qu’il confirme dans ses carnets en décembre : « Je trouve de plus en plus l’exil bon ; […] Je mourrai peut-être dans l’exil, mais je mourrai accru. »

Tout est bien. […]83,84 »

Néanmoins, Hugo plaide avec énergie l’acquittement d’un certain Tapner, condamné à mort et finalement exécuté. En février, il écrit alors à Lord Palmerston, l’accuse d’avoir voulu se concilier

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